Cette version moderne de "La petite sirène" vous submergera dans les bas-fonds de la nature humaine et de l'horreur. Un conte d'espoir, de perdition, de déchéance, où sont exploités les plus bas instincts qui animent les hommes. Il faut parfois savoir accepter notre destin au risque de déclencher des événements irréversibles. Un père alcoolique qui tente de noyer son enfant difforme. Un couple de monstres de foires en cavale, poursuivi par un policier corrompu, au service d'un juge pervers. Une magnifique sirène prisonnière des griffes d'un forain sadique et qui se lie d'amitié avec un garçon homard. Une mystérieuse attraction montréalaise, le palais des nains, qui cache des abominations, d'absurdes personnages de cauchemars aux intentions machiavéliques.
Marcher est son rêve, mais à quel prix...
Angela est une jeune fille dont le seul défaut réside dans le fait d'être née avec une maladie génétique rare.
Ses jambes ne sont pas séparées, ce qui fais d'elle une sirène. Elle ne sais pas trop comment elle a pu atterrir dans ce cirque miteux où le seul plaisir de son propriétaire est de l'exhiber et de vendre son corps au plus offrant. Vous l'aurez compris une fois le rideau tombé, la pire des facettes des hommes tombe...
Il s'agit de mon second CI et ça monte crescendo. En effet ici nous sommes dans l'univers du cirque et de ses difformités qui attirent les visiteurs.
L'auteur nous dépeint ici une société qui cherche à tout prix à assouvir ses fantasmes les plus profonds.
Nous avons un couple en cavale qui cherche à tout prix à éviter de se faire coffrer mais un juge pervers et véreux lance à leur trousses des flics corrompus. Mais aussi une étrange dame dans son manoir où tout est fait pour les personnes de petites tailles puissent vivre parfaitement.
Mais celle-ci a vraiment un grain.
Je ne m'attendais pas à ce grain de folie là et à ce côté pervers. En effet ici viol, pédophilie, torture sont monnaie courante.
Malgré ce côté pervers j'ai apprécié mon immersion dans l'univers de l'auteur. Une plume crue, horrible jusque dans les détails les plus sordides. Mais un roman qui se lit facilement si on arrive à se détacher complètement du contexte.
Par contre je n'ai pas été convaincue par la fin, celle-ci m'a parue bâclée car on ne sais pas réellement ce qui est advenu d'Angela et de Henry ce garçon aux pinces de crabes à la place des mains.
Leur histoire commune m'a tout de même touchée, car ils se sont toujours soutenu et aimé malgré les sévices qu'ils ont pu endurer chacun de leur côté.
En bref, une réécriture de conte intéressante avec un degré de violence assez élevé.
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