Découvrez les romans indispensables de la bibliothèque idéale de Jean-Michel Guenassia
Auvers-sur-Oise, été 1890. Marguerite Gachet est une jeune fille qui étouffe dans le carcan imposé aux femmes de cette fin de siècle. Elle sera le dernier amour de Van Gogh. Leur rencontre va bouleverser définitivement leurs vies.
Jean-Michel Guenassia nous révèle une version stupéfiante de ces derniers jours.
Et si le docteur Gachet n'avait pas été l'ami fidèle des impressionnistes mais plutôt un opportuniste cupide et vaniteux ? Et si sa fille avait été une personne trop passionnée et trop amoureuse ? Et si Van Gogh ne s'était pas suicidé ? Et si une partie de ses toiles exposées à Orsay étaient des faux ?...
Autant de questions passionnantes que Jean-Michel Guenassia aborde au regard des plus récentes découvertes sur la vie de l'artiste. Il trouve des réponses insoupçonnées, qu'il nous transmet avec la puissance romanesque et la vérité documentaire qu'on lui connaît depuis Le Club des incorrigibles optimistes.
Découvrez les romans indispensables de la bibliothèque idéale de Jean-Michel Guenassia
Rentrée littéraire, de Vincent Van Gogh à Claude Monet, de Blaise Cendrars et Erik Satie
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A Auvers sur Oise, à la fin du XIXeme siècle, Marguerite Gachet est en avance sur son époque et ne supporte pas sa condition de femme. Cette jeune femme sera le dernier amour de Van Gogh.
Jean Michel Guenassia va nous conter cette belle rencontre entre deux êtres décalés, nés peut être dans une époque qui n'est pas la leur.
Cet amour fort entre une femme rebelle faisant fi des convenances et un homme hypersensible, torturé
Il évoquera aussi la vie au sein de cette famille, la famille Gachet, qui ne correspond pas forcément aux "règles" de cette fin de siècle.
C'est un beau petit livre à l'écriture fluide, et qui restitue bien les ambiances. On y découvre aussi le rapport de Vincent Van Gogh à sa peinture post impressionniste.
Véritable plongée dans le monde pictural de l'époque avec toute cette explosion de couleurs.
J'ai été enchantée
https://quandsylit.over-blog.com/2024/07/la-valse-des-arbres-et-du-ciel-jean-michel-guenassia.html
Ce roman est tiré de la vie de Van Gogh, à travers de la documentation, mais ce n'est pas une biographie, il est né de l'imagination, débordante, de l'auteur.
Le côté histoire d'amour ne m'a pas convaincue mais j'ai aimé les descriptions des journées de l'artiste, les extraits du journal satirique La lanterne.
L'actualité de la fin du XIXe siècle rappelle tristement notre actualité.
Pas mal, mais cela ne correspond pas vraiment à mes goûts en matière de littérature.
Un roman fort intéressant que J M Guénassia a construit à partir des failles dans la biographie de Van Gogh , sur les incertitudes qui entourent sa mort ainsi que sur les doutes à propos de l'authenticité de certaines de ses toiles .
Il a confié à Marguerite Gachet, la fille du célèbre docteur qui a soigné le peintre, le rôle de narratrice. Devenue vieille, au soir de sa vie, elle se souvient de la rencontre qui, à 19 ans, a bouleversé son existence et vient témoigner d'une réalité qu'elle est désormais seule à connaître .
Une Marguerite au caractère bien trempé, autrefois amoureuse de Van Gogh et prête à tout pour devenir sa compagne et échapper ainsi à la tyrannie de son père .
Le romancier propose ici au lecteur une image désacralisée du bon docteur Gauchet, montré comme un collectionneur cupide et non plus comme l'amateur éclairé, ami desinteressé des impressionnistes .
Quant à Van Gogh, il en donne un portrait aseptisé , bien loin du mythe de l'artiste possédé par la folie . La seule fureur dont il témoigne c'est celle de peindre. L'intention de l'auteur est en fait celle de détruire « Cette légende d'artiste maudit qui n'est qu'une imposture. »
Rares sont les allusions à son passé psychiatrique, silence sur à son internement à Saint Rémy de Provence, rien sur son oreille coupée . Un détail pourtant qui ne devrait pas échapper au regard d'une amante …..Pourquoi pas, puisqu'il s'agit d'un roman et non d'une biographie ….
Quant à la mort du peintre,il en offre une version inédite qui détruit celle du suicide .
Mais, Guenassia - et c'est une des grandes qualités de l'ouvrage- réussit parfaitement à cerner le geste du peintre, son corps à corps avec la toile sur laquelle les arbres en viennent à vivre, vibrer, trembler , danser « une sarabande endiablée » avec le ciel.
Ce roman m'a semblé inégal.
Il comporte nombre de passages longs, répétitifs et bien romanesques, décrivant l'exaltation amoureuse de cette jeune fille qui aime pour la première fois qui m'ont , je l'avoue, bien ennuyée .
Mais c'est un roman bien ancré dans les années 1890 grâce aux extraits de journaux d'époque qui s'intercalent au milieu du récit, extraits suffisamment courts pour éclairer sur le contexte politique, moral et culturel sans briser le fil de la narration .
Enfin , au travers du personnage de Marguerite, frondeuse qui souffre du carcan imposé aux femmes de son temps, l'ouvrage constitue un bon document sur la condition féminine à la fin du 19e siècle
Après notamment, Le club des incorrigibles optimistes, Jean-Michel Guenassia, nous invite, dans l’univers de la peinture. Avec comme artiste peintre, l’un des plus grands, Vincent van Gogh.
