Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Quand les associés d'une célèbre application de musique se décident à organiser un séminaire dans un chalet perdu en pleine montagne pour évoquer l'avenir de leur entreprise, ils n'imaginent pas qu'ils vont être soudain coincés par une tempête de neige. Et bientôt, un premier membre de l'équipe va manquer à l'appel.
Un huis-clos angoissant dans lequel chacun à quelque chose à perdre, à gagner, à cacher...
Au cœur du massif alpin français, dans un chalet (de grand luxe) Erin et Danny accueillent pour un séminaire les employés d’une start-up (une application de musique). Entre deux descente de ski, il est surtout question de la future vente de l’application à un géant de la tech : des millions sont à la clef et l’ambiance est tendue entre les adeptes de la vente et ceux qui la refusent. Lorsqu’une gigantesque avalanche isole le chalet, coupe les communications et le courant électrique, tout est prêt pour un huis-clos qui va vite dégénérer avec la première mort suspecte.
Le huis-clos qui dégénère avec les morts qui se succèdent au cœur d’un tout petit groupe, le « Il y a un meurtrier parmi nous ! » c’est vieux comme Agatha Christie et des « Dix Petits Nègres ». Mais rien n’empêche en effet Ruth Ware de le moderniser et de s’en servir pour aborder des questions contemporaines telles que les sommes totalement folles liées aux nouvelles technologies et les violences faites aux femmes. Le roman a deux narratrices qui se répondent un chapitre sur deux. D’un côté Erin, elle travaille au chalet, accueille et chouchoute les hôtes. Elle cache un lourd secret dans son passé (forcément…) et à priori, elle n’est qu’une observatrice de ce petit groupe qui se déchire, et bientôt s’entre-tue. Blessée au pied dans l’avalanche, elle sera une des dernières à sortir du chalet. De l’autre côté il y a Liz, une employée de la start-up. Elle, elle est d’emblée bizarre, elle semble apeurée et maladroite, indécise et traitée comme quantité négligeable par les autres. D’origine modeste, elle a acquis 2% des actions par une sorte de hasard et se trouve au cœur du combat vente/pas vente malgré elle. Elle, sa personnalité intrigue d’emblée et à tort ou à raison (pour ne pas spoiler), elle semble à la fois suspecte et incapable de la moindre violence. J’avoue que tout le début, les questions de gros sous et de lutte de pouvoir ne sont pas les pages les plus intéressantes. L’action, la tension, le suspens et le sentiment de malaise s’installent évidemment avec l’avalanche. Les nerfs (y compris celles du lecteur) sont mis à rude épreuve, et si on parvient quand même à deviner à un moment le « Qui », le « Comment » et surtout le « Pourquoi » sont bien amenés. L’ensemble est crédible, bien angoissant jusqu’au dernier chapitres qui consiste en une course poursuite à ski dans des conditions dantesques. Je n’ai jamais fais de ski, il y a peut-être des choses qui m’échappent dans ces dernières pages point de vue crédibilité mais ça ne gâche rien. Sur le fond, on finit par le comprendre, les histoires d’argent ne sont finalement pas le cœur du drame, ce qui est remué pendant ce séminaire tragique touche davantage aux rapports humains, aux rapports de classe sociale et aux relations hommes/femmes. La fin est malgré tout la bienvenue, ce huis-clos devient tellement oppressant qu’on est heureux qu’il se termine pour pouvoir enfin respirer. C’est la preuve que Ruth Ware a réussi son coup, cette écrivaine britannique trace sa route mine de rien dans le monde du roman noir anglo-saxons. Prenant toujours des femmes pour personnage principal, elle n’a de cesse d’explorer au fil de ses romans la fragilité des relations humaines et des relations hommes-femmes. « Le Chalet des Disparus » est un bon roman noir efficace, pas super original dans sa construction, mais qui remplit parfaitement son office de « page-turner ».
J'aime beaucoup la plume de Ruth Ware. J'ai beaucoup aimé "La mort de Mrs. Westaway", "Promenez-vous dans les bois", j'ai adoré "La clé du sang" (un peu moins "La disparue de la cabine 10"). J'étais donc ravie de découvrir son nouveau thriller.
Comme tous les romans de Ruth Ware, on se retrouve très vite pris dans une histoire impossible à lâcher. Au début, on se dit qu'il y a beaucoup de personnages (les 10 personnes de l'entreprise + Danny et Erin) mais ils ont finalement des personnalités suffisamment distinctes pour qu'on ne soit pas perdu.
