Vous cherchez des idées de livres à offrir à Noël ? Vous êtes au bon endroit !
K est archiviste dans une ville détruite par la guerre, en Ukraine. Le jour, elle veille sur sa mère mourante. La nuit, elle veille sur des oeuvres d'art. Lors de l'évacuation, elles ont été entassées dans la bibliothèque dont elle a la charge. Un soir, elle reçoit la visite d'un des envahisseurs, qui lui demande d'aider les vainqueurs à détruire ce qu'il reste de son pays : ses tableaux, ses poèmes et ses chansons. Il lui demande de falsifier les oeuvres sur lesquelles elle doit veiller. En échange, sa famille aura la vie sauve. Commence alors un jeu de dupes entre le bourreau et sa victime, dont l'enjeu est l'espoir, espoir d'un peuple à survivre toujours, malgré la barbarie.
Vous cherchez des idées de livres à offrir à Noël ? Vous êtes au bon endroit !
En Ukraine, la guerre fait rage et l’ennemi s’installe. K, l’archiviste du titre, est la gardienne d’œuvres d’art mises à l’abri dans les sous-sol de la bibliothèque où elle travaille. Un jour, un homme portant chapeau qui représente l’Occupation, vient la trouver pour exercer sur elle un chantage auquel elle ne peut se soustraire : elle doit falsifier des œuvres majeures ou fondatrices de la culture ukrainienne, ainsi que des événements forts de son histoire. La mort dans l’âme, K. s’exécute, tout en résistant à sa manière. Mais à chaque fois qu’elle s’attaque à une de ces pierres angulaires, elle se retrouve projetée à l’origine des créations ou des moments historiques qu’elle doit dénaturer …
Alexandra Koszelyk avait déjà évoqué l’Ukraine, dont sa famille est originaire, dans son premier roman, sur la catastrophe de Tchernobyl. Sa plume élégante, sa dimension poétique, onirique et fantastique que j’avais tant appréciée dans « La Dixième Muse » rend ici hommage à ce pays dont on tente actuellement d’effacer l’histoire et la culture.
J’ai pensé en lisant ce livre aux Falsificateurs d’Antoine Bello, mais là où cette trilogie avait un côté jouissif, « L’Archiviste » est empreint de douleur mais aussi d’un souffle de résistance : ce récit bourré de références, dont on sait très exactement pourquoi Alexandra Koszelyk l’a écrit, nous emmène à la rencontre d’une culture dont j’ignorais à peu près tout – je connaissais seulement, de nom, Taras Chevtchenko.
Un beau livre, riche, sincère, et poignant, et un Prix Vleel amplement mérité !
Dans une ville d’Ukraine détruite par les troupes russes au tout début de la guerre, nous faisons la connaissance de K qui a dû rester sur place, sa mère étant gravement malade, tandis que sa sœur, journaliste est quelque part sur les lieux de combats. Elle est archiviste dans une bibliothèque dans les caves de laquelle ont été mis à l’abri des objets d’art, des tableaux et chefs-d’œuvre en tout genre.
Un jour surgit devant elle celui qu’elle appellera « l’homme au chapeau », Russe, gradé, qui lui demande de modifier certains évènements historiques, œuvres diverses : tableaux, vitraux… pour les rendre « conforme » à l’histoire révisée à la mode soviétique, moyennant quoi elle aura des nouvelles de sœur actuellement entre leurs mains (il n’est pas à un mensonge près !)
Pour commencer, il s’agit, ni plus ni moins que modifier les paroles de l’hymne national ukrainien en faisant l’apologie du grand-frère russe : « Il n’y aura plus qu’une vérité, celle que vous allez créer, grâce à vos connaissances et vos compétences artistiques ».
Comme à l’époque de Staline, on va modifier les photographies pour que certaines personnes n’y figurent plus, d’apporter un nouvel éclairage sur la grande famine (Holodomor), Tchernobyl et les évènements de la place Maïdan !!!!
L’auteure nous propose ainsi une alternance passé-présent dans le récit ainsi que des rencontres extraordinaires avec des artiste connus ou non : on croise Gogol, son séjour en France, « Les âmes mortes » ou Taras Boulba, Marko Vovcok née Mariya Vilinska femme de lettres ukrainienne traductrice (elle a traduit notamment les romans de Jules Verne), à qui l’on doit notamment « Maroussia », ou encore Sonia Delaunay.
