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Que garde-t-on de nos amours d'enfance ? Un revival amoureux, sur fond des années 1980-1990.
Juin 2019. Emmanuelle se rend au mariage de sa soeur cadette. Si la journée s'annonce festive, elle redoute néanmoins de croiser un invité : Vincent, son premier amour.
Qu'auront-ils à se dire ? Que reste-t-il de leur enfance révolue, de leur histoire inachevée, de leurs souvenirs faussement endormis ?
Tandis que la noce bat son plein, Emmanuelle rembobine le film de sa jeunesse et de sa relation avec Vincent tout en redonnant vie aux années 1980-1990, à " Cendrillon " de Téléphone, à la vieille Renault 19 de ses parents et à une bande d'enfants inséparables.
Avec finesse et humour, Caroline Michel questionne la place de nos premières amours dans nos vies d'adultes.
Nostalgie et tendresse.
Un retour en arrière alternant le passé et le présent à l’occasion d’un mariage. Retour aux années 80 près de Fontainebleau.
Une jolie romance mêlant nostalgie, tendresse et humour. L’auteure nous décrit un joli panel de protagonistes qui ont une importance tout au long de ce récit. Quant à la plume, elle est toute en finesse, sensible et légère. Les chapitres sont courts et efficaces.
En revanche, j’ai ressenti quelques longueurs qui ont ralenti le rythme de ma lecture.
C’est un joli hommage à nos premiers amours et c’est une jolie lecture emplie de douceur avec une point d’humour.
Emmanuelle est invitée au mariage de sa sœur Avril, tout comme Vincent, son amour de jeunesse et accessoirement le frère du marié. La jeune femme appréhende ces retrouvailles et les premières paroles échangées avec Vincent la troublent plus que de raison. « C’est con, quand même, tout ça. » Sept mots qui donneront lieu à une multitude d’interrogations tout au long de la soirée…
J’ai commencé ce roman avec un peu d’appréhension parce que ma petite voix intérieure me disait que je n’allais pas accrocher au thème. Bon, finalement, je dois avouer que j’ai bien aimé la mise en place de l’histoire, mais aussi les nombreux références aux années 80-90 et l’écriture empreinte de nostalgie, de légèreté et d’humour. Mais –oui, il y a souvent un mais – j’ai senti des longueurs alors que le roman ne dépasse pas les 240 pages et je me suis lassée aussi bien des analepses destinées à comprendre l’évolution et la fin de la relation entre Emmanuelle et Vincent que des longues introspections auxquelles elles conduisent. Ce n’était pas inintéressant, mais j’ai quand même eu l’impression que l’on tournait sacrément en rond.
Lors du mariage de sa sœur, Emmanuelle retrouve son amour d'enfance lui-même frère du marié. C'est le point de départ de ce roman à la fois doux et amer.
Il oscille entre les scènes du mariage et les souvenirs d'enfance, d'adolescence de l'héroïne. C'est surtout en filagramme l'histoire d'un amour déçu car il n'a pas survécu au temps qui passe. Un amour connu si tôt ne peut peut-être survivre dans la chaotique vie d'adulte. C'est en tout cas l'histoire d'Emmanuelle qui s'interroge, interroge sans succès Vincent sur leur passé commun. On reste sur des doutes, des questions sans réponses. J'ai surtout pensé que l'auteure raconte les désillusions, les pertes que l'on doit assumer pour être adulte.
Une lecture qui alterne passé et présent (à l'occasion d'un mariage) dans une douce nostalgie qui parlera plus particulièrement aux personnes qui ont eu leur adolescence dans les années 80.
J'ai passé un bon moment. C'est touchant, drôle et émouvant.
L'histoire commence en juin 2019, Emmanuelle se rend au mariage de sa sœur Avril. Elle se marie avec son amoureux de toujours, Nicolas, son voisin. Celui-ci a un frère, Vincent, qui était l'amour de jeunesse d'Emmanuelle. Celle-ci est un peu angoissée de le revoir. Ils n'ont finalement jamais poursuivi leur relation, Vincent est en couple avec une autre femme avec laquelle il a eu un enfant. Emmanuelle, elle, a eu des relations avec d'autres hommes, mais jamais rien de sérieux, même si Pablo aurait dû l'accompagner. Cet événement, cette angoisse de revoir Vincent, vont amener Emmanuelle à faire un retour sur le passé, à se remémorer leur jeunesse, les années d'insouciance, que ce soit avec Vincent, mais aussi avec tous leurs amis de leur quartier.
