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Le Livre de l'art du commensal traite des règles que doit observer le commensal, le compagnon de table (nadîm). A l'époque de l'auteur, c'est un professionnel et la munâdama, un véritable métier exigeant un savoir-faire transmis de père en fils.
Cet ouvrage décrit donc les usages d'une corporation bien plus restreinte que le milieu du " raffinement, (zarf), même si certaines règles sont communes au nadîm et au zarîf. Le premier rivalise avec d'autres figures majeures de la cour : poètes, musiciens, astrologues, chanteuses, secrétaires. Comme eux, il n'est pas forcément de noble extraction. Seuls son talent et ses capacités intellectuelles, sa connaissance du Coran, de la poésie, de la musique, du chant, du jeu d'échecs, de la jurisprudence, déterminent son statut et peuvent lui valoir les plus hauts rangs. Cependant, un choix minutieux s'impose, car le commensal représente une sorte de " reflet " de son maître, un confident du calife qui entend et voit ce qu'un vizir ne devrait pas entendre ni voir. Il jouit d'une certaine liberté d'expression, mais la vigilance est de mise et il a intérêt à être discret. Il est celui qui sait tout mais n'exerce aucun pouvoir.
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