Choisissez, lisez et chroniquez des romans policiers !
Merci Kryan pour ta chronique pleine de suspens . Maintenant je veux savoir qui sont les assassins . Et que vont faire Rachel et Nick. Belles lectures. Prends soin de toi
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Choisissez, lisez et chroniquez des romans policiers !
J'ai reçu ce roman dans le cadre des Explorateurs du Polar Lecteurs.com.
Après lecture, je suis un peu surprise que ce livre soit dans la catégorie Policier.
En effet, il pourrait être placé sur bien d'autres étagères !
C'est un polar mais aussi un roman contemporain sur le thème de la reconstruction, sur l'amour, sur la condition féminine, sur le monde carcéral...
Je ne m'attendais pas à lire ce genre d'histoire en ouvrant ce livre.
Quelle belle surprise !
〰〰〰〰
Ça parle de quoi ?
Rachel Baker est serveuse dans un petit dîner en Alabama. Un soir, des hommes entrent dans le restaurant et tuent toutes les personnes présentes. Seule Rachel survivra à ce drame.
Comment continuer à vivre après un tel traumatisme ?
Dès les premières pages, j'ai su que ce roman allait beaucoup me plaire.
J'aime cette limpidité que je ressens en le lisant et j'ai d'autant apprécié après avoir lu avant, plusieurs ouvrages assez denses.
J'aime cette simplicité et cette fluidité dans les mots, dans l’histoire ou encore dans les personnages.
Les scènes m'apparaissant très clairement comme si je regardais un film.
Tous les ingrédients sont là pour passer un excellent moment de lecture ; C'est un récit captivant et touchant qui m'a passionnée de la première à la dernière page.
Il a frôlé le coup de cœur mais la fin m'a laissée un peu sur ma faim, c'est dommage.
Mais cela reste un vrai régal et une très belle découverte.
Un premier roman d'une auteure prometteuse à suivre de très près !
Vivement le prochain...
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2020/08/la-seconde-vie-de-rachel-baker.html
Cela aurait pu être un sanguinolent thriller, des tueurs fous, hallucinés, l’allure stupéfiante, un dinner plein d'habitués, femmes , enfants, vieillards, piliers de bar, du sang partout , des cervelles qui explosent, et Rachel au milieu de tout ça qui s'en sort miraculeusement, maculée de sang, hagarde, perdue...Mais ce livre n'est vraiment pas ça . Chapitre 1.
Cela aurait pu être un road movie, de l'Alabama au Mississipi, les routes poudreuses, les motels miteux, la traque, la peur, perdre son âme quand on n'a plus rien à perdre, sauver ses miches mais à quel prix...Mais ce ne fut pas ça non plus . Chapitre 11. Fin de la première partie .
Non , ce livre est une plongée intime et intimiste dans un univers de femmes. Deuxième partie. L'univers carcéral d'abord où Rachel purge sa peine. Sa peine , c'est bien le mot qu'il faut employer, que de peines, de douleur, de chagrin, de haine et de rage dans ce lieu clos, le coeur, le corps et le cerveau torturé sans cesse. Rachel se transforme, mue, devient une autre et son fauteuil est sa chrysalide. Oui car entre temps, Rachel a perdu l’usage de ses jambes…
La troisième partie est pleine de douceur, Rachel recouvre la liberté, attend Nick dans son dinner préféré, l'Eden, un nom comme un autre car on est loin du paradis promis, attend jusqu'à s'étioler, être forte mais aussi être transparente au monde jusqu'au dénouement ultra romantique .
Ce livre parle de bataille, de lutte, d’idéaux perdus, de destins contrariés, de liberté quand on ne l’a plus, de ligne de vie, et d’amour bien sûr, amour familiale, amours filiales, amours défuntes, amour tout court et le difficile deuil d’une vie ratée.
Ça commence comme un Tarantino et ça se termine à l'eau de rose, loin d'un polar habituel et noir, un polar rose en quelque sorte, j'ai adoré ;-)
Magnifique page-turner. J’ai adoré me plonger dans les aventures de Rachel Baker même si sa vie n’est pas toute rose.
Le roman est divisé en trois parties : le massacre dans un dinner, la prison et la liberté retrouvée.
Durant ces trois phases nous voyons l’évolution d’une femme.
