"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Izumi, jeune mère célibataire, rencontre Chiyoko, lycéenne en classe de terminale, au moment où celle-ci s'apprête à se jeter sous un train. Quelques jours plus tard, elles feront l'amour sur la terrasse d'Izumi et ne se quitteront plus. Avec le petit Sosûke, le fils d'Izumi, elles trouvent refuge dans un village de montagne, sous le plus beau ciel étoilé du Japon, où Chiyoko donne naissance à la bien nommée Takara-le-miracle ; ils forment désormais la famille Takashima et dressent le pavillon arc-en-ciel sur le toit d'une maison d'hôtes, nouvelle en son genre. Il y a quelque chose de communicatif dans la bienveillance et la sollicitude avec lesquelles la famille accueille tous ceux qui se présentent : des couples homosexuels, des étudiants, des gens seuls, des gens qui souffrent, mais rien de tel qu'un copieux nabe ou des tempuras d'angélique pour faire parler les visiteurs ! Tous repartiront apaisés. Et heureux. Pas à pas, Ogawa Ito dessine le chemin parfois difficile, face à l'intolérance et aux préjugés, d'une famille pas comme les autres, et ne cesse jamais de nous prouver que l'amour est l'émotion dont les bienfaits sont les plus puissants. On réserverait bien une chambre à la Maison d'hôtes de l'Arc-en-ciel !
Encore un très beau roman de cette autrice japonaise, dont je rappelle les autres romans « Le restaurant de l’amour retrouvé », « Le ruban » et « La papeterie Tsubaki », tous publiés chez les excellents Editions Philippe Picquier.
Son écriture est toujours emplie de délicatesse pour nous raconter l’histoire de deux jeunes femmes, Izumi et Chiyoko, dont la rencontre improbable va déboucher sur une grande et belle histoire d’amour.
Izumi, qui élève seule son jeune fils Sôsuke après son divorce, décide de suivre l’idée folle de Chiyoko : partir tous les trois dans un petit village de montagne isolé où elles pourront vivre en couple.
Là, elles décident de louer une vieille bâtisse et d’ouvrir une maison d’hôtes qui accueillera « tous ceux qui se présentent : des couples homosexuels, des étudiants, des gens seuls, des gens qui souffrent, mais rien de tel qu’un copieux nabe ou des tempuras d’angélique pour faire parler les visiteurs. »
Leur projet de vie ne sera pas un long fleuve tranquille mais l’Amour sera toujours présent.
Ogawa Ito figure en bonne place dans mon panthéon des auteurs dont la lecture me fait du bien.
Un peu déçu par rapport à "le restaurant de l'amour retrouvé", toujours très poétique, j'ai été moins happé par l'histoire, plus dramatique sur fond de différence.
Très bien pour un moment de détente. Digne des auteurs japonais tout en délicatesse et digne du sujet abordé.
Le jardin Arc-en-ciel d'Ito Ogawa raconte l'histoire d'une famille atypique dans une société japonaise encore très conservatrice, une histoire d'amour entre deux femmes qui s'installent avec leurs deux enfants dans un village reculé de montagne où elles ouvrent une chambre d'hôtes d'un nouveau genre devant laquelle se dresse fièrement un drapeau arc-en-ciel.
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"Une famille n'en est pas une dès le départ. Elle le devient avec le temps, jour après jour, à force de rires, de colères et de pleurs...pour ne jamais nous écrouler ni nous disjoindre, nous nous sommes toujours fermement tenus par la main."
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Elles essaient de trouver leur voie pour mener une vie simple qui les rend profondément heureuses même si le chemin est parfois difficile.
L'amour et la bienveillance comme ciment de la famille et de toutes les relations humaines.
L'auteur donne à tour de rôle la parole à chacun des quatre membres de la famille qui raconte selon son propre point de vue, leur histoire avec les doutes, les failles, les joies qui l'animent.
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Ceux qui séjournent au Jardin Arc-en-ciel repartent sereins et apaisés après avoir partagé le quotidien de la famille Takashima, qui les accueille sans jugement avec bienveillance et empathie.
