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La république juive de Staline

Couverture du livre « La république juive de Staline » de Anne Nivat aux éditions Fayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Fayard
  • EAN : 9782213633404
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Dans l´URSS du lendemain de la Révolution, Staline prend la décision (rendue officielle en 1934) de créer une entité régionale pour les juifs : ce sera le Birobidjan, à la frontière chinoise. Il est difficile aujourd´hui de se représenter les espoirs soulevés par cette promesse d´un... Voir plus

Dans l´URSS du lendemain de la Révolution, Staline prend la décision (rendue officielle en 1934) de créer une entité régionale pour les juifs : ce sera le Birobidjan, à la frontière chinoise. Il est difficile aujourd´hui de se représenter les espoirs soulevés par cette promesse d´un "Yiddishland" pour les populations juives libérées des contraintes de la Russie tsariste et d´un passé de confinement et de pogroms.Propagande ou pas, des dizaines de milliers d´individus sont du voyage, arrivant principalement d´Ukraine, mais aussi d´Argentine, d´Allemagne et d´Amérique. La révolution bolchevique pensait-elle avoir trouvé au Birobidjan la solution de son " problème juif " difficilement compatible avec la conception léniniste des nationalités? Toujours est il que ce territoire autonome juif où le yiddish a été choisi comme langue nationale (avec le russe), existe toujours au fin fond de l´Extrême-Orient russe ! A priori, c´est une province de la Russie profonde comme une autre, mais, à y regarder de plus près, la tonalité juive est très présente, dont les autorités locales usent et abusent pour obtenir subventions et privilèges. Si, depuis que les portes de l´ex-Union soviétique se sont ouvertes, les juifs du Birobidjan ont - presque tous - émigré en Israel, ils sont davantage revenus de la Terre promise plutôt que le contraire. Pour tenter de mesurer le succès du projet Birobidjan et ce qu´il en reste, Anne Nivat a longuement enquêté sur place, mais aussi en Israël, où elle s´est introduite chez des Birobidjanais, et dans la ville chinoise de Harbin, vers laquelle les autochtones se sont toujours davantage tournés plutôt que vers Moscou.

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