A l'occasion de la sortie de son roman Un homme dangereux, chez Stock , Emilie Frèche nous dévoile sa bibliothèque idéale.
Peu de livres ont connu un succès aussi constant que Le livre de ma mère. Ce livre bouleversant est l'évocation d'une femme à la fois «quotidienne» et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils.Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs.«Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis.»
A l'occasion de la sortie de son roman Un homme dangereux, chez Stock , Emilie Frèche nous dévoile sa bibliothèque idéale.
On les a tous lus , et on s’en souvient. Ou alors on ne les a pas lus, ces livres fondateurs de l’inconscient collectif des trentenaires et quarantenaires, mais ça nous dit quelque chose quand même.
Décriée ou adorée, rassérénante ou théâtre de drames intimes, la famille est l'une des grandes muses de la littérature. Tour d'horizon, arbitraire et très loin d'être exhaustif, de ces relations familiales, fondatrices de toute une vie.
Extrêmement touchant et émouvant. C'est un magnifique témoignage d'amour envers sa mère.
Le livre de ma mère - Albert Cohen
Ce récit autobiographique écrit en 1954 contient tout l’amour d’un fils pour une mère.
A Londres, lorsqu’elle morte pendant la France occupée, on sent tout le regret de ne pas avoir été à ses côtés.
Albert Cohen retrace, ici, dans ce petit livre et quelques années après sa mort, les habitudes, les conversations, les complicités, mais aussi son mea culpa lorsqu’il devait répondre à son agenda professionnel ou sentimental. Il parle de ces insomnies, de ces doutes et il se décrit comme un fils qui sollicitait sa maman à tout bout de champ, comme une maman juive qui y répondait et qui voulait le meilleur pour son fils.
Il fera également le reproche à Dieu, de l’avoir enlevé, mais se réjouira d’une peur continuelle dont elle ne sera plus prisonnière.
Cela n’est pas sans rappeler la promesse de l’aube de Romain Gary et la liaison très forte également décrite dans son livre en 1960.
Un livre au style vieilli ou au charme suranné, selon l'indulgence du lecteur.
Bien moins connu, pour moi, un vrai chef d'oeuvre
Tendre et amer. Vous avez devant vous l'hommage d'amour d'un fils pour sa mère. Grâce à sa plume de poète Albert Cohen, raconte la seule femme qui a compté dans sa vie. Sa seule amie, son seul lien avec le monde durant toute sa jeunesse.
« Édentés ou non, forts ou faibles, jeunes ou vieux, nos mères nous aiment. Et plus nous sommes faibles et plus elles nous aiment. Amour de nos mères, à nul autre pareil.»
Mon livre préféré...
Un incontournable !
Le livre de ma mère est, comme la promesse de l’aube, un de ces livres intemporels, qui sont des hommages poignants et bouleversants à nos chères mamans.
Le livre de ma mère est un roman autobiographique, même s’il n’est pas présenté ainsi officiellement. Il s’agit d’une succession de souvenirs, de regrets et de pensées gonflées d’un amour indéfectible d’un fils pour sa mère.
On retrouve l’enfance juive d’Albert Cohen, les souvenirs du sabbat, la protection maternelle permanente, l’admiration d’un fils, qui reste amusé de la gaucherie de cette mère qu’il a vite protégée dès qu’il a quitté l’enfance.
Mais ce n’est pas que cela. A côté de cet amour, il existe cette honte, ce regret d’avoir été absent quand il fallait être là. C’est en janvier 1943, que la mère d’Albert Cohen décède. Elle est à Marseille, mais peu importe finalement. Ce qui est important, c’est que lui n’est pas là, qu’il est à Londres, loin, et qu’elle meurt seule, sans avoir revu son fils, et lui, sans avoir revu sa mère.
Ce livre n’est pas qu’un superbe hommage à cette mère aimante et fragile, c’est aussi un texte exceptionnel, qui se lit sans souffler, et qui donne envie de noter une citation presque à toutes les pages.
Qu’il raconte des souvenirs ou qu’il lui parle, qu’il se souvienne ou s’adresse à elle, qu’il regrette son absence ou transmette son amour, on sent indéniablement la force de cette présence maternelle, derrière une absence, désormais éternelle.
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