On croise aussi des poètes comme Taras Chevtchneko ou Lessia Oukraïnka, des peintres Maria Primatchenko ou Vladimir Tatline ou encore un cinéaste Alexandre Dvojenko et tant d’autres… (j’espère avoir orthographié correctement tous les noms)
Alexandra Kozlelyk, à travers ce récit évoque le courage et la résilience du peuple ukrainien qui force l’admiration depuis le début de cette guerre immonde, initiée par un avatar de Staline. Elle montre également comment on falsifie des œuvres pour modifier l’Histoire et faire un récit adapté à la négation d’un peuple, ce qui résonne particulièrement quand on voit grandir le révisionnisme, et son cortège de nationalismes.
Enfin, Alexandra Kozlelyk m’a permis de me rendre compte que je connais peu la culture ukrainienne, les auteurs très souvent rangés sous la bannière russe, la manière dont la langue a été « interdite » puisque tout l’administratif se faisait en russe, alors que comme elle le dit si bien, l’ukrainien était la langue intime.
La couverture illustre le propos de fort belle manière.
J’ai beaucoup aimé ce livre, dans lequel je reviens de temps en temps (ne serait-ce que pour mémoriser les noms des artistes) et pour réaliser une chronique à la hauteur. J’ai retrouvé un écrivain que j’aime beaucoup : Nicolas Gogol, (les personnes qui suivent mon blog peuvent en attester !) et j’ai chevauché avec plaisir avec les Cosaques…
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Aux Forges de Vulcain qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteure qui a déjà plusieurs titres à son actif.
#LArchivisteukraineartpatrimoine #NetGalleyFrance
https://leslivresdeve.wordpress.com/2023/07/21/larchiviste-de-alexandra-kozlelyk/
Un texte d'une cruelle actualité mais qui est un bel hommage à l'histoire et à la culture ukrainienne.
J'avais déjà lu et apprécié un texte de cette auteure, "à crier dans les ruines" m'avait ému et touché.
Celui ci est aussi réussi et il est d'une cruelle actualité. (de plus avec les derniers événements de la guerre entre la Russie et l'Ukraine). L'auteure dit qu'elle a écrit ce texte dans l'urgence et elle a réussi un beau texte sur l'histoire et la culture ukrainienne.
Ce texte est une plongée dans la culture et l'histoire de l'Ukraine.
Mais quel texte, avec un hommage à Kafka : est-ce un hasard que l'héroïne du texte se prénomme K et qu'il y a un mystérieux "homme au chapeau". Que notre archiviste doit falsifier les archives qui viennent d'être enfouies pour être protégées, lors de l'invasion de l'Ukraine. K veille sur les archives, qui ont donc été cachées mais ce mystérieux homme au chapeau, va l'obliger, par un chantage personnel, à modifier les archives, à falsifier les manuscrits, héritiers de l'histoire de l'Ukraine.
L'auteure va alors nous raconter l'histoire, la culture de l'Ukraine à travers la falsification du manuscrit de l’hymne national créé par Mukhailo Verbytskyes, de textes de Gogol, des vers des poètes, Taras Chevchenko ou de Lessia Oukraïnka mais aussi dans des tableaux (effacer les bandouras, un instrument de musique traditionnel, les coutumes des cosaques, les costumes folkloriques..) L'auteure nous parle alors des vitraux d'Alla Horska, les peintures naïves de Maria Primatchenko et les œuvres de Sonia Delaunay.
Mais ce n'est pas un catalogue, car l'écriture de l'auteure nous entraîne dans les questionnements, les souvenirs de K et dans ses rêves, songes (des fantômes qui viennent lui raconter leur vie, leurs œuvres).
L'auteure nous parle de la mémoire d'un pays, d'une nation, à travers la partition originelle de l'hymne, les travaux préparatoires de vitraux.. Cette mémoire d'un pays peut être donc des "grandes œuvres" mais aussi des symboles plus populaires (des motanka, les poupées folkloriques en chiffons, des bandouras, un instrument de musique...).
Et il faut aussi effacer certains événements et ne plus parler ou autrement, que ce soit l'holodomor, la grande famine, qui a été un réel génocide de 5 millions d'êtres ou les particules invisibles de Tchornobyl.
Il y a de belles pages aussi sur la relation de K avec sa mère et des souvenirs d'enfance resurgissent, des contes racontés, des ateliers de vitraux, des écoutes de musiques.
Un texte très réussi et qui est malheureusement d'une cruelle actualité. Et j'ai aimé découvrir des artistes, des écrivains, des peintres.
Un bel hommage à la mémoire, à la culture et qu'il faut rester vigilant face à l'histoire et surtout aux manipulations que peuvent être faites dace à certains événements.
#LArchivisteukraineartpatrimoine #NetGalleyFrance
Mais quel livre !
'Alexandra Koszelyk livre un hommage vibrant à la culture ukrainienne.
Une véritable réussite !