Et plus précisément, dans les 70 derniers jours de sa vie, à Auvers-sur-Oise. Ainsi, il s’installe dans une petite chambre de l’auberge Ravoux ; où il sera sous la tutelle médicale du docteur Gachet, chargé de maîtriser et juguler l’instabilité mentale du peintre.
Nous entrons maintenant, dans une hypothèse quant à la relation que la fille du « bon » docteur, Marguerite, qui souffre et étouffe de la mainmise de son père, sur son avenir. Marguerite a 19 ans et envisage de partir aux Amériques afin d’échapper à un mariage d’argent convenu par son père.
Moments d’espoir et d’opportunité, pour Marguerite, de la rencontre avec Vincent, qui a le double de son âge. Elle tombe éperdument amoureuse de celui-ci et se veut être son esclave. Sentiments guère partagé par le peintre, qui ne vit et ne rêve que par et pour la peinture.
Jusqu’au moment fatidique de sa mort, d’un coup de révolver. Et Jean-Michel Guenassia, nous offre avec beaucoup d’empathie une possible hypothèse à ce drame, sur lequel plane toujours l’incertitude…
D’une écriture souple et agréable, ce roman se lit, avec beaucoup de suspense. Et ressentons, les multiples couleurs, du jaune flamboyant au bleu intense, ainsi que des volutes exubérantes, que Vincent, jusqu’au bout a voulu retranscrire.
Il y a quelques années, à Amsterdam, en visitant le musée Van Gogh, j’ai pu appronfondir ma connaissance de l’œuvre du peintre et m’intéresser davantage à la personnalité de cet artiste torturé (pléonasme). Le sujet de ce roman m’a donc donc tout de suite parlé.
La réussite de l’auteur est de vous projeter dans l’atmosphère de cette tragédie. Il y parvient en insérant dans ce récit, écrit à la première personne, des extraits d’articles de presse ou de correspondances, notamment entre Vincent et son frère Théo qui est aussi marchand d’art. On étouffe ainsi avec l’héroïne au cœur de cet été caniculaire et de sa condition de femme sous le joug de l’autorité parentale et qui n’a que pour seule réelle échappatoire un mariage de convenance.
Et présenter Vincent Van Gogh par le prisme du personnage de Marguerite, en retranscrivant en parallèle les lettres du peintre, m’a semblé tout à fait à judicieux pour rendre le personnage plus « réel ». Il apparaît ainsi comme un être exerçant la peinture comme on entre en religion ; totalement investi dans sa foi : son art.
Comme à son habitude Jean-Michel Guenassia nous livre un magnifique roman superbement documenté qui creuse les zones d’ombre de la fin de la vie de Vincent Van Gogh.
Préférant la thèse de l’accident amoureux à celle développée en 2011 d’un accident provoqué par des enfants du village d’Auvers sur Oise, l’auteur nous fait revivre ces derniers 70 jours à Auvers a travers les yeux de Melle Gachet (fille du docteur) qui tombe éperdument amoureuse du peintre.
C’est également un magnifique portrait de femme de la fin du XIXe siècle éprise de liberté et enfermée dans le carcan de la société dans laquelle elle vit.
Lecture dans le cadre du prix des lecteurs du Livre de Poche 2018.
Jean-Michel Guenassia nous ramène à Auvers-sur-Oise, dans la maison du docteur Gachet, pour réécrire l'histoire de la fin tragique de van Gogh.
Et si Van Gogh ne s'était pas suicidé !
Le docteur Gachet que l'histoire officielle nous présente comme le sympathique mentor des impressionnistes, est ici un médecin assez quelconque, modeste collectionneur d'art, réactionnaire et peu en avance sur son époque.
Marguerite Gachet, la fille du docteur, elle, est une jeune femme au caractère fort et aux idées bien arrêtées, qui voudrait devenir peintre, intégrer les Beaux-Arts ou s'exiler aux Etats-Unis.
Des rêves qui ne sont pas du tout conciliables avec la condition des femmes en cette fin du XIX° siècle.
Son père a de tout autres ambitions pour elle : un mariage arrangé avec le fils d'un ami pharmacien.
Quand van Gogh arrive à Auvers-sur-Oise, elle à un coup de foudre pour sa peinture. Elle tombe amoureuse de l'oeuvre avant de tomber amoureuse du peintre.
Il a le double de son âge mais entre eux débute une relation avec d'un côté Marguerite, amoureuse, prête à tout abandonner pour vivre pleinement cette histoire et de l'autre côté, Van Gogh, obsédé par son art, farouchement attaché à sa liberté et qui n'a que faire d'une femme. Van Gogh, n'apparait pas du tout déprimé ou suicidaire.
Ils vont vivre une relation cachée (il serait très mal vu qu'une jeune fille comme Marguerite se donne hors mariage à un peintre sans le sou) et c'est cette histoire que Guenassia nous raconte en faisant parler Marguerite.
L'auteur revisite l'histoire officielle du peintre sur la base de recherches documentaires. En étoffant son roman d'articles de journaux d'époque et d'extraits de lettres, on finit par ne plus savoir ce qui relève de l'histoire et ce qui n'est que fiction.
Résultat : une lecture agréable, une plume qui glisse, un roman très bien documenté et qui retranscrit parfaitement une époque mais auquel je reproche néanmoins un manque cruel d'émotion.
Un livre intéressant qui comporte une part historique et une part plus romancée mais qui, néanmoins, nous pousse à nous poser des questions.
L'époque est véritablement bien décrite et l'histoire est pleine de " couleurs ".
En résumé, un livre très agréable à lire
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