Les lecteurs ont sélectionné des romans policiers plus palpitants les uns que les autres !
Ludlow, bucolique bourgade du Shropshire, tombe dans l'effroi lorsque le très apprécié diacre Ian Druitt est accusé de pédophilie. Placé en garde à vue, le suspect est retrouvé mort, pendu.
La commissaire Isabelle Ardery, qui a été dépêchée sur les lieux depuis Londres et qui se débat avec ses problèmes d'alcool, a bien envie de classer l'affaire en suicide. Mais c'est sans compter la sagacité du sergent Barbara Havers. Coachée à distance par l'inspecteur Thomas Lynley, la Londonienne gaffeuse et accro à la nicotine flaire le pot aux roses : et s'il ne s'agissait pas d'un suicide ? N'en déplaise à Isabelle Ardery, Lynley et Havers vont reformer leur duo de choc pour observer de plus près la vie de cette petite ville qui semblait si paisible. Car, derrière leurs allures de gentils retraités ou d'étudiants fêtards, les habitants de Ludlow ont tous quelque chose à cacher...
La plus british des romancières américaines revient en force avec ce vingtième opus des enquêtes de Thomas Lynley, encore plus complexe, addictif et incisif que les précédents. Un bijou de suspense à placer entre les mains des fidèles comme des néophytes !
Les lecteurs ont sélectionné des romans policiers plus palpitants les uns que les autres !
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Ludlow est une charmante petite ville anglaise pittoresque, avec son architecture médiévale, ses pubs et ses beuveries étudiantes du samedi soir. C’est aussi le lieu d’un drame, le suicide en garde à vue d’un diacre accusé de pédophilie, laissé sans surveillance par l’ilotier qui venait de l’appréhender, il s’est pendu à une poignée de porte. Le père du diacre, qui ne croit ni à la pédophilie ni au suicide, remue ciel et terre pour qu’une enquête interne soit diligentée. Ce sont deux policières de Scotland Yard qui sont envoyées sur place. Les relations entre les deux femmes sont exécrables. Si la première, commissaire, ne veut rien savoir du fond de l’affaire et se concentrer sur l’enquête interne, la seconde, sa subordonnées, creuse l’affaire sur le fond, suscitant le mécontentement de sa supérieure.
Le problème quand vous cueillez un roman un peu au hasard, c’est qu’il arrive que vous mettiez les pieds dans une saga sans le savoir. Ici, avec « La Punition qu’elle Mérite », je me retrouve au beau milieu d’une série, et c’est le 19ème roman ! Alors c’est peu dire qu’il y a surement des choses qui m’ont échappé (à commencer par le dernier chapitre), des détails dont je n’ai pas saisi l’importance et des digressions qui m’ont semblée superflues. Mais cela ne m’a pas empêché de comprendre l’essentiel, à savoir l’intrigue policière. Ce gros roman bien dodu (presque 900 pages en format poche) met en scène trois policiers, et l’enquête se déroule en deux temps. Dans le premier temps, une commissaire (qui a un gros problème d’alcool !) et sa subordonnée (qui semble, d’après ce que j’ai compris, avoir tendance à désobéir aux ordres) défrichent une intrigue sans vraiment s’attacher au fond, puisque la commissaire, Isabelle, insiste pour rester dans le cadre de l’enquête interne. C’est l’opiniâtreté de Barbara, l’inspectrice, qui provoquera la seconde enquête, sur le fond celle-ci, avec Thomas, un autre inspecteur, un homme plus affable d’origine aristocratique. Un tiers du roman pour la première enquête, deux tiers pour la seconde. En fait, l’intrigue brasse pas mal de thèmes (les problèmes budgétaires de la police, les beuveries étudiantes du samedi soir, l’intégration des anglais d’origine indienne, les violences faites aux femmes, les addictions en tout genre, etc… Il y a pas mal de personnages, dont parfois on saisi mal l’importance sur le coup, il y a aussi pas mal de digressions (sur la famille décomposée d’Isabelle par exemple), qui se justifient surement au regard de la saga tout entière. Cela donne un gros roman, qui a tendance à s’éparpiller un peu à tort et a travers. Il faut parfois un peu s’accrocher pour ne pas perdre le fil de l’enquête sur la mort du diacre Ian Druitt. Comme tout bon polar, le puzzle très éclaté se met doucement en ordre pièce par pièce, et dans les derniers chapitres on prend conscience du tableau final. C’est un final crédible et plutôt inattendu (jusqu’à 10 chapitres de la fin je n’avais aucune idée de comment cela allait finir). Il faut vraiment, pour apprécier ce roman noir, ne pas se laisser déstabiliser par le côté très touffu de l’intrigue. Il y a des passages entiers qui nous semblent superflus mais qui finissent par se révéler des pièces maitresses du puzzle : le dénouement de « La Punition quelle Mérite »… se mérite. On peut se laisser tenter par ce roman d’Elizabeth George, même si je pense qu’il vaut sans doute mieux l’intégrer dans la saga « Barbara Havers et Thomas Lynley », et donc le lire en 19ème position !
Une nouvelle enquête de l'inspecteur Linley et du sergent Harvers.
Ils enquêtent sur le suicide d'un diacre accusé de pédophilie.
Une enquête menée sur les chapeaux de roues, une commissaire encore sous l'emprise de l'alcool, l'inspecteur toujours aussi so brisitsh, et Barbara Harvers qui prépare un spectacle de claquette...
Voici les ingrédients de ce nouvel Elizabeth Georges.
C'est toujours aussi efficace, l'intrigue rondement menée, le style agréable et les personnages attachants.
Bref, toujours autant de plaisir à retrouver tout ce beau monde.
