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Dans un château de Westphalie, élevé dans le meilleur des mondes possibles par son Vénéré maître Pangloss, Candide cultive l'illusion du bonheur. Mais son imprudence envers l'appétissante Cunégonde le chasse de ce paradis terrestre. Les pires aventures l'attendent, de Lisbonne en Eldorado, et de Venise en Constantinople, sur cette terre où triomphe le Mal. La nature suscite des catastrophes meurtrières, la sottise, le vice et le fanatisme gouvernent les hommes. Partout, la ruse et la force gagnent toujours aux dépens des faibles et des naïfs. Comment, dans cette jungle déchaînée, s'accommoder de la misérable condition humaine, apprendre la tolérance et les bienfaits du travail ? Comment trouver la paix du coeur et l'amour de la liberté ? Voltaire nous interroge...
Candide était un jeune homme un peu naïf qui vivait en Westphalie, au château de M. le baron de Thunder-ten-tronckh. La vie y était douce et agréable, Candide avait pour maître à penser un philosophe dénommé Pangloss qui enseignait "qu'il n'y a point d'effet sans cause, et que, dans ce meilleur des mondes possibles, le château de monseigneur le baron était le plus beau des châteaux et madame la meilleure des baronnes possibles". Mais voilà, un beau jour, Candide fut surpris en train d'embrasser la fille du baron, Mlle Cunégonde et pour ce crime il fut banni du royaume. Ensuite il erra dans le monde extérieur entre l'horreur des guerres, des séismes, des autodafés etc...
Voltaire voulait démontrer, dans ce conte philosophique teinté d'ironie, l'absurdité de la philosophie de Leibniz, qui on se souvient consistait en en Dieu de bonté créateur qui décide de tout afin de maintenir une certaine harmonie sur Terre, où tout doit se passer dans le meilleur des mondes possibles, un optimisme à toute épreuve en somme.
Finalement, d'une certaine façon, on peut voir l'errance de Candide comme une recherche d'équilibre dans un monde qui nous est parfois hostile, qui ne fait rien pour nous être agréable. C'est donc une quête de sens de sa propre vie et c'est pour ça qu'il dit à la fin qu'il faut cultiver son jardin, c'est-à-dire accepter le monde tel qu'il est et chercher à cultiver son propre bonheur nonobstant les aléas de la vie.
Mais de toute manière, dans cette joute philosophique, Leibniz aurait le dernier mot tant Voltaire ne se fait pas avare en catastrophes humaines et naturelles. Il lui aurait juste répliqué : "Voir le mal c'est mal voir !"
Il n'en reste que c'est un bouquin certes un peu redondant par les péripéties que traversent les protagonistes principaux, mais aussi un bouquin non dénué d'humour.
Nietzsche a dû apprécié.
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