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Le grand monde

Couverture du livre « Le grand monde » de Pierre Lemaitre aux éditions Calmann-levy
Résumé:

La famille PelletierTrois histoires d'amour, un lanceur d'alerte, une adolescente égarée, deux processions, Bouddha et Confucius, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de... Voir plus

La famille PelletierTrois histoires d'amour, un lanceur d'alerte, une adolescente égarée, deux processions, Bouddha et Confucius, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, grosse promotion sur le linge de maison, le retour du passé, un parfum d'exotisme, une passion soudaine et irrésistible.
Et quelques meurtres.
Les romans de Pierre Lemaitre ont été récompensés par de nombreux prix littéraires nationaux et internationaux. Après sa remarquable fresque de l'entre-deux-guerres, il nous propose aujourd'hui une plongée mouvementée et jubilatoire dans les Trente Glorieuses.

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Avis (46)

  • Je n'ai qu'un mot à dire : excellent !!

    Je n'ai qu'un mot à dire : excellent !!

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  • L’action se situe en 1948 et se déroule entre Beyrouth, Paris et Saigon. Dans le premier chapitre, on assiste à la procession annuelle de la très réputée savonnerie libanaise Lepelletier. On y voit Louis le patriarche fier de sa réussite et de sa famille, Angèle la mère, un peu mère juive dans...
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    L’action se situe en 1948 et se déroule entre Beyrouth, Paris et Saigon. Dans le premier chapitre, on assiste à la procession annuelle de la très réputée savonnerie libanaise Lepelletier. On y voit Louis le patriarche fier de sa réussite et de sa famille, Angèle la mère, un peu mère juive dans sa possessivité et ses exagérations et les quatre enfants. En cette année la traditionnelle procession se déroule la vielle du départ d’Etienne, le troisième des garçons, celui un peu fragile, un peu rêveur, pour Saigon ou il va rejoindre son amant Raymond engagé dans la légion. Jean l’ainé, celui qui devait reprendre la savonnerie mais qui a lamentablement échoué est déjà parti à Paris comme représentant de commerce accompagné de Geneviève son horrible épouse. François, l’intellectuel de la famille a rejoint lui aussi Paris, censément pour y intégrer la prestigieuse Ecole Normale Supérieure, mai s en vérité pour essayer d’y percer dans le journalisme, même si pour le moment il doit se contenter des faits-divers. Hélène la benjamine d’à peine dix-neuf ans restée seule auprès des parents après le départ d’Etienne, son frère préféré son presque jumeau, aura vite fait aussi de s’enfuir vers Paris.
    A Saigon, entre les pluies diluviennes et les chaleurs de ciel blanc qui laissent les corps moites de sueur, Etienne découvre la vie des expatriés avec ses personnages vénaux (Gaston et ses bagouses), frapadingues (Jeantet et ses photos), inconscients (les habitués des bars et grands hôtel qui continuent à boire et s’amuser alors que résonne au loin le bruit des bombes). Il y découvre aussi la corruption et les lacunes de l’état français qui avec le transfert de piastres se fait allégrement pillé sans que cela n’alarme personne (ici il y a un peu un parallèle avec le trafic des dépouilles de combattants racontés dans « Au revoir là-haut »).
    A Paris, on découvre la vie d’après guerre avec les restrictions toujours présentes, les prix qui flambent, le manque d’appartements décents. François grâce à sa présence fortuite sur les lieux d’un crime se verra promu journaliste de faits-divers ou il appliquera avec brio les nouvelles techniques de sensationnel importé des Etats-Unis par son patron. Pourtant lui ne rêve que de grand journalisme d’investigation. Jean quand à lui accumule échecs sur échecs auprès de sa mégère de femme.
    Pierre Lemaitre excelle dans l’écriture de grand roman d’aventure populaire. Son roman est plein de rebondissements qui tiennent en haleine. Mais alors que dans ce type de roman plus classique, les évènements tournent à l’avantage des protagonistes, ici ils s’acharnent sur eux, les rendant plus vulnérables, plus près de nous. Ce qui rend ce roman épique mais moderne.

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  • J’ai découvert Pierre Lemaitre avec Au revoir là-haut. J’ai alors tellement apprécié que j’ai cherché à découvrir ses précédents romans, que j’ai tout autant appréciés. Depuis, c’est un auteur que je suis avec beaucoup de plaisir.