On va donc suivre Emmanuelle pendant le mariage, sa peur de revoir son ancien petit ami, l'évitement, puis les retrouvailles, les non-dits, la gêne. Et on fait également des retours dans le passé, dans les années 80, pendant la jeunesse des deux soeurs et des frères voisins, l'adolescence, les premiers émois amoureux, les rendez-vous secrets, puis les études qui séparent ou pas. Elle se pose alors plein de questions sur elle et sur sa relation avec Vincent, se demandant pourquoi ils ne sont jamais arrivés à être ensemble et surtout à le rester, se demandant aussi pourquoi sa soeur y est arrivée avec Nicolas, et pas elle et Vincent. Elle analyse tout, sa relation avec les hommes, sa vie, ses études de médecine, son métier de gynécologue, ses amours, sa relation avec Pablo, tout y passe. Certains souvenirs la rendent nostalgique, tout comme l'événement qu'elle est en train de vivre.
Tout comme elle, je me suis posée plein de questions, et je me suis souvent demandé comment cela allait finir, comment Vincent va réagir à sa rencontre avec son ex petite amie. La parole est donnée à Emmanuelle, mais c'est vrai que j'aurais peut-être aimé avoir l'avis de Vincent, en lui réservant des chapitres où il nous donnerait son avis sur sa relation. C'est un point de vue que j'aurais aimé avoir, mais cela ne m'a pas empêchée malgré tout d'apprécier l'histoire et ma lecture. Je me suis très vite attachée à Emmanuelle, et je me suis surtout beaucoup retrouvé en elle, surtout dans son récit de sa jeunesse, ayant vécu la mienne dans les mêmes années, avec les walkmans, les mêmes chansons, les hit-parades, les relations entre jeunes sans internet, ni sms. C'est tout un pan de vie complètement différent de ce que peuvent vivre les jeunes de nos jours, et j'éprouve toujours une certaine nostalgie à me remémorer ces années là et ce mode de vie.
Donc, avec tout ça, c'est très facile de s'attacher à tous les personnages. Il est facile de se retrouver en eux. Et pour les plus jeunes, ce sera pareil, car l'histoire d'amitié et d'amour peut être vécue par toutes les générations. L'attachement est renforcé par le choix narratif de l'autrice à la première personne du singulier. C'est une narration à laquelle je suis sensible, elle me permet de rentrer dans la tête du personnage, de me mettre à sa place et de ressentir ainsi toutes les émotions qui la traversaient, et celles-ci sont nombreuses. J'ai donc été touchée, j'ai souvent souri aussi car les situations sont parfois cocasses et on ne peut s'empêcher d'être amusé. Caroline Michel retranscrit très bien les émotions, elle dépeint très bien les décors et les personnages, il est très facile de tout se représenter. Le style très fluide rend la lecture très facile, les pages se tournent toute seules. Une fois commencé, il est très difficile de lâcher le livre, car on a envie de savoir ce qu'il va se passer. En plus, les chapitres alternent entre le présent et le passé, ce qui donne beaucoup de rythme à la lecture. J'ai cependant regretter le manque de dialogue, du fait de la narration à la première personne, qui parfois, me rendait la lecture plus pesante. Mais c'est un avis et un ressenti tout à fait personnel.
J'ai passé un très bon moment avec la lecture de ce roman. J'ai beaucoup aimé tous les messages que l'autrice fait passer au travers de l'histoire et de ses personnages. Ils sont imprégnés de nostalgie, et en même temps porteurs d'espoir. La jeunesse est notre ciment à tous, ce qui fait notre base de lancement vers la vie d'adulte. Parfois, nous avons besoin de nous créer une vie sans cette base, défectueuse, mais il reste toujours quelques souvenirs. J'ai beaucoup aimé la délicatesse de l'autrice, son humour, c'est un récit pétillant, drôle, émouvant. Je suis très contente d'avoir découvert Caroline Michel que je lirai à nouveau avec grand plaisir. Ce roman est son deuxième, son premier, intitulé "89 mois" a un résumé intéressant, je pense que je le lirai. En tout cas, je vais la suivre de près, pour ne pas rater ses prochaines publications. Je ne peux que vous recommander la lecture de ce livre, je suis persuadée que vous passerez un bon moment en compagnie d'Emmanuelle et de ses amis.
