"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
17 mars 2003. « Imagine qu'il n'y ait pas de paradis, pas d'enfer au-dessus de nous, seulement le ciel ».
C'est en écoutant la chanson de John Lennon que Bernar Yslaire imagine la rencontre de Jules Engel Stern et Fadya dans une chambre du Hilton, à Bruxelles, 3 jours avant le début de la guerre en Irak. Le temps d'une histoire d'amour improbable, le temps d'une guerre réelle. À l'instar de Yoko Ono et John Lennon en 1971, manifestant nus pour la paix en pleine guerre du Vietnam, Bernar Yslaire organise le huis clos violent, cru et amoureux de deux êtres déracinés, de deux cultures, de deux vies que l'actualité semble éternellement opposer. Un fantôme de la Shoah, et une beurette voilée de Schaarbeek, s'étreignent au 25e étage du Hilton, face aux images authentiques des journaux télévisés de 2003, face au ciel changeant au-dessus de Bruxelles, et nous interrogent : L'amour est-il plus obscène que la mort ?
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