Alors que Noël approche, faites le plein de conseils littéraires !
Adélaïde vient de rompre, après des années de vie commune. Alors qu'elle s'élance sur le marché de l'amour, elle découvre avec effroi qu'avoir quarante-six ans est un puissant facteur de décote à la bourse des sentiments. Obnubilée par l'idée de rencontrer un homme et de l'épouser au plus vite, elle culpabilise de ne pas gérer sa solitude comme une vraie féministe le devrait. Entourée de ses amies elles-mêmes empêtrées dans leur crise existentielle, elle tente d'apprivoiser le célibat, tout en effectuant au mieux son travail dans une grande maison d'édition. En seconde partie de vie, une femme seule fait ce qu'elle peut. Les statistiques tournent dans sa tête et ne parlent pas en sa faveur : « Il y a plus de femmes que d'hommes, et ils meurent en premier. » À l'heure de #metoo, Chloé Delaume écrit un roman drôle, poignant, et porté par une écriture magnifique.
Alors que Noël approche, faites le plein de conseils littéraires !
Déception !
Après des années de vie commune, Adélaïde 46 ans, attachée de presse dans une maison d'édition, vient de rompre et se retrouve sur le "cruel" marché des célibataires !
Ayant lu de très nombreux retours positifs, je me suis plongée avec plaisir dans cette histoire.....Et c'est la déception, malgré une histoire sympathique, beaucoup trop de clichés pour moi. J'ai vraiment été gênée par le côté obsessionnel de la recherche d’un homme, le côté désespéré.
Néanmoins, l'histoire se lit bien, elle est parfois même drôle avec une belle mise en avant de l'amitié et les réalités du monde de l'édition.
Adélaïde a quarante six ans. Elle vient de divorcer et se retrouve célibataire dans son petit appartement parisien. Très vite elle n’a qu’une idée en tête : retrouver un mari. Pas une aventure, une relation où chacun garde son indépendance, non un mari !
Sauf qu’à quarante six ans, entre un boulot dans l’édition dans lequel elle plonge inexorablement pour tenter d’oublier le désespoir d’être seule et le fait qu’elle a le sentiment d’avoir passé l’âge limite au delà duquel les hommes ne lui accordent plus l’attention qu’elle mérite, elle sombre.
Et nous avec. C’est supposé être drôle ? J’ai trouvé cela d’une platitude sans nom et bourré de clichés. Les copines : la féministe lesbienne, la mère de famille débordée et une autrice qui écrit des poèmes plus noirs et plombants les uns que les autres. Le travail : une grande maison d’édition qui succombe aux sirènes du capitalisme et de la culture de masse. Ah j’allais oublier : ne trouvant pas d’homme à qui se raccrocher, elle prend un chat.
L’écriture aurait pu sauver cette histoire caricaturale, mais là aussi je suis restée hermétique à la lecture de ce qui s’avérait être « drôle et poignant ». A aucun moment je n’ai réussi à ressentir quoi que ce soit pour cette femme (encore moins pour ses copines) ennuyeuse et si superficielle.
Bref, je suis totalement passée à côté !
Les plus de ce livre: Le style de l’auteur est très riche: beaucoup de vocabulaire, il faut parfois un dictionnaire. Les phrases sont ciselées.
La description du personnage , pleine de contradictions : elle attire l’empathie mais agace aussi.
L’analyse de la solitude à laquelle se confrontent beaucoup de personnes, en particulier les femmes avec l’avancée en âge.
La fin est laissée au choix du lecteur.
Le cœur synthétique raconte l’histoire de femmes et plus particulièrement de la narratrice, Adélaïde, quadragénaire qui, suite à une rupture, se retrouve à chercher l’amour. Les hommes on ne les voit qu’à travers le prisme du regard féminin, c’est drôle et frôle parfois le pathétique.
Avec beaucoup d’empathie et de dérision, l’auteure nous conte l’histoire de son double, sa déprime et ses peines. Cette femme qui redoute la solitude et la vieillesse qui s’approche m’a touchée.
C’est une histoire qui semble légère mais qui pose un certain nombre de questions dont celle de l’indépendance sentimentale des femmes et du potentat des hommes.
« C’est l’histoire d’une fleur bleue coincée entre deux pages… C’est l’histoire d’une solitude qui se conjugue pour survivre » Au vu du nombre de femmes célibataires après un certain âge c’est l’histoire de nombres d’entre elles, une histoire bien ancrée dans le monde moderne et citadin, une histoire qui fait sourire ou grincer des dents.
Le style est fluide, les phrases sont incisives, elles savent aussi se faire poétiques.
Chloé Delaume a réussi un roman jubilatoire et doux-amer sans tomber dans la rancœur et l’amertume.
voici la vision de Chloé Delaume sur la vie de couple, en quête (ou enquête ?) d'un nouvel amour... dans son dernier livre: "Le cœur synthétique" aux @editionsduseuil
Ce titre me fait penser au cycle synthétique d'une machine à laver et par association d'idée à la CHANSON de Souchon "l'amour à la machine"...
Prix Médicis, invitée sur le plateau de lagrandelibrairie j ai été saisie par la personnalité de l'auteure sans émotion apparente, sans sourciller ni battement de cils, étonnante, magnétique... signes de timidité ? ou d'ennui Lolll.... du coup j'ai eu envie de lire son roman encore davantage, curieuse de savoir si il est un peu autobiographique et en savoir un peu plus sur elle et son écriture?
Ou pas du tout? Comment le savoir? Qu'importe pourvu qu'on ait l'ivresse! Alors me voici plongée dans la vie d'Adelaide. Fraîchement séparée et installée dans un petit 2P à Paris, elle doit se faire à son nouvel espace étriqué "Ce n'est que transitoire et au moins j'ai la paix".
