80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Une femme a rejoint une ville qui va s'enfoncer dans les marécages. Elle y tue son enfant en toute légalité morale et civique. Elle y combat son désir d'un homme, son ancienne façon d'être femme. C'est la ville du Non, la ville où crime et sacrifice sont encouragés. Aucune loi ordinaire, tant au niveau éthique qu'esthétique, ne s'y est fixée.
« Longtemps après les couches, quand mon corps ne supportait plus de crier dedans, je l'ai tué. Déjà le brouillard était sur la ville construite sur les marécages. J'ai oublié le nom de cette ville qui refuse d'être. Je l'ai su rapidement puis je l'ai perdu. ICI les lieux sont inutiles. Nul ne désire y rester. L'enfant ne le désirait pas. Mes cris ne franchissaient pas les murs. Je l'ai tué pour taire à jamais le nom impossible. » J.M.
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