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Tout juste promu capitaine, Edmond Dantès rentre à Marseille pour y épouser la belle Mercédès. Mais trois amis jaloux fomentent un plan... qui le conduit en prison à perpétuité. Il parvient à s'évader, détenteur du secret de son voisin de cellule, l'abbé Faria, qui lui a confié l'emplacement d'un trésor. Richissime et libre, il prend l'identité du Comte de Monte-Cristo et organise sa vengeance...
L'histoire se présente en deux volumes, j'aime les coups de crayons de l'illustrateur que je trouve assez vintage dans les traits et les couleurs, j'adore. On a aussi une impression de sévérité des personnages. Pour l'histoire pas de grosse surprises, elle reste fidèle à l'œuvre de Dumas.
Le Comte de Monte-Cristo, un livre qui fait partie de mon panthéon du 19e siècle avec Au Bonheur des dames et Les mystères de Paris. Des romans qui m’ont marquée à leur première lecture et qui continuent à m’accompagner.
Mais je dois reconnaître que ce n’est toujours aisé que de se plonger dans de tels classiques. Par manque de temps ou par peur du côté suranné de l’écriture ou de l’histoire.
Tout d’abord publié en feuilleton entre 1844 et 1846, Le Comte de Monte-Cristo fait donc l’objet d’une version graphique en deux tomes chez Delcourt dans la collection Ex-Libris, qui adapte des classiques de la littérature française ou étrangère. Elle est signée Patrick Mallet (adaptation), Bruno Loth (dessin) et Corentin Loth (couleur).
Ce récit est porté par l'implacable volonté de vengeance de son héros Edmond Dantès, emprisonné à tort au château d’If, suite à une dénonciation anonyme pour participation à un complot bonapartiste contre le régime de Louis XVIII.
S'ensuit un emprisonnement de quatorze ans qui va permettre à celui devenu le Comte de Monte-Cristo de comprendre les rouages de cette machination, afin de mieux organiser la déchéance de ses responsables.
L’histoire court sur près de 1500 pages selon les éditions. Il devenait donc une gageure certaine de devoir se limiter à deux tomes de 56 pages pour retrouver l’essence et l’essentiel du roman. Quel fut donc mon plaisir de découvrir que cette adaptation répondait à mon cahier des charges !
Le cadre historique est parfaitement bien retranscrit et permet de s’y retrouver facilement parmi les alternances de régimes qui émaillèrent cette époque.
Edmond Dantès devait subir cette évolution à la fois physique, mais surtout dans son caractère, pour mener à bien sa mission, quelles que soient ses identités empruntées, le Comte de Monte-Cristo, l’Abbé Busoni ou Lord Wilmore.
Il ressort de cette lecture l’impression que cette bande dessinée a été construite pour être la plus fidèle possible au roman d’origine. Bien qu’elle ne puisse, bien évidemment, pas contenir la totalité des scènes qui s’y déroulent.
Alors, aucune hésitation à aller, par ce biais, à la rencontre de cet énigmatique Comte de Monte-Cristo.
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