Elle travaille dans l'édition, attachée de presse, passionnée a priori, en vadrouille avec des auteurs à bichonner, mais "... souvent ne sait plus qui elle est, ni parfois ce qu'elle pense, à force d'être devenue, tout le temps, la voix des autres."
va-t-elle en profiter pour se retrouver elle-même ?
Non, toute l'intention du livre est de narrer son parcours pour retrouver l'amour.... A 46 ans cela risque d'être mission compliquée! Dès les premières pages je sens le personnage à mille lieux de moi : capable de passer une soirée dans un club privé, seule, dans l'espoir de se faire accoster par des hommes.... Intéressée un peu aussi peut-être.
Je sens que ça va être drôle!
Et son écriture est agréable, c'est vrai.
A très vite pour une chronique complète quand je l'aurais fini!
Bonne lecture à vous on se retrouve sur mon Insta EMMANUELLEM06
Adélaïde n’a rien vu venir. Mais à quarante six ans, après une rupture amoureuse, elle découvre que sur le marché de la séduction, les années entrainent une décote rédhibitoire. Et pourtant entre la solitude peuplée des amies de toujours et la traque du prince charmant, le choix n’est pas cornélien. Il faudra donc un cortège de déceptions et de désillusions pour que cessent les parades amoureuses.
Adélaïde travaille dans une maison d’édition et c’est donc l’envers de ce décor que l’on découvre comme l’autre volet de la vie de l’héroïne. Intrigues, manipulations, exercice abusif de pouvoir, comme un peu partout, le milieu professionnel constitue un terreau fertile pour toutes les manigances et les luttes intestines. L’auteur dresse un portrait assez chargé de l’univers éditorial.
C’est écrit avec beaucoup d’humour et d’autodérision, surtout en ce qui concerne la première partie. La lecture en est ainsi très agréable et facile.
Mais en filigrane apparait l’importance de l’amitié, de la sororité, seules bouées de sauvetage et refuge sûr pour les femmes quel que soit leur âge. Les impératifs de la séduction ne sont finalement qu’un épisode dans la vie d’une femme qui ne trouvera de salut que dans les relations fortes et intemporelles avec ses comparses féminines.
Belle écriture et sujet fort, couronné par le prix Médicis 2020.
Adélaïde a quitté son mari.
A 46 ans elle se retrouve seule et se cherche désespérément un nouveau mari.
Elle est agent de presse dans une maison d’édition.
Heureusement que dans sa détresse, elle est entourée d’amies sûres.
D’emblée, Adélaïde m’a été antipathique.
Egoïste, égocentrique, nombriliste, parisienne à l’extrême….
Féministe, je ne trouve pas qu’elle serve la cause des femmes.
Le monde de l’édition où elle travaille n’a rien d’enthousiasmant.
Il est décrit comme un véritable panier de crabes, chose que l’on n’ignore pas totalement d’ailleurs.
L’histoire donc ne m’a pas séduite.
Le style quant à lui n’est pas inintéressant. Il y a quelques belles tournures de phrases, mais qui manquent de naturel, font un peu plaquées, too much.
Bref, je ne suis pas séduite par ce roman auquel je n’aurais pas attribué le prix Femina.
Le cœur synthétique est un roman d'autofiction, largement inspiré du vécu de Chloé Delaume et de ses copines. Il décrit l'angoisse d’une quadragénaire célibataire rongée par la peur de la solitude. Alors quitter son mari et une certaine sécurité sentimentale et matérielle est-ce si aisé pour une femme ?
Le cœur synthétique c'est l'histoire d'Adélaïde, attachée de presse dans une maison d'édition, qui se retrouve soudain sur le marché de l'amour à la suite de son divorce. Très vite, elle se rend compte qu'à la quarantaine bien tapée, une femme seule n'intéresse plus beaucoup les hommes. Elle vaut autant qu'un chômeur de son âge sur le marché de l'emploi, c'est dire ! Dès lors, comment assumer en bonne féministe son indépendance et son célibat quand on ne supporte pas la solitude ?
Heureusement Adélaïde sait qu'elle peut compter sur ses quatre amies pour mettre en place tous les stratagèmes possibles voire, invoquer les déesses de l'amour. Grâce à elles, elle va rencontrer un homme. Peu convaincue par cette histoire, elle va de nouveau goûter au célibat, tenter d'apprivoiser ses contradictions, de résister à la pression sociale, apprendre à se suffire à elle-même et tenir tête à cette société patriarcale dominée par le sexe masculin y compris dans le milieu professionnel. Finalement Adélaïde n'est pas seule, elle a ses amies et son chat. Et puis prendre soin les unes des autres, c'est déjà de l'amour.
À travers ce roman drôle, caustique et il est vrai, tellement contemporain, Chloé Delaume tente de déconstruire toutes les représentations d'une vie réussie. Elle dédramatise le célibat des femmes, ouvre le champ des possibles, loue la sororité et redonne confiance à la gent féminine. Au passage, elle égratigne le milieu de l'édition qui a tendance à privilégier l'économique plutôt que le qualitatif. Le cœur synthétique est une satire sociale réjouissante à l’écriture ciselée. Et cerise sur le gâteau, le lecteur a le choix de la fin.
Alors que vous soyez célibataire ou pas, Le cœur synthétique de Chloé Delaume est à lire pour le plaisir et son côté très XVIIIème siècle. Une vraie comédie humaine !
https://the-fab-blog.blogspot.com/2020/11/mon-avis-sur-le-cur-synthetique-de.html
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