"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Découvrir enfin l'écriture poétique et sensible de Christian Bobin avec "La présence pure" éditions le temps qu'il fait, 1999. Il était temps !
La présence pure, qu'elle est-elle ?
Cet arbre, de l'autre côté de la fenêtre...
Ce père au milieu de vivants déjà presque morts dans ce centre qui accueille les personnes qui souffrent de la maladie d'Alzheimer...
Cet arbre au milieu du centre, qu'"il suffit de voir pour comprendre que rien ne peut vivre ici"
A peine 66 pages, mais tant de mots qui ne sont pas écrits mais que l'on entend, tant de choses en quelques paragraphes, quelques lignes, émotions, sentiments filiaux, amitié, souvenir, crainte, abandon, silence, solitude, et si peu de sollicitude dans ces centre parfois inhumains qui s'occupent des humains sans les entendre ni les écouter. Par manque de temps mais très certainement pas seulement.
La vie comme une fuite, la mort comme une évidence, et entre les deux, vivre, aimer, donner, penser, être.
L'écriture est belle dans sa grande simplicité a la fois introspective et poétique, elle touche davantage que de grandes circonvolutions littéraires hasardeuses. Une lecture qui me donne envie d'en découvrir d'autres du même auteur.
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