"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Camille a toujours exercé son métier d'avocate avec sérieux, mais sans grande passion. Jusqu'au jour où on lui confie une affaire inhabituelle : identifier le propriétaire d'une sculpture de Brancusi, Le Baiser, scellée sur la tombe d'une inconnue au cimetière du Montparnasse. Pour déterminer à qui appartient cette oeuvre, il lui faudra suivre la destinée d'une jeune exilée russe qui a trouvé refuge à Paris en 1910. En rupture avec sa famille, Tania s'est liée à l'avant-garde artistique et a fait la rencontre d'un sculpteur roumain, Constantin Brancusi. Avec lui elle découvre la vie de bohème. Cent ans plus tard, élucider les raisons de sa mort devient pour Camille un combat personnel : rendre sa dignité à une femme libre, injustement mise au ban de la société.
Avec ce portrait vibrant de deux femmes en quête de justice et d'indépendance, Le Baiser questionne aussi le statut des oeuvres d'art, éternelles propriétés marchandes, qui sont pourtant le patrimoine commun de l'humanité.
Intrigue. Culture et passion
Recherche haletante.
Deux époques différentes sont traitées dans ce roman basé sur la réalité. En 1910, Tania, jeune femme d'origine russe, aux idées un peu trop révolutionnaires pour l'époque. Sa famille l'envoie en France où elle séjournera chez une vieille tante et commencera des études de médecine. Son désir est de s'émanciper. Elle s'amourache du sculpteur Brancusi qui n'a pas encore sa renommée d'aujourd'hui. Alors pourquoi s'est elle suicidée si jeune ?
C'est ce que Camille, avocate dans un célèbre cabinet, va tenter de découvrir. On lui demande en effet de s'intéresser au dossier. Sur la tombe de Tania, une oeuvre connue de Brancusi, le Baiser, est scellée. La famille de Tania vient de faire don de la statue à un marchand d'art. Pourtant, Brancusi a fait don de son oeuvre à l'Etat peu avant sa mort. Camille prend à coeur cette affaire, devinant un secret, imaginant une histoire d'amour et ne souhaite pas « détacher » cette statue de Tania. Elle se bat alors et découvre en elle-même une autre femme.
A travers ce récit, on revit la montée du socialisme au début du 20eme siècle mais aussi la libération des femmes. Et c'est surtout ce dernier thème qui relie les deux femmes : Camille et Tania.
Un excellent roman. Une belle écriture teintée de naïveté pour l'une et de cynisme pour l'autre. J'ai adoré.
Deux époques différentes sont traitées dans ce roman basé sur la réalité. En 1910, Tania, jeune femme d'origine russe, aux idées un peu trop révolutionnaires pour l'époque. Sa famille l'envoie en France où elle séjournera chez une vieille tante et commencera des études de médecine. Son désir est de s'émanciper. Elle s'amourache du sculpteur Brancusi qui n'a pas encore sa renommée d'aujourd'hui. Alors pourquoi s'est elle suicidée si jeune ?
C'est ce que Camille, avocate dans un célèbre cabinet, va tenter de découvrir. On lui demande en effet de s'intéresser au dossier. Sur la tombe de Tania, une oeuvre connue de Brancusi, le Baiser, est scellée. La famille de Tania vient de faire don de la statue à un marchand d'art. Pourtant, Brancusi a fait don de son oeuvre à l'Etat peu avant sa mort. Camille prend à coeur cette affaire, devinant un secret, imaginant une histoire d'amour et ne souhaite pas « détacher » cette statue de Tania. Elle se bat alors et découvre en elle-même une autre femme.
A travers ce récit, on revit la montée du socialisme au début du 20eme siècle mais aussi la libération des femmes. Et c'est surtout ce dernier thème qui relie les deux femmes : Camille et Tania.
Un excellent roman. Une belle écriture teintée de naïveté pour l'une et de cynisme pour l'autre. J'ai adoré. Merci Babelio.
