"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
1869. Au nom de Sa Majesté, la conquête des étoiles commence...
Et si la conquête des étoiles avait un siècle d'avance ?
1868. À bord de son ballon de haute altitude, la mère de Séraphin disparaît mystérieusement à la frontière de l'espace. Un an plus tard, une lettre anonyme révèle que son carnet de bord a été retrouvé... Séraphin et son père, échappant de justesse à un enlèvement, suivent la piste du carnet jusque dans les contreforts des Alpes. C'est là, à l'ombre d'un château de conte de fées, que le roi Ludwig de Bavière a entrepris la construction d'un engin spatial de cuivre et de bois qui s'apprête à changer le cours de l'Histoire.
Mêlant aventure à la Jules Verne, romantisme et humour, ce livre s'adresse aux rêveurs de toutes les générations et démontre, s'il le fallait, qu'il n'y a pas d'âge pour le merveilleux.
Que dire de cet album si ce n’est que ça a été un énorme coup de cœur ! L’histoire est passionnante alors même que le sujet n’est pas l’un de mes préférés, les personnages sont attachants surtout les membres de notre équipe des Conquérants de l’éther, il y a du suspense, une trahison…
Dès les premières pages, on est embarqué dans l’aventure autant grâce à l’histoire qu’à l’univers graphique qui est une pure merveille. J’ai complètement craqué devant les illustrations qui sont d’ailleurs une raison suffisante pour vous conseiller de vous jeter sur Le château des étoiles.
J’ai vraiment hâte d’emprunter la suite et, plus tard, d’avoir cette série dans ma bibliothèque.
Séraphin est un jeune garçon obsédé par "l'éther". Sa mère, une scientifique, est morte lors d'une expérimentation pour découvrir ce fameux éther. Un an après sa mort, Séraphin et son père reçoivent un courrier les invitant en Bavière, car l'on aurait retrouvé le carnet de la mère...
Cette BD est un véritable coup de coeur! Les dessins sont splendides, et on s'attache rapidement aux personnages. L'histoire nous plonge dans l'Allemagne du 19ème siècle, et part du postulat de recherches scientifiques menées à cette époque-là.
J'ai vraiment hâte de découvrir le second tome!
Bande dessinée d'aventures, clin d'œil plus qu'appuyé au maître français du genre, Jules Verne, ainsi qu'à Pierre-Jules Hetzel pour la conception de la couverture, qui rappellera aux plus vieux d'entre nous de délicieux souvenirs. L'aventure est au rendez-vous de cette rentrée littéraire ; après L'île du Point Nemo et Notre-Dame des vents, Le château des étoiles. Et ça me ravit, il y a longtemps que je n'avais pas lu d'aussi belles histoires dans ce genre.
Je ne suis pas spécialiste de la chronique BD, mais j'ai aimé cette histoire parce qu'elle est l'une de celles que l'on peut partager entre parents et enfants. Il y a les gentils, les méchants, les doux-dingues qui font avancer la science, une idylle naissante, des décors fabuleux, des inventions fantastiques. Tous les ingrédients sont là pour que l'aventure commence sous de bons auspices. Ce qu'elle fait et le plaisir d'avancer se propage et s'intensifie au fur et à mesure que le scénario se dévoile. Alors d'aucuns pourront dire que c'est simpliste, archi vu. Certes, mais Alex Alice construit son histoire pour tous, même pour ceux qui n'ont jamais lu de romans d'aventures qui y découvriront rebondissements et trahisons. La touche historique est là également avec Ludwig, roi de Bavière (Louis II, pour nous qui francisons les noms propres) réputé pour son excentricité, son amour des arts, et la construction de châteaux extravagants (celui de Neuschwanstein notamment) et qu'Alex Alice présente surtout comme mélancolique, solitaire et sans doute un rien misanthrope. Le contexte de cette BD est bâti sur fond de volonté d'annexion de la Bavière par Otto Von Bismarck - ce qui adviendra en 1870 après la défaite de la France contre la Prusse du même Bismarck- et de résistance à l'annexion par les dirigeants bavarois, Ludwig en tête !
Très beaux dessins, sans être spécialiste, je pencherais pour des aquarelles, dans des tons pastel ; une mise en page changeante, qui donne du rythme et colle donc à l'histoire. Une couverture sublime tant à voir qu'à toucher, lisse à certains endroits, granulée à d'autres. Enfin, de la bien belle ouvrage !
Pour finir, sachez que cette bande dessinée est en deux volumes, que celui-ci en est le premier et que j'ai hâte de découvrir le second, car j'ai laissé Séraphin est très mauvaise posture...
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