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Adressée à la femme qu'il aime, la confession d'un cheikh amoureux, victime d'une fatwa. Ou la métamorphose d'un religieux musulman qui découvre, à l'âge de quarante ans, l'amour et la sexualité, acquérant du même coup, une vision nouvelle du monde, de l'Homme et de Dieu.
Il s'agit d'une longue confession amoureuse écrite par un religieux musulman âgé d'une quarantaine d'années. Né dans un petit village de la montagne, quelque part dans le monde arabe, il a suivi dans ses études le cursus traditionnel des oulémas - sciences du Coran et du Hadîth, théologie, droit, langue et littérature - avant d'occuper un poste au ministère des biens de mainmorte. Il s'est ensuite installé dans un pays voisin - qu'on devine le Liban - où il a exercé les fonctions d'imam, prédicateur et enseignant. Là, il a été sollicité par une jeune femme qui travaillait dans une institution culturelle et qui lui a confié l'établissement d'un index de la poésie de Mutanabbî. Une solide amitié s'est rapidement nouée entre eux, qui s'est transformée en une relation amoureuse.
Adressée à la femme qu'il aime, la confession du cheikh commence par l'évocation de leur première rencontre et se termine sur sa réclusion, sous la protection de la police, à la suite d'une fatwa émise contre lui par des intégristes. Entre-temps, on assiste à sa métamorphose, ayant enfin découvert, à l'âge de quarante ans, l'amour et la sexualité, et acquis, ce faisant, une nouvelle vision du monde, de l'Homme et de Dieu.
Ecrit dans une langue classique d'une rare beauté, fourmillant de références religieuses et littéraires, et notamment des vers de Mutanabbî, ce roman est un hymne à l'amour, une revivification du mythe antique de l'humanisation de l'homme par la femme et un appel vibrant à un Islam débarrassé des scories qui le défigurent.
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