L'ambiance n'est pas sans faire penser à "Ils étaient dix" d'Agatha Christie (je crois même qu'il y a une référence dans le roman), mais en version plus moderne, avec des skis et un chalet. (Moi qui déteste le ski de base, ça ne me donne pas du tout envie d'y aller)
La fin est inattendue, j'avoue que je m'attendais à autre chose et c'est tant mieux ! C'était pratiquement un coup de cœur, mais il y avait peut-être trop de longueurs sur la fin, une fois que l'assassin est révélé.
Vous partez en voyage à la montagne, tout frais payé par votre entreprise, dans un chalet de luxe avec personnel a votre disposition.
Vous *êtes 8, certaines personnes ont des actions dans cette entreprise, d'autres non. Celle ci commence a péricliter, et le mieux serait de la vendre pour récupérer de l'argent. Mais tous ne sont pas d'accord. Un premier meurtre va arriver lors d'une escape en montagne.
Puis un 2 -ème et la nature va s'emmêler. Une avalanche arrive, important avec elle une partie du chalet, réseau téléphonique.
UN 3 me meurtre a lieu , mais qui est le coupable, qui des derniers amis souhaite la mort des autres?
Un 8 clos macabre, avec du rebondissement.
A lire
J'avais beaucoup aimé "la clé du sang"( post du 22 juin 2022) c'est donc avec énormément d'enthousiasme que j'ai ouvert le nouveau roman policier au huis-clos angoissant de Ruth Ware.
L'histoire :
Quand les associés d'une célèbre application de musique décident d'organiser un séminaire dans un chalet perdu en pleine montagne pour évoquer l'avenir de leur entreprise, ils n'imaginent pas qu'ils vont se retrouver coupés du monde par une avalanche. Et que, bientôt, un premier membre de l'équipe va manquer à l'appel.
J'ai passé une très bonne soirée. Dans un huis-clos angoissant, les personnages meurent les uns après les autres. Le meurtrier semble impossible à débusquer. Le suspens est complet jusqu'au bout. Le rythme est fracassant à l'image d'une descente de piste noire en snowboard.
Reine du suspense psychologique à l’anglaise, Ruth Ware nous entraine ici dans une station de ski des Alpes françaises pour y parfaire ses petits meurtres… Je suis décidément abonnée cet hiver aux thrillers qui se passent sur les pistes, pas moins de trois romans m’ont entraînée sur la poudreuse (avec plus ou moins de plaisir) : Le chalet de Catherine Cooper et A qui la faute de Ragnar Jonasson. Et,voici donc Le chalet des disparus, huis-clos glaçant qui produit son petit effet…
Les associés anglais d’une célèbre application de musique se réunissent lors d’un séminaire dans un chalet isolé en pleine montagne. Ils sont au nombre de huit et sont reçus sur place par Erin et Danny, deux amis qui s’occupent du chalet et des invités. Pister, c’est le nom de l’appli est dirigée par Topher et Eva qui se disputent l’avenir de l’entreprise. Les autres membres sont soit salariés de la société, soit actionnaires, comme Liz, une jeune femme mal à l’aise, qui semble ne pas comprendre ce qu’elle fait là au milieu de ces personnes huppées de la City et qui sous-entend ne pas avoir eu le choix que de les suivre jusqu’ici. Mais pour quelle raison ? Le séjour commence donc dans une tension latente, les membres de la société sont appelés à voter pour le rachat des parts… Une tempête menace, mais cela n’empêche pas les participants au séjour de faire une sortie en montagne. Tous n’ont pas le même niveau de ski et les ennuis commençent. En dépit de l’interdiction de la pratiquer l’un des participants emprunte une piste réputée dangeureuse et l’on perd sa trace…
Dans ce récit, on a en alternance le point de vue de Liz et celui d’Erin, la jeune femme qui s’occupe du chalet. Toutes deux semblent avoir des choses à cacher, mais elles ne sont pas les seules. Une ambiance digne d’un roman d’Agatha Christie, à la sauce moderne : imaginez un séjour d’affaires dans un chalet de luxe qui tourne mal… mais vraiment mal car on va en perdre quelques uns… Pauvres Erin et Danny, ce n’est pas bon pour la publicité faite à leur domaine! On ne peut pas trop en dire finalement car les évènements s’enchainent rapidement, sans temps morts et c’est très bien, cela rend la lecture addictive. On se pose pas mal de questions sur les uns et les autres, sur leur passé et ce qu’ils ont pu faire au cours de leur vie (de pas très joli). Enfin, un bon moment énigmatique que je ne regrette pas. Après Les cinq règles du mensonge et surtout La clé du sang, Ruth Ware a encore su me convaincre avec un intense suspense et une ambiance pesante.
Merci aux Editions Fleuve Noir et à Netgalley pour cette lecture.
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