"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
5e tome du cycle À la recherche du temps perdu qui se concentre sur la jalousie du narrateur et sa relation possessive avec Albertine.
Alors qu'il songe à la quitter, le Narrateur retient Albertine en secret dans son appartement parisien. Il ne l'aime plus mais sa jalousie lui survit. Dans un climat étouffant et l'obsession de s'approprier sa vie, il la fait espionner, la surveille comme un avare son trésor, il la torture de soupçons.
Se rend-t-il compte du vampirisme moral qu'il exerce sur elle, du supplice qu'il s'inflige à lui-même, au cours de cet affrontement épuisant entre la victime et son bourreau, entre la captive et son geôlier ? Cette névrose, cette hantise de possession mentale et spirituelle sans issue, c'est l'amour selon Proust.
À cette même époque, on apprend la mort de Bergotte, figure tutélaire de l'Ecrivain de La Recherche. Elle survient pendant sa visite au musée du Jeu de Paume, devant le " petit pan de mur jaune " si bien peint par Vermeer dans " le plus beau tableau du monde ", mort qui préfigure celle de Marcel Proust et la résurrection de son oeuvre, éternellement vivante dans le Temps.
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