Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Une BD témoignage à propos de la répression de l’homosexualité via le Paragraphe 175 du code pénal allemand par les nazis… et après.
L’histoire d’Andréas prisonnier des camps dès 1937 pour homosexualité.
Je n’ai pas l’habitude de raconter un livre dans mes petites bafouilles, les résumés se trouvent aisément sur internet.
Voici plutôt mes impressions :
Triangle Rose est une BD émouvante et instructive : la rencontre entre Andréas et son arrière petit-fils ouvre et clôt le récit que jamais Andréas n’a livré.
Je me permets de dire jamais car, à la lecture, j’ai eu l’impression qu’entre la page 12 et la page 142, l’aïeul ne livrait pas son récit, il se remémorait ses souvenirs douloureux.
Michel Dufranne, scénariste, Milorad Vicanovic, dessinateur et Christian Lerolle, coloriste ont construit un album soigné, du scénario à la colorisation tout concourt à nous instruire à propos des faits auxquels Andréas a été confronté.
La couleur sert la rencontre entre Andréas, son arrière petit-fils et ses copains.
Un sépia et un gris sont des couleurs qui conviennent pour le récit de ces sombres années.
Le dessin de Vicanovic est précis, cernant chaque ambiance, chaque décor d’un trait expressif.
Cet ouvrage est une excellente BD pour découvrir ce sujet. Et pour partager vos découvertes n’hésitez pas à le laisser traîner sur bien des bibliothèques ou à lui faire parcourir le monde comme livre voyageur.
« Bruxelles est peut-être une métropole négligée et crasseuse avec beaucoup trop de circulation et une architecture dépourvue d'esprit, si ce n'est celui de l'avidité et du mépris, mais la lueur gris perle d'un soir de septembre peut transformer certains recoins de la ville en fantasme douillet ». (Extrait de Paint it, black de Bob van Laerhoven, p. 240).
Sous la direction de Michel Dufranne, scénariste de bande dessinée, critique littéraire mais aussi spécialiste « Mauvais Genres » pour la RTBF, Bruxelles ma belle se drape de noir le temps d'une mise en scène.
Qu'ils soient bruxellois de naissance, d'adoption, ou bruxellois de coeur, les treize auteurs de ce recueil ont relevé le défi de main de maître. Chacun avec son propre style, sa propre plume, nous fait redécouvrir certains quartiers de Bruxelles…… Que ce soit au coeur du Palais de justice, des Marolles, du Parvis de Saint Gilles, de la rue de Flandre, de Matongé, de la Gare centrale, de la Place du Jeu de Balle, de la rue d' Aerschot, des abattoirs d'Anderlecht, du boulevard Reyers, d'Ixelles, du Parc de Forest ou encore de Woluwé Saint Lambert, les auteurs nous accompagnent pour une plongée en eaux troubles. Il faut dire que les lieux s'y prêtent à la perfection.
Sous couvert de fiction, ces treize nouvelles abordent des thèmes qui défrayent régulièrement l'actualité: prostitution, immigration, religion, drogue, OGMs,… ou se basent aussi sur des affaires criminelles qui ont secoué la Belgique des années 80 et 90.
Si dans notre pays, le surréalisme et la dérision sont un art de vivre que nous revendiquons haut et fort, ceux-ci ont également leur place dans ce melting pot bruxellois.
« Bruxelles Noir », treizième ouvrage des éditions Asphalte dans la collection « Une ville – Une anthologie » n'a certes pas à rougir des précédentes éditions comme « Londres Noir » ou « Washington Noir ». Il confirme le talent d'auteurs déjà bien établis tels que Barbara Abel, Nadine Monfils, Ayerdhal, Paul Colize, ou encore Patrick Delperdange, et nous permet de découvrir d'autres plumes qui mériteraient toute notre attention.
« Bruxelles Noir », carte de visite de notre littérature de « mauvais » genre, rend un bel hommage au polar « Made in Belgium », pardon, au polar « Made in Brussels ».
« Bruxelles Noir » de Michel Dufranne, paru aux Editions Asphalte, Avril 2015.
Avec des textes inédits de Barbara Abel, Ayerdhal, Émilie de Béco, Paul Colize, Jean-Luc Cornette, Patrick Delperdange, Sara Doke, Kenan Görgün, Edgar Kosma, Katia Lanero Zamora, Nadine Monfils, Alfredo Noriega, Bob van Laerhoven
J'ai découvert cette BD par le plus grand hasard en flanant à la médiathèque, le titre et la couverture m'ont convaincu que c'était pour moi !
Je dis ça mais je ne suis pas une féministe loin de là, même si j'admire ce qu'elles font ! Ici on suit Apolline qui devient une Femen....
J'ai adoré les dessins, le travai sur le scénario mais je suis déçue par la fin !
J'aurais aimé en voir plus, que tout soit mieux décrit et pas seulement survolé !
Bonne lecture
Cette anthologie de nouvelles permet d’une part de découvrir plusieurs facettes de Bruxelles (que je ne connais pas en vrai) à travers plusieurs auteurs donc plusieurs styles d’écriture. Je connaissais l’écriture d’une auteure et deux auteurs de noms et j’avoue que pour le reste c’était total découverte. Il s’agit de textes inédits donc un petit plus pour les fans de ces auteurs.
Michel Dufranne à choisi de classer, les nouvelles en trois parties, la petite carte en début de volume est très importante !
En fin de volume il y a une play list des titres de musique proposés par les auteurs, c’est le petit plus qui fini de nous plonger dans l’ambiance.
Le petit glossaire Bruxellier et une petite biographie des auteurs complète le volume.
Comme tout recueil de nouvelle c’est difficile de parler de chaque nouvelle, comme nous avons à faire avec différents auteurs cela complique la chose.
Il y a de l’humour noir et des situations glauques. Certaines mon fait sourire et d’autre glousser, oui certaines situations absurdes, caricaturales ou décalées. Amateurs de polars vous allez vous régaler.
Maintenant que j’ai terminé la lecture d’une part j’ai bien accroché sur certains auteurs et je pense aller explorer leur univers et d’autre part j’ai bien envie d’essayer d’autres titres de cette collection.
Le jour où j’irais à Bruxelles je n’aurais un regard neutre.
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