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Scaphandres de 100 kg, passages dans une centrifugeuse, exercices en apesanteur... alors qu'il a passé les épreuves les plus éreintantes et qu'il s'entraîne sur un banal tapis roulant, Nils, jeune cosmonaute d'avenir, perd connaissance : crise cardiaque. C'est sans appel, Nils ne partira pas dans l'espace et ne sera jamais cosmonaute. Il ne lui reste plus que ses souvenirs, son rêve envolé d'espace et de gloire et...
Son blouson que son instructeur de la Cité des étoiles lui a laissé. Seul dans Moscou, désespéré, sans argent et sans ses papiers (qu'on lui a volés), il rencontre Olga, une sans-abri illuminée, passionnée de conquête spatiale. A la vue de son blouson, Olga est persuadée qu'il est Youri Gagarine. Nils ne la détrompe pas, car Olga possède une vieille Traban qui pourrait bien l'aider à assister au départ de "sa" fusée.
Poursuivis par la police suite au meurtre accidentel d'une prostituée, Nils et Olga roulent à travers la Russie pour atteindre le cosmodrome. Y seront-ils à temps pour voir décoller la fusée de Nils ?
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
C’est quand même difficile de pleinement apprécier une BD quand on n’accroche pas vraiment au dessin… Et ce, même si le scénario est béton… En l’occurrence, ici, je ne trouve pas spécialement que le scénario soit béton… Si le postulat de départ est intéressant, le déroulé de l’histoire est un peu trop plat à mon goût. Il n’y a pas de grande tension dramatique et même si le chemin de nos deux protagonistes est semé de petites embuches, ils les règlent à peu près systématiquement de manière plus ou moins violente. J’ai été plus touché par les quelques petites séquences dénonçant certains dysfonctionnements de nos sociétés, comme la corruption dans la police, le traitement des prostituées ou encore la place des femmes.
Et puis… il y a le dessin. En fait, ce sont surtout les visages des personnages qui me gênent. Les traits sont hyper présents et outre que ça les rend très anguleux, les expressions sont également souvent assez agressives. Résultat, on a parfois du mal à éprouver de la sympathie pour eux et, plus simplement, à s’identifier. Après, ça reste tout de même de l’aquarelle, avec toute la poésie que cela peut impliquer, et les décors sont de facture tout à fait honorable.
Mais bon, j’ai du mal avec le scénar ET avec le dessin. On va dire que ça simplifie un peu les choses, non ?
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