Dans un premier temps, Rachel ne comprend pas le monde dans lequel elle vit. Elle se sent seule, perdue, incomprise et responsable. L’auteure sait nous toucher, nous montrer que notre petite vie tranquille peut basculer du jour au lendemain.
Un homme, Follers, le policier en charge de l’enquête, va percevoir le malaise de la jeune femme et tenter de l’aider.
La relation qu’il entretient avec la jeune femme est empreinte de douceur et de sincérité. J’ai beaucoup aimé l’écriture tout en pudeur de leur rencontre.
Ensuite, Rachel se retrouve en prison. Et là, tout un tas de liens se créent montrant que le monde carcéral n’est pas forcément celui auquel on s’attend. Il y a de la violence bien sûr mais il y a aussi de la souffrance et surtout de l’humanité. On voit très bien que l’auteure remet en cause cette façon hypocrite et illusoire qu’est la réinsertion.
Il y a enfin la libération avec tout ce que cela comporte : la joie d’être libre mêlée à un certain décalage, la sensation de ne plus faire partie du même moule.
Encore une fois, l’auteure sait décrire les sentiments qui animent Rachel, désireuse de retrouver ce qu’elle a quitté.
La fin est toute en délicatesse, en finesse. J’étais réellement pressée de découvrir la fin de cette histoire et je n’ai pas été déçue.
Merci aux éditions Plon et à l’opération des Explorateurs du polar avec lecteurs.com pour la découverte de ce roman.
"Peut être que si elle fermait les yeux, elle pourrait revenir en arrière".
L'inspecteur de police Nick Follers n'a jamais vu une telle scène de crime.
Trois hommes armés sont entrés dans un restaurant, en Alabama, pas pour braquer mais bien pour tuer.
Dix sept personnes éliminées, des enfants, des parents, des vieux...
L'horreur.
Rachel Baker, la serveuse est la seule survivante.
Rachel veut oublier ce traumatisme, cette tuerie, les cris, l'odeur, les journalistes, la pitié, le tribunal... Elle se sent triste, seule, faible, elle a peur, mais surtout elle a la haine, vraiment la haine.
Premier roman publié sous son vrai nom, la talentueuse Bretonne Lucie Bremeault a un très joli style nostalgique, intense riche en émotion et sensibilité.
Des passages de rage, de partage, de souffrance, de liberté perdue, d’espoir, de peur, d’emprisonnement mental et physique, de besoin, de détresse, de résilience.
Deux écorchés par la vie attirés l'un par l'autre, qui ont envie de partir vers " n'importe quel royaume enchanté ou non".
Pour ma part, je l’ai été… enchantée par l’histoire de Nick et de Rachel !
La vie continue malgré tout.
L’auteure prépare un second roman avec le personnage de Nick Follers !
Merci Kryan pour ta chronique pleine de suspens . Maintenant je veux savoir qui sont les assassins . Et que vont faire Rachel et Nick. Belles lectures. Prends soin de toi
Pour son premier roman, Lucie Brémeault nous propose un caléidoscope de genres inclassables, on y trouve du polar, du thriller mais aussi un roman noir et psychologique sans oublier la touche de romantisme qui va bien pour celles et eux qui aiment la romance. Le côté graphique de ce roman saute aux yeux et il ferait un parfait scénario de film, déjà j’y ai trouvé des affinités avec Orange is the new black. Entrer dans le monde de Rachel Baker c’est entrer dans la noirceur. Le livre démarre très fort par une scène de carnage à la Pulp fiction dans le diner où elle est serveuse. Le rythme est posé à nous de le suivre si on le peut. Les personnages ont de l’épaisseur et apprendre à connaître Rachel est juste captivant. Il faut dire que le personnage du flic taiseux, Follers est un régal. Beaucoup d’émotions dans ce petit bout de femme, de la colère , de la rage et une envie de justice qui nous emportera dans le monde carcéral d’une prison pour femme où l’on navigue en apnée tant il est violent et destructeur. Une belle écriture porte ce récit où l’on est face aux blessures de l’âme. Une réflexion pour le lecteur sur la société américaine et ses défaillances comme les tueries de masse, le port d’armes, le système carcéral, le handicap mais surtout sur la résilience, car c’est bien de reconstruction qu’il s’agit. Un personnage de femme comme on en rencontre peu, qui malgré les traumatismes qu’elle subit est capable de rester humaine et de poursuivre sa route avec la force qu’elle possède comme un trésor en elle. On trouve aussi de l’espoir dans la toute fin et c’est bienvenu. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/03/18/38069829.html
Très bonne surprise que ce roman que je croyais être un polar et qui ne l'est pas. Il est plutôt l'histoire d'une femme qui doit revivre après une tragédie qu'elle a vécue. Construit en six parties, elles-mêmes bâties en chapitres avec deux narrateurs en alternance, l'un change à chaque partie, seule Rachel reste. Très bien fait et plaisant à suivre. Un roman dans lequel les femmes sont omniprésentes, la seule figure masculine est celle de Nick, les autres passent vite et détruisent des vies ou alors, ils ne font que passer un soir dans un lit et sont si peu importants.