Une ode au 1er amour et à l'impact que celui-ci peut laisser dans nos vies.
A l'occasion du mariage de sa petite soeur, Emmanuelle va être amenée à revoir Vincent, celui qui fut son 1er amour.
Les chapitres alternent entre cette soirée de "retrouvailles " et les souvenirs partagés. Ainsi, petit à petit l'histoire d'Emmanuelle et de Vincent mais également celle d'Avril et Nicolas, les mariés, se dévoile. Tous sont en effet des amis d'enfance, des voisins ayant grandi autour de "la placette", et si longtemps on a cru que l'on marierait les grands, c'est bien les plus jeunes qui sont fêtés aujourd'hui.
A travers une introspection à laquelle elle se livre, la narratrice va nous permettre de comprendre pourquoi cette histoire qui pouvait sembler évidente n'a pas abouti.
C'est un roman tout en douceur et en nostalgie mais pour lequel il m'aura manqué un petit je ne sais quoi. Je n'ai, en effet, pas réussi à être touchée par cette histoire, et c'est bien dommage car j'ai aimé le style et l'histoire en elle-même.
J’avais eu le plaisir de lire 89 mois, le précédent roman de l’auteure, et je l’avais beaucoup aimé. C’est donc avec enthousiasme que je me suis plongée au sein de L’amour des grands.
C’est une histoire universelle que Caroline Michel nous partage ici. Elle va résonner sans aucun doute en beaucoup d’entre nous. Pourquoi ? Parce qu’il est question du premier amour, celui de notre jeunesse, celui qui a compté et qui comptera toute notre vie. Dans ce cas précis, Emmanuelle va revoir Vincent, celui qui a tant fait battre son cœur lorsqu’elle était enfant et adolescente. C’est à l’occasion du mariage de sa sœur cadette, Avril, qu’elle va pouvoir se rendre compte de l’importance de ce premier amour dans sa vie d’adulte. Surtout qu’Avril se marie avec un des frères de Vincent. Alors forcément, les deux familles restent et resteront toujours liées. En effet, les Dijon et les Schneider sont voisins depuis de nombreuses années et par conséquent les enfants se connaissent pratiquement depuis toujours. Alors dans ce cas, comment composer avec la présence de l’amoureux perdu ?
C’est avec délicatesse, humour mais aussi émotion que l’auteure décrit les retrouvailles de ceux qui se sont aimés et dont les chemins se sont séparés : coups du destin, occasions manquées ou tout simplement des envies différentes lorsque les années passent et que l’enfance laisse la place à la vie de jeune adulte. Toujours est-il qu’il reste un goût d’inachevé et que se revoir après une dizaine d’années de séparation fait forcément remonter une multitude d’émotions, et de questionnements.
"(…) j’aimerais savoir ce que tu penses, savoir si mon corps se dessine sur les murs quand tu t’endors, savoir si l’enfance te poursuit quand tu traverses un bois ou retournes une crêpe, savoir si nos impossibles adieux te laissent un drôle de goût et si parfois tu regrettes un peu nos chemins. Regrettes-tu un peu nos chemins ?"
L’écriture est fluide, les chapitres défilent à vitesse grand V. Nous, lecteurs, oscillons entre nos propres souvenirs, la poésie des mots de Caroline Michel et son humour qui débride tout. Certains lieux me parlent (j’ai vécu de longues années en Saône-et-Loire), certaines situations aussi, étant de la même génération que l’auteure (un peu plus vieille mais c’est bon, on ne va tout de même pas chipoter). C’est une lecture qui rappelle des souvenirs, qui fait sourire, qui met la larme au bord de l’œil, qui déclenche des points communs, qui fait dire que M**de, c’est con quand même.
C’est l’amour à tous les âges, c’est son impact qui reste, qui nous fait douter mais que l’adulte que nous sommes désormais arrive à relativiser. C’est l’amour des grands avec tous les souvenirs des petits que nous étions.
C’est la vraie vie, sous l’apparente légèreté.
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2022/05/03/lecture-lamour-des-grands-de-caroline-michel/
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