"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Entretien avec Jean Lacouture. Présenté par Geneviève de Gaulle-Anthonioz.
Germaine Tillion, ethnographe depuis le début des années 30, exerce une science qui, affolée par le terrorisme et la torture, n'est pas, d'évidence, une école d'optimisme. Traquer le secret du fonctionnement et les raisons d'être d'un groupe social ne porte pas nécessairement à l'indulgence.
Geneviève de Gaulle-Anthonioz, qui a connu Germaine Tillion à Ravensbrück, termine sa présentation de La Traversée du mal par ces mots :
"Voici donc près de soixante ans que tu nous apprends à regarder, à écouter, à essayer de comprendre... Toujours avec bienveillance, souvent avec compassion. Tes camarades ont croisé dans ton escalier tes amis berbères, des officiers de parachutistes et des combattants algériens du FLN, le général de Gaulle a été attentif à ce que tu lui communiquais.
Quelle chance extraordinaire d'avoir 'traversé le mal' à tes côtés, puisqu'en te voyant nous pouvions croire au bien, puisque nous pouvions encore espérer."
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