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le jeune ernesto moro est retrouvé pendu, au petit matin, dans les douches de la très sélecte académie militaire de venise.
officiellement, il s'est suicidé. mais le commissaire guido brunetti a du mal à y croire : le jeune aristocrate est le fils du célèbre dottor moro, un député qui enquête sur le financement des hôpitaux publics italiens et le système d'approvisionnement de l'armée... la coïncidence semble décidément trop étrange.
Avec Le meilleur de nos fils, Donna Leon l'américaine qui adopta Venise, décortique une fois de plus la (bonne) société italienne en braquant le projecteur sur ses écoles de cadets militaires.
L'auteure y démontre une fois de plus son art consommé de la conversation et de l'écoutage, comme elle le fait dire elle-même par l'un de ses personnages.
[...] "Voilà qui explique tout."
Brunetti savait parfaitement quand il fallait relancer un interlocuteur.
- Qui explique quoi ? "
Sans doute pas le meilleur épisode des enquêtes du commissaire Guido Brunetti mais un bon cru tout de même avec une signora Elettra en grande forme.
[...] Je suis sûre qu'il la prenait pour rien de moins qu'une communiste cannibale et qu'elle a dû le considérer comme un porc fasciste". Elle lui sourit de nouveau.
- Et alors ?
- L'un des deux avait raison."
Il éclata de rire.
[...] Semblable en cela à la plupart des italiens, Brunetti n'avait que respect et approbation pour tout ce qui était beau. Quand il le pouvait, il choisissait toujours de s'entourer de beauté : sa femme, les vêtements qu'il portait, les tableaux qui décoraient son domicile et même la beauté de la pensée des livres qu'il lisait : toutes ces choses lui procuraient le plus grand plaisir.
Pour celles et ceux qui aiment Venise.
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