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«Quand on aime les poulets, on aime tout d'eux. La gentillesse qu'on leur donne, ils nous la rendent en sortant du four.»Citadine et végétarienne, Paule doit retourner à la ferme familiale qu'elle avait quittée des années plus tôt. Contrainte de reprendre l'élevage de poulets, elle voit grandir son attachement pour les volailles et imagine alors un projet d'exploitation hors normes...
Paule, à la mort de sa mère revient à la ferme familiale pour poursuivre l’activité familiale d’élevage de poulets.Attachant beaucoup d’importance à la vie des volatiles, elle les observe, leur trouve un nom, s’y attache, mais il faut bien leur tordre le coup pour les vendre au marché local. Chaque poulet présenté à l’étal bénéficie d’une épitaphe personnalisée qui résume ses traits de caractère. Cette fable voulant conférer une forme d’humanité à l’animal aurait pu attirer l’attention du lecteur si l’écriture et l’humour avaient été au rendez-vous, mais l’ensemble est plat, la loufoquerie extrême ne fait même pas sourire, il ne reste rien qui soit digne d’intérêt.
D'après sa mère, aujourd'hui décédée, "quand on aime les poulets, on aime tout d'eux. La gentillesse qu'on leur donne, ils nous la rendent en sortant du four". Le problème c'est que Paule est végétarienne et qu'elle se retrouve seule face à la ferme familiale. C'est le début de l'histoire hors normes de Paule et ses poulets. Ce roman m'a fait sourire, mais cependant, je note une tristesse et surtout ce texte m'interpelle sur notre façon de consommer, de manger dans notre société sans cesse à la recherche de profit.
Si vous aimez le POULET alors n'hésitez pas, on vit avec .. BRAVO à Paule car retourner à la ferme familiale !! il fallait du courage !
A la mort de sa mère, Paule revient à la ferme familiale, consacrée à l’élevage de poulets. Pour se déculpabiliser d’abattre ses volatiles avant de les vendre au marché, elle se met à leur rédiger de petites notices nécrologiques personnalisées, qui deviennent rapidement un véritable atout commercial. L’ampleur de son succès va toutefois la faire peu à peu s’éloigner de son objectif initial : le bien-être et le respect des animaux de boucherie.
Cette histoire que j’interprète au final comme une fable sur la déconnexion moderne, pratique pour nos bonnes consciences, entre la vie animale et la viande que nous consommons, qui nous fait accepter les élevages industriels hors-sol, les argumentations marketing fallacieuses, et la souffrance animale dénoncée dans certains abattoirs, a bien failli me perdre en cours de route : déjanté jusqu’à l’absurde, teinté d’une cruauté un tantinet perverse et dérangeante, habité par une héroïne dont on ne sait plus si elle est juste simplette ou carrément folle, le récit a eu d’autant plus de mal à m’emporter qu’aucune ironie ne vient alléger sa noirceur et que son écriture ne m’a semblé présenter aucune qualité distinctive.
Face à mon absence d’affinité à la fois pour son histoire, ses personnages et son style, sa vraie originalité n’a pas suffi à me rendre agréable cette plongée dans un cauchemar peuplé de poulets, à mes yeux presque sans queue ni tête.
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