Rachel fera un séjour en prison, y dialoguera avec des détenues, cogitera beaucoup, vivra à l'économie. Un chapitre m'a marqué, bien écrit, qui résume en quelques lignes la vie enfermée, une sorte d'inventaire des journées qui se suivent et se ressemblent : "Les semaines passèrent sans que la moindre journée diffère de la précédente. Mila avait cessé de pleurer la nuit, juste après l'extinction des lumières, au bout de deux mois. Trois détenues avaient retrouvé la liberté, six étaient rentrées, cinq bagarres avaient éclaté. On servit douze fois du porridge à la cantine, les toilettes furent bouchées pendant une longue semaine. Rachel avait lu huit livres, vu sa mère au parloir neuf fois, pensé à Nick mille fois. Elle avait participé à trois groupes de parole, pris quarante-cinq douches, fumé douze paquets de cigarettes, pleuré quatre fois dans son oreiller, gratté le plâtre du mur des heures entières en pensant aux prisonniers de Shawsank." (p. 199)
Lucie Brémeault aborde de manière franche et directe le traumatisme, le retour à la vie, la confrontation à l'autre dans des moments et des lieux pas toujours propices, à travers un beau personnage de femme, à la fois forte et fragile qui ne laisse jamais son humanité en berne malgré tout ce qu'elle vit. C'est bien vu, bien fait.
Une jeune femme dérive et change le cours de son destin
*
Un choix suite à un avis très positif de la bookstagrameuse @floandbooks. (et reçu par Netgalley)
Une entrée de scène terrible qui peut choquer certaines personnes. Passé le premier chapitre, si vous résistez, c'est bon, vous pouvez continuer tranquillement.
J'ai dit "tranquillement"? Euh pas tout à fait.
Une tuerie de masse est commise dans un petit "diner" au fin fond de l'Alabama. La seule rescapée (et témoin bien innocente) est Rachel.
Une jeune femme banale, serveuse et amoureuse. Elle perd son fiancé dans ce drame. Mais aussi le goût de vivre. Elle fait une rencontre inattendue avec l'inspecteur Nick. Un flic bourru qui essaie tant bien que mal à la protéger des assauts des médias.
Puis c'est le grand plongeon de Rachel dans le milieu carcéral. La deuxieme moitié du roman se poursuit dans une prison pour femmes. Un quotidien violent qui montre la reconstruction de Rachel (au sens propre comme au figuré).
*
Un tension sourde est palpable tout au long du récit. Une oppression qui touche aussi le lecteur. Une héroine fragile et froide qui s'humanise au fil de son existence. Certes, la romance sous-jacente m'a fait sourire plus d'une fois (surtout au twist final assez peu crédible). Mais j'ai vraiment aimé suivre cette jeune femme bien courageuse dans les méandres de sa vie. Entourée de personnages secondaires étoffés. J'ai retrouvé un peu d'"Orange is the new black" (la série TV).
Au départ, je pensais à un polar mais finalement le tueur est vite identifié. Mais comme l'espoir , l'altruisme, la bonté , la bienveillance sont souverains ici, je rangerais cette histoire dans le sociétal, une chronique américaine (port des armes, le système carcéral et ses faiblesses...).
*
Un ton triste et touchant qui m'a bouleversé plus que de raison.
Je remercie NetGalley France ainsi que les éditions Librinova pour la découverte de ce roman. Véritable page-turner, « La seconde vie de Rachel Baker » de Lucie Brémeault est publié en 2018 aux éditions Livrinova. Peut-on véritablement influer sur le cours de sa vie ? Les événements sont-ils préalablement écrits ? En plongeant dans ce polar, vous n’imaginiez pas à quel point le bonheur ne tient qu’à un fil…
Au fin fond de l’Alabama, près de Montgomery, une jeune serveuse termine son service dans un diner. Rachel doit retrouver Taylor, son petit ami, qui l’attend patiemment près du comptoir. Mais en attendant, des familles attendent d’être servies.
