"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une modification culturelle du rapport à l'argent accompagne la Révolution industrielle : les fortunes nouvellement brassées à la Bourse, les disparités de salaires, de rentes et de placements fondent un imaginaire de la dévoration par l'argent dont la littérature se fait l'écho par les nombreux romans de la réussite et de la déchéance financière (Balzac, Maupassant, Zola).
Mais plus avant, c'est la notion même de valeur qui est en jeu et qui engage des modes d'échange et de relations humaines, des rapports de force, de transmission et de pouvoir que la littérature exploite et pense (Hugo, Dumas, Huysmans, Mirbeau). Ce volume interroge la dimension comique de l'argent, la façon dont le grotesque, l'ironie, la dérision l'investissent pour dire ce bouleversement majeur dans la société française moderne.
Ceux qui profitent de l'argent - les parvenus, les cocottes, les truands - tout comme ceux qui s'en défient ou le raillent - les esthètes, les collectionneurs - pratiquent l'inflation verbale, l'emphase rieuse pour montrer le spectacle d'un emballement économique qui est alors une nouveauté en Europe.
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