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Il y a quelque chose de profondément bienfaisant dans cette littérature japonaise qui pourrait parfois sembler un peu mièvre, et qui sous couvert de raconter le quotidien dans sa réalité nue et ses détails parfois triviaux transmet beaucoup d'émotions et de valeurs positives avec une douceur inégalable. Un régal de lecture...
Le jardin arc en ciel
De ogawa ito
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« J’avais 6 ans. Elle, elle était plantée sur le quai. »
Ecrivain touche à tout, elle écrit aussi bien des livres jeunesse, des paroles de chansons que des articles pour divers magazines japonais
Ogawa Ito édité aux Editions Picquier nous offre plusieurs romans de poésie pure.
Ceux qui me connaissent bien, savent mon amour pour l’écriture japonais.
Aves Ogawa Ito, je suis comblée, son texte s’ouvre sur le sauvetage in extremis de Chiyoko décidé à en finir avec la vie.
Elle sera sauvée par Izumi et son Sosuke,à partir de là, ils ne se quitteront plus et formeront à3puis à 4 la famille Takashima.
Dans un petit village de montagne, loin de tous et de tout, elles ouvriront une maison d’hôte, au sommet du toit elles hisseront un drapeau arc en ciel, symbole de leur amour.
Que de parfums s’élèveront de cette cuisine, que de passages et de rencontres dans cette maison, des étudiants, des couples, des gens si différents les uns des autres.
Tous seront reçus avec bienveillance et tendresse, tous repartiront changés et grandis.
Qu’il semblerait doux de partager quelques instants avec la famille Takashima, que j’aimerais réserver une chambre dans cette maison…
Emma aime
-la littérature japonaise
-la poésie du texte
-la lenteur de l’écriture
-les parfums qui exhalent de la cuisine
Ce roman plein de délicatesse est une ode à l'ouverture d'esprit et à la douceur. J'aime beaucoup l'auteur qui retrouve ici des thèmes chers à son cœur: la reconstruction de soi à travers la reconstruction d'un lieu, la nourriture et la bonne cuisine, ainsi que l'aide aux autres.
http://lechatquilit.e-monsite.com/pages/mes-lectures-2017/le-jardin-arc-en-ciel.html
La trentaine usée par un mariage raté et la routine du quotidien, Izumi mène une existence sans relief, éclairée seulement par la présence de son petit garçon, Sosûke. Un jour, sur un quai de gare, elle empêche une adolescente de commettre l'irréparable. Sur sa lancée, elle l'invite chez elle pour partager un repas. Au fil des jours et des rencontres Izumi et Chiyoko se rapprochent et acceptent le coup de foudre qui les a réunies. Pour vivre cet amour tout neuf, les deux femmes partent, avec Sosûke, sur les routes du Japon et s'installent au ''Machu Picchu'', un village de montagne où les ciel est le plus étoilé du pays. Ici commence l'histoire de la famille Takashima, contraction de leur deux noms, qui s'agrandit encore avec la naissance de Takara, la fille de Chiyoko. Plus ou moins acceptée par les villageois, cette famille hors normes se construit une nouvelle vie et ouvre un gîte ouvert à tous : le jardin arc-en-ciel.
Hymne à la tolérance, manifeste en faveur de l'homosexualité et de l'homoparentalité, le Jardin arc-en-ciel a le mérite de traiter d'un sujet qui reste encore tabou au Japon. Oui mais voilà...A moins d'être un Bisounours, on a du mal à adhérer à cette guimauve dégoulinante de bons sentiments. Il faut bien se rendre à l'évidence, c'est fade, c'est larmoyant et c'est surtout très mièvre. Les personnages féminins sont insupportables de naïveté et de niaiserie, le garçonnet est trop gentil pour être vrai. Les couleurs de l'arc-en-ciel sont noyées par le rose bonbon d'une histoire qui ne touche pas car trop prévisible. Oui, chacun a droit au bonheur, oui, le chemin est difficile pour y accéder, oui, la vie réserve parfois des coups durs, oui, une famille homosexuelle est une famille comme les autres, avec des hauts et des bas, de l'amour et des enfants épanouis...mais fallait-il forcer le trait à ce point ? Habituellement plus subtile, Ito Ogawa s'égare ici dans les clichés et la bien-pensance facile.
Grosse déception donc pour une auteure qui sait faire tellement mieux !
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