    Avec Le grand monde, j’ai découvert la famille Pelletier, des...
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    J’ai découvert Pierre Lemaitre avec Au revoir là-haut. J’ai alors tellement apprécié que j’ai cherché à découvrir ses précédents romans, que j’ai tout autant appréciés. Depuis, c’est un auteur que je suis avec beaucoup de plaisir.

    Avec Le grand monde, j’ai découvert la famille Pelletier, des Français expatriés au Liban. Et dès les premières pages, me voilà embarquée comme Pierre Lemaitre sait le faire, dans une scène digne du cinéma. Je visualise une procession familiale dans les rues de Beyrouth,
    où se présente tour à tour chaque membre des Pelletier, père, mère et les 4 enfants, sans oublier la belle-fille. Tout ce petit monde se dirige vers la savonnerie, entreprise familiale et grande fierté de Louis, le patriarche.

    L’auteur met en scène des personnages remarquables chacun à leur manière : Angèle, la mère, femme aux apparences fragiles mais qui mène sa famille en maître, Jean, le fils aîné, le bon à rien sans personnalité et son épouse Geneviève, la chipie bête et méchante, la femme castratrice, puis François, le second fils qui se rêve journaliste dans un grand journal parisien, puis Etienne, le rêveur hypersensible et homosexuel, et enfin, Hélène la petite dernière, étouffée par ses parents, qui ne rêve que de liberté.

    Année 1948, de Beyrouth à Saïgon en passant par Paris, nous évoluons avec les personnages dans leur parcours personnel, jusqu’à l’instant où la vie les fait se croiser, où les destins s’entremêlent avec des personnages que l’on a déjà croisés quelque part. L’auteur fait revivre toute une époque que l’on évoque peu, celle de l’après-guerre (la deuxième mondiale), les années de la reconstruction, le début des trente glorieuses, les événements d’Indochine, les débuts de la grande presse ...

    Quel talent pour l’intrigue, quel talent pour dépeindre une époque et la petite histoire qui va avec, quelle verve dans l’écriture, quel humour aussi en demi-ton, quelle subtilité dans l’évocation de sujets graves comme la colonisation, la guerre d’Indochine, le Viet-Minh, les profiteurs-escrocs qui détournent sans remord l’argent public, la folie meurtrière, la manipulation perverse que peut exercer un individu sur un autre, quel foisonnement de sujets.
    Pourtant, pas de longueurs, pas d’ennui, mais un récit tourbillonnant où tous les ressorts de l’intrigue sont maîtrisés.

    Le grand monde est le premier volet d’une trilogie, quel bonheur de lecture encore en perspective !

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  • « Le Grand Monde » de Pierre Lemaitre est une saga familiale comme je les aime : des secrets de famille, un peu d’amour, une touche de haine, beaucoup d’arnaques et même quelques meurtres.

    Pierre Lemaitre est vraiment un conteur hors pair. Ce premier volume de sa nouvelle suite romanesque...
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    « Le Grand Monde » de Pierre Lemaitre est une saga familiale comme je les aime : des secrets de famille, un peu d’amour, une touche de haine, beaucoup d’arnaques et même quelques meurtres.

    Pierre Lemaitre est vraiment un conteur hors pair. Ce premier volume de sa nouvelle suite romanesque « Les Années glorieuses » est une réussite et j’ai hâte de lire la suite…

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  • C'est le premier livre que je découvre de cet auteur.
    J'ai beaucoup aimé car c'est un bon roman à emporter en vacances.
    Les personnages sont attachants, le rythme rapide et on a très envie de découvrir la suite !
    On découvre également le contexte historique et notamment en Indochine et ces...
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    C'est le premier livre que je découvre de cet auteur.
    J'ai beaucoup aimé car c'est un bon roman à emporter en vacances.
    Les personnages sont attachants, le rythme rapide et on a très envie de découvrir la suite !
    On découvre également le contexte historique et notamment en Indochine et ces histoires de conversions piastre/franc que j'ignorais totalement.
    A conseiller pour passer un agréablement moment.

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  • Encore une réussite ! Les 750 pages de la version poche se lisent à vive allure avec plaisir !

