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«Je buvais de l'eau dans le caniveau avec Capi pour attraper la polio. J'avais lu que Garrincha, l'ailier droit du Brésil, avait eu la poliomyélite. Depuis, il a une jambe plus courte et c'est le meilleur dribbleur du monde.» Avec une tendresse et une complicité nostalgiques, Daniel Picouly dresse le portrait d'un gosse, dans une banlieue parisienne des années 1950. Pour ce dernier, tout est prétexte à émerveillement. C'est d'abord un père chaudronnier à qui il prête une vie secrète ; c'est aussi le regard curieux qu'il porte sur une mère omniprésente et une douzaine de frères et de soeurs. Mais c'est surtout, au bout de la rue, entre un mur et un pan de ronces, un endroit anodin que la naïveté de l'enfance rend magique : le champ de personne...
Raconté par un garçon de 10 ans, l'auteur petit sans doute, un garçon tête en l'air, fantasque, fâché avec l'orthographe mais amoureux des mots, d'une imagination et d'une curiosité débordantes, qui passe d'une idée à une autre suivant une logique qui n'appartient qu'à lui, cette histoire familiale nous offre une galerie de portraits hauts en couleurs, notamment le père, génial bricoleur, et la mère, le point de ralliement des 13 enfants. Le roman témoigne aussi de de l'époque de l'après-guerre. Le tout dans un style joyeux et émouvant. Une très réjouissante lecture.
Daniel PICOULY nous livre un roman autobiographique qui relate de son enfance dans une famille nombreuse, en région parisienne dans les années 1950. On prend plaisir à lire la solidarité de cette tribu que l'auteur écrit avec beaucoup d'amour, beaucoup d'humour et de nostalgie.
Souvenirs autobiographiques d'un gosse dans une famille de 13 enfants où le Pap' a une griffure de tigre dans le dos et la Mam' fait un clafoutis sans œufs, sans lait, sans farine et sans cerises... avec des noyaux, tout plat et tout brûlé...
Ce roman est plein d'amour mais je n'ai pas accroché !
Récit autobiographique d'une famille de 13 enfants, en région Parisienne, à la fin des années 50. Le petit Daniel a 10 ans et vit à Villemomble dans un petit pavillon. Son papa est chaudronnier et les prodiges qu'il accomplit tiennent de la magie !
Picouly se raconte, et surtout met en scène toute une galerie de personnages attachant, raconte la vie de sa famille nombreuse et unie comme une tribu. Réels ou imaginaires, les souvenirs se confondent tout au long du roman. Le narrateur a alors une dizaine d'années, est fâché avec l'orthographe, et nous raconte sa famille et son petit monde avec les commentaires de sa maman pour recadrer en permanence cet esprit fantasque et pressé, qui saute du coq à l'âne, mais toujours avec tendresse et humour. Entre la Gloire de mon Père et la Guerre des boutons, un roman tendre et cocasse.
Souvenirs,tendresse,humour,on en sait un peu plus sur l'enfance de Daniel Picouly.Très bon moment de lecture
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cet ouvrage où Daniel Picouly retrace avec tendresse et humour son enfance dans la banlieue parisienne au milieu d'une sarabande de frères et sœurs.
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