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Par une froide matinée d'hiver, dans un petit village du nord de la Suède, le silence est total. Les cheminées ne fument plus et le vent glacial porte une odeur de sang. Dix-neuf personnes, toutes membres de la famille Andrén, ont été massacrées à l'arme blanche. L'acte d'un déséquilibré ? La juge Roslin n'y croit pas, et le ruban rouge retrouvé sur le lieu du crime la conduit sur les traces d'un puissant homme d'affaires chinois, dont l'ancêtre aurait été maltraité par un membre du clan Andrén. Simple coïncidence ?
Dix-neuf personnes sont assassinées à l'arme blanche dans un village très reculé de Suède. Aucun indice, seul un étrange bout de ruban rouge. Pourquoi tuer ces dix-neuf personnes dont un enfant et laisser les trois autres habitants du village en vie ?
Birgitta Roslin, juge dans le sud du pays et vaguement parente avec des victimes décide de mener sa propre enquête qui la mène jusqu'à Pékin sur la trace des héritiers des émigrés du siècle dernier.
Birgitta fut, dans sa jeunesse, avec l'une de ses amies avec la quelle elle se rendra à Pékin, une maoïste pas forcément convaincue, mais active et militante. C'est une des parties du roman qui évoque les idéaux de jeunesse parfois gardés en vieillissant, parfois mis de côté et d'autres fois carrément piétinés. Birgitta est de celles qui les ont un peu oubliés en construisant sa vie, mais qui, en tant que juge continue à faire preuve d'une grande humanité et ne tourne pas trop le dos à sa jeunesse. Henning Mankell la décrit comme une femme qui approche la soixantaine, ses enfants sont partis, son mari s'éloigne lui aussi depuis quelque temps, Birgitta s'interroge. Cette enquête sera pour elle également un moyen de se recentrer, de savoir qui elle est et ce qu'elle veut.
Henning Mankell, bien documenté raconte l’histoire des émigrés chinois à la fin du 19ème siècle, qui partent dans des conditions effroyables vers l'Amérique. La vie en Chine est dure, les paysans sont très pauvres et ils espèrent en une vie meilleure, mais la traversée en bateau est terrible et il faut ensuite travailler durement, sous les coups des contremaîtres. Puis l'auteur raconte aussi la Chine des années Mao, difficile elle aussi pour les plus pauvres et la Chine actuelle, en pleine expansion, prête à tout pour devenir la plus grande puissance internationale. L'auteur en fait beaucoup, se répète, et ces passages sont longs, très longs. Son roman de presque 600 pages (en version poche) aurait pu être condensé très nettement. Je n'ai pas l'habitude de dire cela des livres d'Henning Mankell, mais franchement, parfois, j'ai sauté des pages, sauts qui n'ont pas freiné ma compréhension de l'histoire ni des personnages.
Pas le meilleur polar d'Henning Mankell, mais y a t'il meilleur polar de l'auteur que ceux avec Kurt Wallander, absent ici ?
Des cadavres trouvés au bout de nulle part dans un village perdu du nord de la Suède. Nous voilà sur les traces d’un mystérieux tueur dont il faut chercher la motivation pour éclaircir le mystère.
La police locale penche pour un déséquilibré. La juge de la ville pense qu’il y a une motivation à chercher dans l’histoire des tués. Son histoire personnelle la pousse à s’immiscer, à ses risques et périls, dans l’enquête.
Henning MANKEL nous fait voyager dans le temps avec ce roman. En effet pour comprendre l’histoire des meurtres il nous plonge à la fin du 19ième siècle avec la déportation de chinois aux Etats-Unis. Deux histoires en quelque sorte qui finissent par faire l’histoire !
Outre les intrigues policières, l’auteur met le doigt sur l’emprise chinoise à travers le monde, la volonté expansionniste du gouvernement.
Un roman très bien construit, un polar social et politique !
Oh qu'il est bien ce polar mais qu'il fait peur! Si vous aimez frissonner, lisez-le! Sinon, passez votre chemin!
Un policier très bien ficelé qui fait voyager mais qui m'a tétanisé à plusieurs reprises (quelques scènes de torture difficiles à lire pour moi). Henning Mankell, grand monsieur du polar (mais pas que!)
La première partie de ce livre est géniale, tout va très vite, l'écriture est dynamique. Par contre cela se gâte assez rapidement dès la narration de la vie de l'homme chinois enlevé et forçé de travailler sur la construction de la voie de chemin de fer en Amérique. A partir de cet instant, la narration est très lente, l'auteur se perd dans les détails et les moments racontés qui ne servent à rien. Quand j'ai découvert l'origine de l'assassinat de tout un village, je me suis dit "tout ca pour ça'. Franchement, c'est ennuyeux et sans intérêt.
Dommage que la clé de l'intrigue nous soit divulguée si tôt dans le livre (dans la 1ère moitié) mais cependant on reste tenu jusqu'à la fin. On voyage (Suède, Chine, Afrique, USA), on apprend quelques pages d'histoire, on réfléchit (à la démocratie, au communisme, au colonialisme, à la recherche d'un modèle de société parfait...).
C'est un bon moment culturel et divertissant à la fois.
Je découvre l'auteur et réitèrerai fort probablement.
Un loup norvégien débute et clôture le livre .Wallander nous manque ...
c'est plus qu'un polar /l'analyse de l’évolution de la Chine ,l'Histoire qui se répète,le colonialisme...mais l'intrigue nous tient en haleine jusqu'au bout du ...loup
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