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« La verve pulpeuse du parrain de Harlem, Chester Himes, combinée à la puissance littéraire des romans les plus célèbres de Whitehead. » The Los Angeles Times
New York, 1971. Les ordures s'amoncellent, la criminalité atteint un niveau record, la ville court à la faillite et un conflit éclate entre la police et la Black Liberation Army. Dans cette ambiance de siège, Ray Carney, le vendeur de meubles un peu voyou rencontré dans Harlem Shuffle, fait profil bas pour le bien de sa petite entreprise. Jusqu'à ce concert des Jackson Five, qu'il rêve d'offrir à sa fille. Il reprend alors contact avec Munson, un inspecteur blanc corrompu jusqu'à la moelle, qui lui promet de lui trouver des places à en échange d'un petit coup de pouce...
De la lutte pour les droits civiques au bicentenaire des États-Unis en passant par l'industrie de la blaxploitation, Colson Whitehead nous plonge au coeur du Harlem des années 1970 et mêle à la puissance du polar l'humour d'une satire sociale moderne.
Ray Carney vendeur de meubles et d’objets décoratifs a décidé de se retirer du circuit et d’arrêter son activité de receleur. May sa fille rêvait d’assister au concert des Jackson Five, mais il n’y avait plus un seul billet de disponible, alors Carney se décida à appeler Munson, Il ne savait pas ce que faisait l’inspecteur en ce moment, ni ce qu’il magouillait, mais si Munson avait le même carnet d’adresses qu’autrefois, ces places pour les Jackson Five étaient dans la poche, de bonnes places, près de la scène. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour sa fille. C’est ainsi que Carney revint aux affaires. Un voyou reste un voyou. Et le voilà embarqué dans une tournée Kamikaze et sanglante dans Harlem.
« La règle du crime" est le deuxième volet de la trilogie que Colson Whitehead consacre à de Harlem. On y retrouve ce bon vieux Ray Carney qui essaie de décrocher de ses fréquentations douteuses. Une immersion en apnée dans le Harlem des années 70, un Harlem méconnaissable. Les voyous d’aujourd’hui n’ont plus d’honneur et encore moins de classe. Une fresque trépidante entre corruption, règlements de compte, difficile de faire la différence entre truands, flics et politiciens, tout le monde est pourri. Des personnages hauts en couleurs, le rythme est endiablé , violence et humour font bon ménage. Un roman qui ressemble à un bon vieux film de gangsters en noir et blanc. Un récit en trois parties inégales, la seconde m’a semblé un peu poussive, et puis tous ces meurtres et ces incendies criminellement ça donne un peu le vertige.
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