    Encore une réussite ! Les 750 pages de la version poche se lisent à vive allure avec plaisir !

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  • Celles et ceux qui me suivent savent combien j’admire le talent d’écrivain de Pierre Lemaitre… Avec lui, j’ai signé un pacte de lecture sur le long terme et je suis toujours enthousiasmée par ses livres.
    Le grand Monde ne déroge pas à cette règle tacite : j’ai adoré !

    Une fresque familiale...
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    Celles et ceux qui me suivent savent combien j’admire le talent d’écrivain de Pierre Lemaitre… Avec lui, j’ai signé un pacte de lecture sur le long terme et je suis toujours enthousiasmée par ses livres.
    Le grand Monde ne déroge pas à cette règle tacite : j’ai adoré !

    Une fresque familiale et historique où les personnages sont confrontés à l’Histoire et s’en sortent plus ou moins bien, comme ils le peuvent, à partie de 1948 au Liban, au Vietnam, en France…
    Une famille à l’heure où les enfants, adultes ou adolescents quittent le nid et volent de leurs propres ailes… Les Pelletier.
    Étienne part en Indochine, sur les traces de son amant, incorporé dans l’armée française, dont il est sans nouvelles… Malgré lui, il devient lanceur d’alerte en découvrant un trafic de piastres qui profite à beaucoup de monde.
    Les autres partent pour Paris… Jean, surnommé Bouboule, se révélant incapable de prendre la succession de son père à la tête de la savonnerie familiale, devient représentant de commerce. Son épouse, Geneviève, a des rêves de grandeur. François ambitionne de devenir journaliste et Hélène rêve d’émancipation et de liberté…

    Encore une fois, je salue l’immense travail de recherche de l’auteur pour coller à l’actualité de l’époque, nous faire vivre la guerre d’Indochine, la rationnement en France, les tenants et aboutissants d’une actualité vivante et immersive.
    Et puis, il y a le talent de conteur de Pierre Lemaitre, l’enchainement des péripéties, l’art de mêler l’horreur des tortures Viêt-Minh, l’émotion des histoires d’amour, la dérision et le cynisme autour du tueur en série, le côté théâtral des dialogues, l’exotisme… On ne s’ennuie jamais au gré de l’alternance des points de vue et des parcours.
    L’écriture est polyphonique, travaillée, maitrisée, sans bavure. Mêmes les titres de chapitres sont savoureux. Pierre Lemaitre a un don pour les expressions percutantes, les détails insolites, les descriptions très visuelles

    Nous voyons évoluer une belle galerie de personnages dont le lien avec la trilogie des Enfants du désastre arrive assez tard dans le roman, à un moment où l’écheveau est particulièrement emmêlé. Les psychologies sont complexes, profondément humaines, crédibles car ambivalentes.

    La version audio, chez Audiolib, lue par l’auteur, est une réussite, comme toujours. J’ai eu l’occasion, il y a quelques années, de rencontrer Pierre Lemaitre et d’échanger avec lui, justement, sur ce que doit être et ne pas être une lecture pour livre-audio et je partage entièrement son point de vue sur le sujet et apprécie toujours le rendu de ses performances.

    Encore une fois, un excellent ressenti.

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  • Dans ce roman, on est en 1948 à Beyrouth et surtout à Saïgon .
    Les parents vivent à Beyrouth, on se demande pourquoi; et la génération suivante soit 4 enfants s'invente de nouvelles vies. Bien sur ils sont bien différents les uns des autres. , ils s'essaient à des projets que le contexte des...
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    Dans ce roman, on est en 1948 à Beyrouth et surtout à Saïgon .
    Les parents vivent à Beyrouth, on se demande pourquoi; et la génération suivante soit 4 enfants s'invente de nouvelles vies. Bien sur ils sont bien différents les uns des autres. , ils s'essaient à des projets que le contexte des "30 glorieuses" leur permet. Tout y est dit sur ce contexte, et tout est bien documenté. en particulier, le projet d'Etienne a Saïgon est très fouillé.
    C'est un roman très riche qui se lit comme un polar.
    A noter que l'on y retrouve une allusion au roman "au revoir Là haut" lorsqu'on découvre le passé des parents. C'est un roman que j'ai beaucoup apprécié.

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