"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La suite de Harry Quebert.
Avril 1999. Mount Pleasant, une paisible bourgade du New Hampshire, est bouleversée par un meurtre. Le corps d'une jeune femme, Alaska Sanders, est retrouvé au bord d'un lac. L'enquête est rapidement bouclée, la police obtenant les aveux du coupable et de son complice.
Onze ans plus tard, l'affaire rebondit. Le sergent Perry Gahalowood, de la police d'État du New Hampshire, persuadé d'avoir élucidé le crime à l'époque, reçoit une troublante lettre anonyme. Et s'il avait suivi une fausse piste ?
L'aide de son ami l'écrivain Marcus Goldman, qui vient de remporter un immense succès avec La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, inspiré de leur expérience commune, ne sera pas de trop pour découvrir la vérité.
Ce policier se lit facilement. Dicker et son labyrinthe. Vous connaîtrez le dénouement qu'à la fin de ce livre. J'aime les rebondissements, cela chasse l'ennui. Je préfère donner mon sentiment. Le résumé du livre existe en plusieurs exemplaires.
Quelle déception ! Ce roman est une resucée de "La Vérité sur l'affaire Harry Quebert" : mêmes personnages, mêmes ficelles... Cette fois-ci, les faits remontent à 15 ans (et non 30 ans comme dans le premier opus).
Certes, c'est bien écrit mais, comme toujours chez Dicker, il y a trop de rebondissements. Tout est tiré par les cheveux (la police enquête aux côtés d'un écrivain ? Les témoins acceptent subitement de tout raconter ?).
Au final, on dirait un concentré de soap opera !
En 1999, la jeune et très jolie Alaska Sanders a été retrouvée assassinée dans la petite ville de Mount Pleasant dans le New Hampshire. L’enquête a été vite bouclée, le petit ami Walter Carrey, principal suspect, est mort et son complice a été condamné à la prison à vie. Ce dernier, Eric Donovan, clame néanmoins son innocence depuis son arrestation : il a été contraint de plaider coupable pour éviter la peine capitale, mais il se dit innocent envers et contre tout. Dix ans plus tard, alors que l’écrivain Marcus Goldman rend visite à son ami policier Gahalowood (avec lequel il a enquêté sur l’affaire Harry Quebert), l’affaire rebondit de façon inattendue.
« L’Affaire Alaska Sanders » prends plus ou moins la suite de « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert », même personnages, même ambiance et même décors, ou presque… Marcus Goldman désormais célèbre, continue de trimballer son mal être et ses problèmes d’inspiration. C’est en revoyant son ami policier Gahalowood qu’il s’intéresse à cette vieille affaire de meurtre qui vient de rebondir. L’intrigue en elle-même, qui fait un peu penser à « Twin Peaks » (le surnaturel en moins), met en scène un cold case avec une victime jeune, jolie et que tout le monde adorait. Or, la nouvelle enquête menée par un trio (Goldman, Gahalowood et Lorraine Donovan, la sœur du complice condamné) débute par une révélation : les aveux de Walter Carrey n’avaient en réalité aucune valeur. Commence alors une investigation longue, complexe et qui réserve, c’est bien normal, son lot de fausses pistes, de rebondissements et d’impasses frustrantes. Prise dans son ensemble et jusqu’à la révélation finale, elle nous aura copieusement baladée, cette intrigue en forme de casse-tête. Bourrée d’apartés fréquents sur Goldman, ses états d’âmes, son passé, sa famille, ses amours, son succès, il faut parfois s’accrocher pour ne pas de perdre dans le nombre de personnages, leurs mensonges, leurs non-dits et leurs revirements. C’est une intrigue policière touffue, qui ne manque pas d’intérêt mais qui exige une lecture attentive et soutenue. Je retrouve malgré tout chez Dicker les petits travers qui m’avaient exaspéré dans « L’Enigme de la Chambre 622 », son emploi daté du passé simple (« Nous nous mimes en route » !) et surtout ses allers-retours incessants entre passé et présent. C’est encore une fois un va-et-vient permanent, avec même des flachs back à l’intérieur des flashs back ! C’est bien simple, il ne peut pas relater des faits passés en les faisant évoquer par ses personnages, il lui faut impérativement les raconter in situ. C’est valable pour l’intrigue principale comme pour les apartés, et cela ne favorise pas (du tout) la fluidité de l’intrigue. Cette construction mine un peu l’efficacité de l’intrigue et c’est dommage car le moins que l’on puisse dire est que le dénouement et une vraie surprise, plutôt bien amenée de surcroît. L’ensemble est plutôt crédible, même si la construction est complexe l’histoire tient bien debout. En résumé, si on peut supporter d’être baladée en permanence entre passé et présent, si on s’oblige a être un peu attentif à tous les détails de l’« Affaire Alaska Sanders », si on est indulgent avec les innombrables apartés et autres autoréférences de l‘auteur, alors on peut s’amuser avec cette intrigue bien troussée.
Pas mauvais mais..
Retrouver Marcus Goldman c'est un peu comme retrouvé un ami d'enfance, on est très content de le revoir mais on se rend quand même vite compte que nos vies ont changé et qu'on a plus grand chose à se dire. C'est exactement ce que j'ai ressenti en lisant celui-ci.
Le style de Joël Dicker est plutôt simple et efficace, une alternance passé/présent qui nous permet d'avancer dans l'histoire et d'obtenir des rebondissements assez intéressants au fur et à mesure des pages qui se tournent. Oui mais voilà, ça sent un peu le déjà-vu, le réchauffé et du coup, j'avais la solution à mi-lecture et ça c'est vraiment dommage. Ça m'a fait perdre le charme et l'intensité que j'avais ressenti en lisant "la Vérité sur Harry Quebert" et donc je me suis un peu lassée.
Ça reste un bon livre, que j'ai tout de même apprécié mais qui ne me laissera pas un impact mémorable comme à pu le faire le précédent.
Avec beaucoup de retard sur sa parution, je me décide enfin à lire le dernier Dicker.
Je suis toujours perplexe quand je lis des livres dont l'auteur s'auto-reference sans cesse et j'ai souvent des difficultés à m'y retrouver, vu le temps qui s'écoule entre deux parutions.
Mais il faut bien dire que Dicker à un certain sens du suspense pour ne pas dire un sens certain.
Beau moment de lecture qui a occupé mes 4 heures de train qui, de retard en correspondance ratée s'est transformé en une longue journée sur les rails.
Très bon livre, le polar est très bien ficelé dans une intrigue à rebondissements fidèle au style de J. DICKER. Bref : un vrai plaisir !
Tres beau roman bien ficele.
J'ai beaucoup aimé ce nouveau roman de Joel Dicker dont j'ai lu déjà plusieurs livres. J'ai retrouvé avec plaisir le personnage de Marcus Goldman à la recherche de son ami perdu Harry Quebert. Les pages se tournent sans aucune lassitude ici, le roman est très prenant mais il faut en lire un peu chaque jour au risque de perdre le fil si on le laisse de côté quelques jours. Il y a beaucoup de sujets abordés ici et les coupables potentiels sont nombreux, le lecteur est entrainé de fausse piste en fausse piste. C'est un roman que j'ai pris plaisir à lire.
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