Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L'affaire Laetitia Toureaux : d'après l'histoire vraie du premier assassinat perpétré dans le métro parisien.
Le 16 mai 1937, dans le métro, porte de Charenton, Laetitia Toureaux, jeune veuve d'origine italienne, prend place dans le wagon central de la rame. Il est désert. Elle est seule, assise dans le sens de la marche. Une station plus loin, on la retrouve assassinée. Mais que faisait en première classe une ouvrière qui emballait des boîtes de cirage à Saint-Ouen ? Laetitia avait de multiples vies : originaire du Val d'Aoste, elle est venue enfant en France avec sa mère et ses frères et soeur. Cette jeune Italienne semblait porter en elle de troubles secrets : elle fréquentait le milieu interlope de la Cagoule, proche du grand banditisme et du fascisme mussolinien.
Crime passionnel, crime politique, c'est le roman noir d'une époque qui se joue dans sa courte existence.
Le Crime du Métro a été publié en 2018 par Cap Béar Editions puis en format poche en janvier 2022 par les éditions 10/18. Le style est vif, sublimé par des phrases courtes. L'intrigue est construite d'après l'histoire vraie du premier meurtre commis dans le métro parisien.
Thème: l'affaire Laetitia Toureaux qui a défrayé la chronique des faits divers en 1937, d'une part pour sa proximité avec les milieux fascistes italiens et l'extrême-droite, d'autre part parce que, malgré diverses pistes, le meurtrier ne fut jamais identifié.
Le 16 mai 1937, dans le métro, porte de Charenton, Laetitia Toureaux, jeune veuve d'origine italienne, prend place dans le wagon central de la rame. Il est désert. Elle est seule, assise dans le sens de la marche. Une station plus loin, on la retrouve assassinée. Mais que faisait en première classe une ouvrière qui emballait des boîtes de cirage à Saint-Ouen ? L'enquête révélera que Laetitia avait de multiples vies : originaire du Val d'Aoste, elle était venue enfant en France avec sa mère et ses frères et sœur, laissant leur père sur place. Cette jeune Italienne semblait porter en elle de troubles secrets : elle fréquentait le milieu interlope de la Cagoule, proche du grand banditisme et du fascisme mussolinien.
Au vu de ces éléments, plusieurs mobiles se dessinent: crime passionnel? En rapport avec son activité politique consistant à identifier les antifascistes italiens sur le territoire français? Ou la surveillance de syndicalistes à l'usine Maxi, située à Saint-Ouen, où la jeune femme travaille sous couverture?
Le roman commence deux mois avant le meurtre. L'auteur nous mène dans sa reconstitution des faits et gestes des différents protagonistes. Chacun de ces fils se déroulent parallèlement aux autres jusqu'au meurtre.
Lætitia-Marie-Joséphine, dite Yolande, est la fille d'un cultivateur italien, émigrée en France avec sa mère et ses trois frères et sœur. Elle se marie en 1930 avec Jules Toureaux, potier en étain repoussé, qui mourra de la tuberculose en 1935. Elle est naturalisée française par ce mariage.
En 1937, elle est ouvrière dans une firme industrielle de Saint-Ouen, spécialisée dans la fabrication de cirage. « Ouvrière modèle et serviable » pour ses camarades d'usine, elle est en fait chargée par le patronat de les espionner.
Elle sort dans les bals et les guinguettes, et tient le vestiaire de l'As de Cœur (un bal musette situé rue des Vertus). Ses deux amants du moment sont " militaires sur des sites sensibles, l'un sur la ligne Maginot, l'autre au port de Toulon ".
Lætitia Toureaux est retrouvée assassinée à Paris à la station de métro Porte Dorée le dimanche 16 mai 1937. Un des passagers du métro, un médecin militaire, la découvre écroulée sur son siège de première classe, un couteau à cran d'arrêt de type Laguiole planté dans le cou.
Entre fiction et réalité, Le Crime du Métro se lit comme un roman policier dans lequel on suit pas à pas la reconstitution des faits comme dans une chronique judiciaire. Avec minutie et passion, Christian di Scipio nous apprend à connaître Laetitia, à la comprendre, à l'apprécier. Nous laissant sur notre faim, taraudé par cette question qui vraisemblablement restera sans réponse, sauf rebondissement tardif: qui l'a assassinée dans le métro ce dimanche de printemps? Et pourquoi?
En ce dimanche de Pentecôte 1937, une jeune femme est retrouvée morte assassinée dans une rame de métro. C’est la première fois qu’en France un meurtre est commis sur le réseau de transport parisien.
Dès les premières heures de la découverte, la presse et les Français vont se passionner pour ce fait divers où les indices semblent inexistants.
Est-ce que la victime, Laetitia Toureaux, une jeune veuve d’origine italienne connaissait son agresseur ? Si c’est le cas est-ce que cela pourrait être l’œuvre d’un amant éconduit ou est-ce que cela a un lien avec ses activités professionnelles et secrètes ? Voici de nombreuses questions qui vont rester en suspend…
Christian Di Scipio, conférencier et chroniqueur, revient sur ce fait divers qui, à l’époque a défrayé la chronique en nous offrant un roman retraçant de manière romancée les vies de Laetitia Toureaux, cette Italienne travaillant pour différentes causes… De sa plume, il nous fait revivre les derniers mois vécus par la jeune veuve, et ce, grâce à un important travail de recherche dont les sources sont disponibles dans une bibliographie à la fin de l’ouvrage.
Plus qu’un simple fait divers, l'affaire Laetitia Toureaux nous emmène à la découverte des enjeux politiques et diplomatiques d’une Europe aux portes de la Seconde Guerre mondiale...
"Le 16 mai 1937, dans le métro, porte de Charenton, Laetitia Toureaux, jeune veuve d'origine italienne, prend place dans le wagon central de la rame. Il est désert. Elle est seule, assise dans le sens de la marche. Une station plus loin, on la retrouve assassinée."
Premier crime du Métro parisien et crime “parfait”, il n’est toujours pas résolu et ne le sera probablement jamais !
En se basant sur tout ce qui est connu, l’auteur a écrit un roman tout à la fois policier et d’espionnage sur la vie de Laetitia Toureaux, ses engagements politiques, ses sympathies d’extrême-droite mais il n’a pas oublié ce qui était la vie parisienne à cette époque !
Les Apaches foisonnaient alors virevoltant autour de chefs de bandes et Christian Di Scipio les a parfaitement dépeints. Les secrets, les faux-semblants, la vie de l’entre-deux guerres alors que montait le fascisme et que la plupart des nations fermaient les yeux !
L'auteur est professeur d’Histoire, journaliste et conférencier sur le thème des faits divers mais il a su mêler l'imaginaire, avec le personnage du jeune médecin, et la réalité dans un roman noir sans temps mort, captivant et agréable à lire.
J’aurais plaisir à lire d’autres romans noirs de sa plume !
#LeCrimeduMetro #NetGalleyFrance
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