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Automne 1968, dans une décharge des Yvelines, Stefan Markovic, homme à tout faire et doublure d'Alain Delon, est retrouvé mort, ligoté dans une housse de matelas, le visage détruit et une balle dans la nuque. Automne 1993, sur le parking d'une résidence, le long des marais salants de la presqu'île de Giens, Henri Diana, grande figure du Milieu varois, est assassiné.
Vingt-cinq années, deux morts, et un peu de sable blanc de la côte d'Azur comme piste oubliée.
Ainsi commence Le cercle des obligés, le roman vrai de Philippe Brunel. Son héros, un jeune journaliste sans pratique mais avide de s'élever, suit les pas d'un reporter de légende, Pierre Salberg, qui enquête sur la plus sulfureuse des affaires des années 70. Simple règlement de compte, crime d'honneur, vendetta personnelle, complot politique, le meurtre de Markovic soulève autant de fantasmes que d'énigmes. Et maintient, égare, blesse les êtres dans une connaissance impossible.
On croise ici des ombres, le réalisateur Jean-Pierre Melville, dont le studio-maison s'enflamme ; Alain Delon, magnifique et provocateur ; Markovic, garde du corps, ami, amant de l'épouse de l'acteur ; des femmes de grande vie, des hommes de basse vertu, des chefs d'Etat ; et une France cinématographique, violente et trouble, entre Série noire et le Café de la jeunesse perdue.
A coup d'hypothèses, de rencontres et de choses vues, Philippe Brunel reconstitue l'histoire perdue derrière l'affaire Marcovic.
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