Marc Gomard, directeur des cimetières parisiens, reçoit une étrange requête: un marchand d'art parisien exprime le souhait de son commanditaire de desceller la sculpture nommée Le Baiser, réalisée par l'artiste roumain Constantin Brancusi, de la tombe qu'elle accompagne dans le cimetière de Montparnasse. Il s'agit de la tombe d'une jeune inconnue, morte un siècle plus tôt.
1910. Tania, fille d'aristocrates russes, est envoyée à Paris chez une tante afin d'étouffer les idées subversives devenues siennes depuis qu'elle fréquente l'université où elle étudie la médecine pour en faire son métier; mais surtout depuis qu'elle a assisté au massacre du peuple lors du dimanche rouge en janvier 1905, tragique journée au cours de laquelle un jeune homme est mort dans ses bras.
Etouffée par ce milieu sclérosé, engoncé dans un univers de convenances étriquées, incapable de voir que les choses changent et évoluent, que l'ancien monde craque de toutes parts, Tania confie ses rêves et ses pensées à son journal intime. La jeune fille, éprise de liberté, refuse qu'on lui impose les règles de sa vie: elle veut décider de son avenir, étudier la médecine et devenir médecin, faire un mariage d'amour..."Paraître toujours la bonne petite Tania, insolente à l'occasion, audacieuse parfois, mais incapable de remettre en cause les règles de mon clan et le principe du mariage bienfaiteur, de la descendance bénie, telle sera ma couverture...Bien protégée derrière le loup de ces apparences, je poursuivrai avec entêtement ma quête de liberté et d'indépendance." (Page 91).
Néanmoins, Tania, qui a toujours vécu une existence riche et protégée, n'a aucune idée de ce que travailler pour survivre signifie. Pour elle, le seul moyen d'être libre pour une femme, est d'être indépendante financièrement, d'où son ambition de devenir médecin. Mais sa rencontre avec le sculpteur Brancusi, pour qui elle posera, va bouleverser son destin à jamais...
Un siècle plus tard, Camille, intriguée par cette histoire, part en quête de cette jeune fille russe, afin de comprendre pourquoi elle s'est suicidée, et défendre la statue qui empêche qu'elle ne sombre dans un éternel anonymat.
Contexte socio-politique en 1910:
L'année 1910 se distingue par diverses luttes politiques, écloses dans le but d'améliorer les conditions de travail des ouvriers, souvent réprimées dans la violence: grève des facteurs l'année précédente avec pour résultat la révocation de centaines d'entre eux et l'interdiction du droit de vote pour les fonctionnaires; combat reprit par les femmes qui militent pour l'égalité des sexes et pour que les femmes soient traitées comme des êtres humains et non comme des esclaves: "Pourquoi mon cerveau n'est-il pas l'égal du sien? Pourquoi mon labeur n'est-il pas rétribué comme le sien? Pourquoi faut-il que je lui consente les faveurs sexuelles qu'il exige? Pourquoi me fait-il payer avec mon corps le fait de rester à la maison pendant qu'il travaille alors que je le sers déjà comme une domestique?" (Page 87). =>Questions parfois encore d'actualité malgré les avancées sociales acquises au fil des années de lutte.
La statue intitulée Le Baiser, représentante de l'art de Brancusi opposé au réalisme, dans sa quête jamais achevée de la beauté naturelle, du principe même du miracle de la vie, de l'âme transparaissant sous l'apparence des choses, constitue le fil rouge de ce roman dédié à la liberté individuelle, au droit pour chacun, homme ou femme, de décider de sa vie: "Après toute cette chantilly de décors finement ouvragés, ces odes au patriotisme et à la bravoure, après le triomphe de l'académisme, Le Baiser de Brancusi lui fit l'effet d'une eau claire et vivifiante de torrent."(Page 64).