Quel plaisir de retrouver Barbara Havers, Thomas Lynley avec évidemment Isabelle Ardery et ses démons.
Un diacre accusé de pédophilie est retrouvé pendu dans sa cellule. Son père ne croit pas au suicide et demande une contre enquête. On envoie Barbara et Isabelle. Pour Isabelle il n'y a rien de bizarre et elle a hâte de classer cette affaire. Pour Barbara par contre il y a matière à creuser. De plus il est toujours difficile pour elle d'être sous les ordres d'Isabelle qui boit beaucoup et lui demande plus ou moins de bâcler cette affaire. IMPENSABLE !
Encore une excellente histoire.
Où j'ai retrouvé avec un grand plaisir Linley et Havers, menant l'enquête dans le Shropshire.
Plus exactement, reprenant une enquête dans le Shropshire, près de Ludlow, après que Isabelle Ardery en ait ait bâclé une et ait falsifié les conclusions du rapport de Barbara HAvers ....
Dans cette petite ville universitaire, un diacre s'est suicidé juste après son arrestation pour faits de pédophilie ...
Mais était-ce vraiment un suicide ?
D'une enquête qui part dans tous les sens, où Isabelle et Barbara ont le sentiment d'être menées en bateau et promenées aux quatre coins de la ville et de la lande, Elizabeth George saura, dans la seconde moitié de ce pavé, réunir tous les fils et nous offrir une conclusion limpide ...
Le titre mystérieux peut s'appliquer aux nombreux personnages féminins qui peuplent ce roman.
Relations mères - filles, mères - fils, mamans - poule ou mères absentes, les liens entre mères et enfants sont au cœur de cet ouvrage !
Un roman extrêmement bien construit, au rythme lent, mais dont la lenteur est nécessaire compte tenu du nombre de personnages, qui tous, ont une part importante dans la conclusion de l'enquête.
Je viens de passer dix jours à me régaler avec la lecture de ce vingtième opus des enquêtes de Linley.
Je vais maintenant attendre la parution du suivant.
Voilà une lecture-polar plaisir!Je suis la Queen Elisabeth depuis ses débuts,j'y ai retrouvé tous les ingrédients qui font que suivre une de ses enquêtes est un délice personnel.On y retrouve des descriptions précises qui aident à visualiser les scènes,une intrigue complexe qui s'alourdit au fil des pages,des personnages typiques de la société anglaise(rappelons qu'elle est américaine,cependant)et nos personnages fétiches Havers et l'aristocratique Linley avec des allusions à leurs vies passées:une impression d'être en terrain connu.Leur terrain de jeu se situe à Ludlow ,petite ville du Shropshire.Outre la situation qui se densifie,les thèmes forts de ce livre sont prenants:les ravages de l'alcoolisme,et,la volonté des parents de"formater",surveiller,imposer leur éducation propre à leurs enfants quelques soient leurs désirs.
Un régal!vivement le prochain...
J ai adoré retrouvé le couple hétéroclite formé par Lynley et Havres, leur complémentarité et maintenant leur complicité. L histoire et l intrigue sont comme d habitude bien menées. L écriture et le style d Elisabeth George sont légers et mènent le lecteur par le bout du nez. À lire !!
Il y avait longtemps que je n’avais pas lu ni regarder à la télé les aventures de l’inspecteur Thomas Lynley et de son adjointe le sergent Barbara Havers. Alors c'est avec avec un grand plaisir que je les ai retrouvés bien qu'il ait fallu attendre pas mal de pages pour que Lynley entre vraiment en scène. Et comme je ne connaissais pas la commissaire Ardery ça m'a paru long. Il est vrai qu’Elizabeth George aime tellement décortiquer le quotidien des Anglais qu'elle ne lésine pas sur les détails et le nombre de personnages.
Il y a tout le savoir-faire habituel de Elizabeth George dans son nouveau roman.Comme à son habitude, son enquête policière est prétexte à aborder de nombreux problèmes de la société anglaise contemporaine: les coupes drastiques dans le budget de la police, les addiction en tout genre, alcool, drogues, sexe, les dérives de la jeunesse étudiante et ses beuveries express, l'emprise des traditions familiales dans certaines communautés etc...Elle sait aussi faire vivre la campagne anglaise et sa description de la petite ville de Ludlow donne envie d'aller y faire un tour, maintenant que le coupable est sous les verrous. Je choisirai peut-être une date où les étudiants seront en plein travail, plus calme qu'en fin de partiels!
Il est sûr qu'Elizabeth George aurait pu faire moins long, ça n’aurait pas nuit à son récit. Néanmoins, je crois que je vais lire les derniers opus que j'ai ratés.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2019/05/28/la-punition-quelle-merite-de-elizabeth-george/
Ian Druitt, diacre à Ludlow, s'est suicidé durant sa garde à vue. Une enquête de la police des police a été faite, tout est en ordre mais le père du diacre refuse de croire le motif de l'arrestation de son fils : pédophilie. Il a assez de relation pour relancer l'enquête. Havers et la commissaire principale se retrouve donc à Ludlow pour faire une enquête sur l'enquête.
Durant cette première partie, on apprend que Havers est vraiment sur la sellette et menacée d'être mutée à Berwick-upon-Tweed (cet endroit existe vraiment ! ). Elle reste donc sur ses gardes tout en sentant que quelque chose cloche dans cette histoire.
Linley entre alors en scène, l'histoire se découvre et… le reste serait du spoil donc je m'arrête.
Un bon roman, bien ficelé comme toujours par une des reines du polar où l'on retrouve avec bonheur ce duo un peu improbable mais toujours attachant Linley et Havers.
Lu dans le cadre des Explorateurs du Polar, merci à lecteurs.com et aux éditions Presse de la Cité.
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