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S'il est un écrivain qui consacra une partie de son oeuvre à chercher comment fusionner les mots et les formes c'est bien Guillaume Apollinaire. Qui ne connaît en effet ses fameux Calligrammes ? Mais sa tentative la plus hardie est aussi la moins connue. Elle date de 1911, alors que la réputation du poète se limitait à un cercle très restreint d'artistes parisiens. Il s'agit de son premier recueil de poèmes publié, Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée, qui est une véritable aventure artistique, réalisée en osmose avec le peintre Raoul Dufy.
Dans cet ouvrage, les deux artistes communiquent, se répondent, s'interpénètrent, s'inventent les uns les autres, semblent se contredire parfois, pour finalement se recréer jusqu'à ne plus produire qu'une seule et unique oeuvre.
Vingt-cinq animaux sont évoqués dans ce Bestiaire, animaux terrestres, marins ou volants. Du plus petit, la puce, au plus imposant, l'éléphant, ils sont autant de moyens pour Apollinaire d'évoquer des thèmes éternels, comme l'acte créateur, la femme, l'amour, le temps qui passe ou la mort.
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