Les lieux:
Cimetière Montparnasse: bien que moins connu que le célèbre Père-Lachaise, le cimetière Montparnasse abrite néanmoins les tombes d'artistes contemporains, de sculpteurs, de peintres, notamment cette curieuse sépulture surmontée de la statue Le Baiser, aux antipodes, il faut bien l'avouer, des monuments funéraires traditionnels.
Paris de 1910: la langue riche et sensuelle de Sophie Brocas restitue à merveille l'atmosphère du vieux Paris, à jamais disparu, que, l'espace d'un instant, elle fait revivre sous nos yeux: "Les quais, la Seine qui coule à pleins bords, le rythme soutenu des ponts qui n'arrêtent jamais le regard, la ligne accidentée des toits sur les quais hauts, trouée, ici et là, par une flèche d'église, la proue du square du Vert-Galant avec la statue équestre d'Henri IV. Mon chemin préféré...J'adore ce vieux Paris. Ses murs encollés de réclames, ses cafés, ses ruelles, ses cours crapoteuses, ses odeurs de café qu'on brûle et de soupes qui cuisent.. Les commères qui s'interpellent sur le pas de porte, le claquement du fouet sur les croupes des vieux chevaux, les cochers qui jurent, le petit tramway jaune qui gronde." (Pages 67-69).
La construction en allers-retours, basé sur le voyage dans le journal de Tania écrit en 1910, propose une enquête passionnante entre présent et passé, réalité et fiction. A vrai dire, on ne sait pas si la jeune Tania a été la maîtresse de Brancusi ou du docteur Bémard, si elle s'est suicidée par amour pour l'artiste ou pour le médecin. Mais finalement, peu importe! Seul compte ce magnifique portrait d'une jeune femme éprise de liberté, animée du souffle de vie qui pousse à sortir de sa zone de confort, à découvrir le monde, à vivre passionnément et intensément chaque minute qui nous est accordée, portrait esquissé en parallèle de celui de Camille, asservie par d'autres dogmes que ceux de la caste sociale.
Le +: en filigrane du destin tragique de Tania, Sophie Brocas ébauche une réflexion sur l'art, juste de quoi attirer notre attention sur l'essence intrinsèque de l'art: "Quels critères pour juger la notion d’œuvre? Qu'est-ce qui définit un artiste? Une pièce brute de fonderie polie à la main par l'artiste est-elle une œuvre d'art? Faut-il obligatoirement modeler une œuvre d'après nature pour que cela soit de l'art?" (Pages 214-215). =>Le débat est lancé...
Quelle lecture ! J'ai adoré ce roman que j'ai littéralement dévoré.
J'adore ce genre de roman où il y a une réalité historique, où l'on apprend des choses sur une époque, des artistes, l'Histoire…
En plus, j'ai découvert une grande auteure que je ne manquerais pas de suivre. En effet, Sophie Brocas a une belle plume : elle sait dépeindre les sentiments, elle sait toucher le lecteur et raconter une époque. Son style est efficace.
Le récit alterne avec d'un côté le journal d'une jeune russe, Tatiana, exilée à Paris, au début du XXème siècle et de l'autre avec l'histoire de Camille Ravani, jeune avocate qui enquête sur l'œuvre d'un célèbre sculpteur, Brancusi, dont la sculpture orne la tombe de Tatiana.
Dès le début, l'auteure crée ainsi une attente : pourquoi la jeune Tatiana est-elle morte si jeune ? Comment est-elle morte ?
Ce qui est fascinant dans ce récit, c'est que ce sculpteur a réellement existé et ses œuvres sont encore exposées. Le procès autour de cette sculpture, "le Baiser", est d'ailleurs encore en cours.
J'ai donc découvert ce sculpteur et j'ai appris à aimer son œuvre à travers les descriptions de Sophie Broca. Je dois dire que sans cela, je pense que je n'aurais pas prêté beaucoup d'intérêt à l'artiste. C'est un grand personnage de l'Histoire de l'Art qui a rencontré les plus grands : Man Ray, le douanier Rousseau, … C'est un artiste dans toute sa splendeur, préoccupé avant tout par son art.