Lorsque trois individus font irruption dans le restaurant, Nancy, sa collègue, croit d’abord à une tentative de vol, et leur propose l’argent de la caisse. C’est alors qu’ils ouvrent le feu, n’épargnant personne ! Les clients, Nancy, des enfants, et même Taylor sont victimes de cette tuerie en seulement quelques minutes. Tous tombent sous les balles, sauf une. Rachel. Quand elle revient à elle, c’est l’état de choc. Le sang de sa collègue recouvre ses vêtements. Taylor gît plus loin.
Arrivé précipitamment sur les lieux du drame, l’inspecteur Nick Follers ne peut que constater la scène de carnage. Intrigué par l’unique survivante et témoin capital, il la prend en charge, tentant d’obtenir de précieuses informations. Mais cette dernière, traumatisée, est rapidement hospitalisée.
p. 11 : » – Comment vous expliquez qu’ils l’aient laissée en vie ? demanda Pete, le partenaire collant de Follers.
-Pour qu’elle raconte. «
Flic bourru, Follers semble pourtant inquiet pour Rachel. Bien qu’elle soit beaucoup plus jeune que lui, il ne peut s’empêcher de ressentir une certaine affection pour la jeune femme. Il décide de lui rendre visite chez elle, afin d’obtenir son témoignage, qui permettrait la condamnation à vie du principal suspect.
p. 23 : » Quand il tombait sur le portrait de Rachel, dans les journaux ou à la télévision, il gardait l’image d’une jeune femme vulnérable et détruite, laissée au milieu d’un champ de bataille à demi-morte. «
Mais à quelques jours du procès, Rachel fait toujours la une des médias. Terriblement perturbée d’être l’unique survivante de « la tuerie du diner », la psychologue qui la suit depuis le drame tente de la déculpabiliser. Sans succès. Inquiète que sa patiente ne finisse par devenir un danger non seulement pour elle-même mais aussi pour les autres, elle alerte l’inspecteur Follers.
p. 22 : » – Melle Baker est très instable. Je ne constate que peu d’évolution depuis nos rendez-vous. Elle a du mal à se livrer et fait preuve de beaucoup d’agressivité par moment. Je ne suis même pas sûre qu’elle suive son traitement. «
En effet, en colère, ses pulsions de vengeance vont l’amener à commettre l’irréparable. Malgré son rapprochement avec Follers, il sera bien impuissant face à la réalité de ce qui attend Rachel.
p. 36 : » Follers eut un mouvement de recul involontaire. Il venait d’apercevoir un visage. Un visage avec deux yeux perçants qui regardaient droit devant eux. Il n’eut même pas le temps d’ouvrir la bouche. La balle qui venait de transpercer l’air avait trouvé refuge dans le front ruisselant de Forrest. «
L’auteure nous projette dans l’horreur, dès les premières pages. Très psychologique, ce polar décrit tout le travail de reconstruction suite à un drame. Si le lecteur s’attache instantanément à la protagoniste, sans pour autant cautionner ses choix, tout comme l’ensemble des personnages qui parcourent ce roman, on ne peut s’en détacher. Car, d’une grande sincérité, il est le reflet des affres de la nature humaine, dans ce qu’elle a de plus vénéneux, comme dans son altruisme le plus fort. Ode à la résilience, ce roman est chargé d’espoir, malgré une trame particulièrement tragique. Plongé au cœur de la société américaine, le lecteur prend conscience d’une certaine réalité de l’état de celle-ci, à travers le ô combien dérangeant sujet du port des armes, l’état de son système carcéral et judiciaire, l’intégration des handicapés, la liberté, etc…
J’imagine une adaptation cinématographique de ce polar, qui serait sans conteste, comme son œuvre originale, un grand succès ! Je ne peux que recommander pleinement cette lecture. Une belle découverte !
p. 182 : » La vie dehors avait dressé ses propres barreaux desquels il était impossible de s’échapper. La solitude ronge. Elle est plus amère quand il y a tant de gens autour de vous. Tant de sourires, d’accolades et de cœurs battants. Pas besoin d’une cellule de trois mètres carrés pour se sentir seul. L’infini est bien plus effrayant. «
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