Le sujet n'était pas si simple à traiter dans un roman : faire connaître (et aimer ?) la culture ukrainienne, à des personnes qui potentiellement n'y connaissent rien (ce qui était mon cas).
Mais l'autrice a su me surprendre en y mêlant un brin de fantastique, du suspens, et une histoire familiale empreinte de tendresse.
K est l'Archiviste, une jeune responsable de la bibliothèque municipale. L'Ukraine est en guerre. Dès les premiers bombardements, les œuvres d'art des différents musées de la ville ont été mises à l'abri dans le sous-sol de la bibliothèque.
Un jour, K reçoit la visite de l'Homme au Chapeau, qui lui ordonne de falsifier les œuvres d'art, dont elle est la gardienne. Tout ça pour écraser un peu plus les Ukrainiens, pour que leur culture ne soit plus.
Afin de l'obliger à se soumettre à cette tâche qui lui crève le cœur, cet homme lui fait un horrible chantage.
C'est ainsi qu'elle s'attelle, bien malgré elle, à détruire sa culture par petits bouts. Mais des ombres, protectrices de ces œuvres, planent autour de l'Archiviste. Il semble qu'elles lui permette de plonger littéralement dans l'histoire créatrice de chacune d'entre elles. Que ce soit la création de l'hymne national, l'écriture de poèmes, de romans, la création de tableaux, ou des événements historiques douloureux de son pays, elle revit chaque moment.
Combien de temps K se soumettra ? Comment pourra-t-elle vivre en effectuant cela ? Qu'adviendra-t-elle à la fin ?
Je ne connaissais pas la plume d'Alexandra Koszelyk ; elle m'a embarquée tout de suite, elle m'a immédiatement charmée.
Et puis, il faut bien dire que cette histoire est savamment orchestrée et fort instructive.
Je ne peux que vous la recommander si vous avez un tant soit peu de curiosité sur ce pays en proie à la guerre en ce moment-même.
Le troisième roman d’Alexandra Koszelyk, L’archiviste, aborde très justement la manière d’effacer un peuple en détruisant sa culture, son histoire, son essence avec autant de réalisme que des armes !
La sœur de k, Milla, photographe de presse, est détenue par la bande de l’Homme au chapeau, représentant du pays agresseur, qui exerce un chantage artistique. Ainsi, il impose à k, archiviste de son métier, de détruire petit à petit toute la culture de l’Ukraine afin d’éradiquer son peuple, sa civilisation, son histoire. Ainsi, sa sœur sera libérée.
« Il ne s’agit pas de tout changer, vous l’aurez compris, mais seulement certaines parties, détourner quelques vers, mettre un mot à la place d’un autre, gommer un personnage sur un tableau, remplacer un chef d’État sur une photographie, détourner un objet folklorique de son usage premier. Vous voyez bien, ce n’est pas grand-chose ! Il ne s’agit même pas de destruction mais de réorganisation, voire de création ! De devenir l’autrice de cette nouveauté !»
Bien sûr, K trouve une manière créative de se soumettre au chantage tout en préservant les richesses de son pays. Néanmoins, le roman étant si proche de la réalité actuelle, je n’ai pu m’y plonger avec détachement et légèreté.
Alexandra Koszelyk a répondu à sa manière à l’invasion de son pays d’origine en se donnant pour mission d’expliquer ce qui fonde l’histoire et la culture de son pays. Du coup, force est de constater notre ignorance !
Taras Chevtchenko, poète qui a aidé au réveil de la nation ukrainienne au XIXè siècle côtoie Gogol. Alla Horska, artiste peintre, première représentante du mouvement underground des années 60, était elle-même archiviste ! Alexandra Exter, amie de Sonia Delaunay dont k a la consigne de falsifier une de ses œuvres, a illustré les albums du Père Castor. Etc.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/04/11/alexandra-koszelyk-larchiviste/
K vit avec une montre arrêtée à 19h06, l’heure de l’invasion, de la guerre, de la défaite. Elle s’occupe de sa mère malade. Mila, sa sœur jumelle, est partie photographier les combats.
K est archiviste. Elle a refusé de fuir. Les œuvres d’art, livres, sculptures, tableaux majeurs du pays ont été mis à l’abri dans sa bibliothèque aux sous-sols infinis. Chaque jour elle protège ces richesses, accompagnée d’ombres invisibles et protectrices qui veillent avec elles.
Mais c’est sans compter sur la visite de l’homme au chapeau qui doit mener à bien un grand projet de révisionnisme. Il demande à K d’annihiler les traditions et la culture de son pays en falsifiant des œuvres majeures.
De chapitre en chapitre, il indique les œuvres à modifier. Prétexte à nous parler avec poésie et dans une atmosphère fantastique et envoûtante qui allège les douleurs, de la culture et des traditions de l’Ukraine, pays cher au cœur d’Alexandra Koszelyk.