"Le Baiser" est une très belle histoire d'amour. Mais c'est aussi une histoire sur l'émancipation de la femme car Tatiana, comme Camille, va découvrir que la femme peut se libérer des règles de la société.
J'ai beaucoup aimé l'évolution de Tatiana. Son histoire rappelle celle de la princesse Anastasia, ou celle d'Anna Karénine. On a d'ailleurs un clin d'œil car Tolstoï est l'oncle de Tatiana et il va, d'une certaine manière, influer sur la vie de la jeune fille.
Très belle lecture. Merci Babelio et les éditions "J'ai lu" pour cette lecture.
Ce roman m'a emballée par les faits historiques qui sont relatés et qui enrichissent la fiction; j'aime apprendre, me cultiver à travers l'imaginaire, mais qui s'appuie sur la réalité; ce fut déjà le cas, entre autres, avec "L'indolente" de Françoise Cloarec sur la femme du peintre Pierre Bonnard, "Ces rêves qu'on piétine" de Sébastien Spitzer sur Magda Goebbels et "Les victorieuses" de Laetitia Colombani sur Blanche Peyron qui a fait construire le Palais de la femme à Paris pour accueillir les femmes meurtries par la vie.
Ici, nous suivons le destin lié de deux femmes à cent ans d'écart et à travers elle la société française des années 1910, le statut des femmes de cette époque et Brancusi, sculpteur roumain, auteur de la sculpture qui donne son titre au roman.
Tatiana est une jeune émigrée russe que sa mère envoie en France, chez sa tante, pour la protéger de la police tsariste à cause de ses idées jugées subversives; elle va s'émanciper grâce à ses études de médecine, sa meilleure amie Marthe et surtout sa rencontre avec Brancusi qui la prend comme modèle puis comme amante. Cent ans plus tard, Camille, qui a une vie monotone, réglée comme du papier à musique, qui vit seule et qui travaille comme avocate sans avenir et sans enthousiasme dans un cabinet qui l'exploite, est contactée par le directeur des cimetière de Paris car un marchand d'art s'apprête à desceller et emmener la célèbre sculpture du Baiser qui se trouve sur la tombe de Tatiana.
Camille décide de tout faire pour que cette statue reste à l'endroit où elle est afin que la jeune fille ne retombe pas dans l'oubli car elle sent que cette femme a été blessée au tréfonds d’elle-même pour s'être suicidée si jeune.
On voit Camille se transformer et changer sa vie au fur et à mesure du combat qu'elle mène. Elle devient progressivement celle qu'elle cachait depuis longtemps et la défense du Baiser lui fait prendre conscience qu'elle doit défendre des causes qui font sens à l'avenir.
A côté de l'aspect romanesque, ce livre est passionnant à plus d'un titre. Tout d'abord par la description de la France de 1910 qui accueille des exilés de partout ce qui rend la vie parisienne foisonnante et bouillonnante intellectuellement et culturellement, par la peinture du statut des femmes qui n'avaient d'autre choix que l'asservissement du mariage et la procréation ou le déshonneur; mais déjà, certaines se lèvent et se battent; on découvre, en particulier, Voltairine de Cleyre, anarchiste et féministe américaine.
L'autre volet passionnant est la rencontre avec Brancusi, que je ne connaissais que de nom et de son art; ma curiosité a été piquée et je suis allée voir plus loin en faisant quelques recherches sur Internet; j'ai pu voir des photos du "Baiser" et mieux m'imprégner de l'atmosphère du roman.
Enfin, ce livre donne à réfléchir sur l'art, son rôle, le statut des œuvres d'art, le droit de propriété, la part de responsabilité de l'état.
Bref, une lecture enrichissante, agréable, qui ouvre des horizons à la curiosité intellectuelle.
Il y a un petit moment que Le baiser de Sophie Brocas attendait dans ma tablette. J'ai eu la chance de le recevoir par les éditions Julliard via net galley et je me suis enfin décidée à le dévorer d'une traite.
Le Baiser est une sculpture de Brancusi scellée sur la tombe d'une inconnue au cimetière du Montparnasse.
Camille est une avocate sérieuse mais elle exerce sans passion jusqu'au jour où on lui demande d'identifier à qui appartient la sculpture, qui est menacée d'être décelée.
Elle va aller sur les traces d'une jeune exilée russe, Tania, qui a trouvé refuge à Paris en 1910 et qui suicidée. Pourquoi Brancusi a t'il mis cette sculpture sur sa tombe ?
Camille, en se lançant dans la protection de cette oeuvre, va t'elle trouver (enfin..) un sens à son travail... et à sa vie...
Le Baiser de Sophie Brocas est un roman qui m'a énormément plu. C'est un roman même si l'oeuvre de Bracusi existe bel et bien.
Au début, Camille m'a laissé totalement indifférente. Je l'ai trouvé plate, c'est un personnage pas du tout attachant au premier abord. Nous découvrons en parallèle Tania, la jeune russe, au travers son journal intime. Elle par contre m'a tout de suite plu.
Comme on alterne au début entre les deux jeunes femmes le fait de ne pas accrocher avec Camille ne m'a pas dérangé. Surtout que peu à peu elle se dévoile, parait moins froide et a réussit à me toucher.
J'ai aimé comment l'auteure la fait évoluer, elle commence à devenir passionnée et le changement est salutaire pour elle tout en étant très intéressant pour nous lecteur. Elle nous fait le portrait de deux femmes fortes, qui sont en quête d'indépendance et (en ce qui concerne la jeune avocate) de justice.
Le baiser est très bien écrit, et j'ai pris plaisir à découvrir l'histoire de cette sculpture, de la jeune russe et de Camille. Même si on vogue entre les deux époques, à aucun moment je ne me suis pas perdue. C'est agréable de revenir en arrière, dans les années 1900 puis de nos jours.
J'ai réellement été charmé par cet ouvrage et je lui donne cinq étoiles :)
Constantin Brancusi a bel et bien réalisé une sculpture intitulée Le Baiser, qui orne la tombe, au cimetière du Montparnasse à Paris, d’une jeune Russe suicidée en 1910. Et cette œuvre, qui vaut aujourd’hui une petite fortune sur le marché de l’art, fait réellement l’objet d’un long affrontement juridique entre les ayants droit qui voudraient la récupérer pour la vendre, et l’État français qui entend en protéger l’intégrité.
Sophie Brocas s’est servi de ces faits pour imaginer, en toute liberté, un roman qui alterne entre sa version de l’histoire de Tatiana en 1910, et le combat contemporain d’une avocate fictive, qui a décidé d’empêcher l’appétit financier de l’emporter sur le respect des intentions originelles de l’artiste.
Voici donc un récit intéressant à plusieurs titres : pour l’évocation du contexte historique et artistique de la Belle Epoque, qui nous fait au passage découvrir l’anarchiste et féministe américaine Voltairine de Cleyre ; pour son double hommage, à l’artiste Brancusi d’une part, à cette jeune fille victime de la condition féminine du début du 20e siècle d’autre part ; mais surtout pour son questionnement sur la notion de propriété d’une œuvre et de ses droits, et sur ce qu’elle implique en termes de responsabilité morale et intellectuelle au-delà de sa simple exploitation marchande.
L’auteur a choisi de nous livrer une jolie histoire à tendance plutôt sentimentale : le résultat est fluide et plaisant, même s’il tend à s’autoriser une certaine facilité parfois presque naïve. Si l’on peut regretter son relatif manque de profondeur, c’est au final un agréable et honnête divertissement, bien écrit et gentiment ficelé.
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