J’y retrouve tout ce qui constitue un pays, ses traditions, son histoire, sa culture, et découvre ces artistes qui ont agit pour que vive et survive leur art.
Les soucis qui fleurissent dans les jardins et au bord des routes
L’hymne national créé par Mukhailo Verbytsky et les coutumes des cosaques
Mais aussi Kharkiv et les tentatives de faire taire les joueurs de bandoura, l’instrument de musique traditionnel de l’Ukraine
Les vitraux d’Alla Horska, la poésie de Taras Chevchenko ou de Lessia Oukraïnka
Les peintures naïves de Maria Primatchenko
La littérature de Mykola Gogol
L’artiste Sonia Delaunay
Chacun à sa manière donne sa force à K, lui montre le chemin, ombres bénéfiques qui veillent sur elle, sur la culture, les traditions d’un pays meurtri.
Sans oublier les événements dramatiques qui ont marqué le pays. L’Holodomor, Tchernobyl, Maïdan.
Merci Alexandra pour ce magnifique roman, l’écriture est vraiment la plus belle façon de prendre les armes.
https://domiclire.wordpress.com/2023/02/13/larchiviste-alexandra-koszelyk/
Quelle étrange chose que de lire une histoire qui se situe dans une guerre se déroulant en ce moment même, à nos portes, en Europe… au XXIÈME siècle.
Je me suis laissé porter comme une plume dans le vent par ces lignes pleines de poésie qui étrangement, parlent avec une infinie beauté d'une chose aussi laide que la guerre et les destructions qu'elle charrie.
K est archiviste, amoureuse des arts et des lettres, de ce qui fait la mémoire de l'humanité et de son pays, l'Ukraine, qu'elle aime profondément.
Un jour un homme vient vers K. Il lui dit que les ukrainiens sont des rêveurs et qu'ils ont déjà perdu la guerre, que personne ne leur viendra en aide. Il sait qu'elle a caché des œuvres d'art afin de les protéger de l'envahisseur. C'était sa façon à elle de combattre, sa contribution à l'effort de guerre. Il exige d'elle qu'elle profane des œuvres existantes, qu'elle devienne une faussaire dans le but de servir la propagande russe, quelle participe activement à l'élimination de la culture ukrainienne. Comment lutter quand on n'est qu'une petite archiviste face à la Russie ? Face à un homme qui a de terribles moyens de rétorsion. L'impuissance dans toute son horreur, voilà face à quoi on se trouve et c'est glaçant.
À chaque œuvre que K doit dénaturer, elle se retrouve comme par enchantement au cœur même de sa création, dans un passé plus ou moins lointain, dans les méandres de l'histoire ukrainienne.
On suit, à travers ces événements, le chemin que tous les peuples opprimés ont subi, la négation de leur histoire, le sacrifice de leur identité par la destruction et l'interdiction de parler leur langue, de perpétuer leur culture. À vouloir falsifier le passé, l'ennemi pense duper le monde et s'absoudre de ses fautes en les faisant endosser à ses victimes.
J'ai traversé cette histoire comme dans une torpeur, quelque chose d'irréel et cotonneux, rempli de sons feutrés et de solitude. Les événements, qui semblent hors du temps car on avait entendu dire un jour "plus jamais ça", donnent un aspect fantomatique à ce qui ressemble à un mauvais rêve.
Encore une fois, à travers un roman, Alexandra Koszelyk célèbre ses origines ukrainiennes en nous racontant le pays de ses aïeux et nous emmène visiter l'histoire de l'art de ce pays ainsi que quelques-unes de ses tragédies.
Ce roman se déroule en Ukraine à une époque indéterminée, puisqu’il semble se dérouler sur une dizaine d’années, mais il pourrait se dérouler dans n’importe quel pays envahi et détruit à un moment de son Histoire !
Les vainqueurs veulent remanier l’Histoire de l’Ukraine, anéantir sa culture et ses souvenirs d’indépendance. K est chargée de modifier des œuvres d’art précises qui prendront la place des originales. Elle accomplit cette tâche pour sauver sa sœur jumelle prisonnière des envahisseurs.
Le thème est intéressant et atemporel puis il devient fantastico-onirique au fur et à mesure de l’avancée des modifications apportées !
Malgré tout l’intérêt qu’il m’a suscité, je l’ai trouvé très long et relativement soporifique. J’ai mis plusieurs jours à le lire car je voulais apprécier la plongée dans la culture ukrainienne que j’ai toujours beaucoup appréciée !
#LArchivisteukraineartpatrimoine #NetGalleyFrance
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