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La petite fille du phare

Couverture du livre « La petite fille du phare » de Christophe Ferre aux éditions Archipel
  • Date de parution :
  • Editeur : Archipel
  • EAN : 9782809825107
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Qui a kidnappé le bébé ?
Le temps d'une soirée dans un pub tout proche de leur villa située sur la côte de granit rose de Ploumanac'h, Morgane et Elouan ont laissé la garde de leur fille de 10 jours, Gaela, à son frère adolescent, Arthur.
Mais au retour, un berceau vide les attend.
Aucune trace... Voir plus

Qui a kidnappé le bébé ?
Le temps d'une soirée dans un pub tout proche de leur villa située sur la côte de granit rose de Ploumanac'h, Morgane et Elouan ont laissé la garde de leur fille de 10 jours, Gaela, à son frère adolescent, Arthur.
Mais au retour, un berceau vide les attend.
Aucune trace d'effraction, pas de demande de rançon. À la douleur de la disparition, s'ajoute la violence du soupçon de la gendarmerie. Morgane est une mère déjà éprouvée par la perte d'un enfant, Elouan, un père souvent absent...
Les pistes se multiplient mais l'enquête n'avance pas.
Pourtant, près d'un mois plus tard, le miracle : Gaela est rendue à ses parents. Le soulagement l'emporte sur l'incompréhension.
Sauf pour Arthur, convaincu que ce bébé n'est pas sa soeur...

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Avis (15)

  • Sur la côte de granit rose, un bébé de 10 jours a été enlevé dans une villa.
    Le juge et les policiers se perdent en conjectures.
    De nombreux suspects mais le principal est la mère qui se défend de toute implication.
    Omniprésence du granit, beauté des paysages.
    L'histoire pourrait être...
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    Sur la côte de granit rose, un bébé de 10 jours a été enlevé dans une villa.
    Le juge et les policiers se perdent en conjectures.
    De nombreux suspects mais le principal est la mère qui se défend de toute implication.
    Omniprésence du granit, beauté des paysages.
    L'histoire pourrait être passionnante s'il n'y avait tant de clichés et surtout d'approximations et d'incohérences.
    Cela nuit terriblement au récit.
    J'aurais du les relever.
    Comment des relecteurs ne les ont-ils pas vues ?
    C'est fort dommage.
    Tellement d'invraisemblances, même dans les dialogues ôtent tout crédibilité à ce roman.
    Et l'émotion ne passe pas avec les personnages.
    Ce qui aurait pu être un bon roman en devient du coup médiocre.
    Christophe Ferré a du potentiel en temps qu'écrivain, c'est certain, mais il semble qu'il y ait encore du chemin avant d'atteindre la plénitude.
    Des tas de passages demanderaient à être relus et réécrits.
    Si je n'avais pas été prise d'insomnie cette nuit, je pense que je l'aurais abandonné avant la fin.

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  • A la bibliothèque numérique, j'ai emprunté et lu en une journée : La petite fille du phare de Christophe Ferré.
    Direction Ploumanac'h, en Bretagne, sur la Côte de granit rose.
    Le temps d'une soirée dans un bar proche de leur maison, Morgane et Elouan laissent la garde de leur bébé, Gaela, à...
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    A la bibliothèque numérique, j'ai emprunté et lu en une journée : La petite fille du phare de Christophe Ferré.
    Direction Ploumanac'h, en Bretagne, sur la Côte de granit rose.
    Le temps d'une soirée dans un bar proche de leur maison, Morgane et Elouan laissent la garde de leur bébé, Gaela, à son frère adolescent. Au retour, un berceau vide les attend.
    Aucune trace d'effraction, nulle demande de rançon. Les pistes se multiplient, mais l'enquête piétine. Très vite, la police judiciaire pense que la petite fille ne sera jamais retrouvée. Pour les parents de Gaela, l'enfer commence. D'autant qu'on fouille leur passé, et que celui-ci présente des zones d'ombre. Morgane est bientôt suspectée d'avoir orchestré la disparition de sa fille...
    La petite fille du phare est un roman surprenant. J'ai l'habitude de lire des romans mettant en scène des disparitions d'enfant mais là... que de surprises de bout en bout de ce roman ! Il est impossible et je dis bien impossible, de deviner ce qui va se dérouler dans ce roman !
    Un bébé de 10 jours disparaît d'une villa isolée en Bretagne, près de la côte. Classique au premier abord donc... Au premier abord, uniquement..
    Dès le départ Morgane, la mère, a un comportement étrange. Son témoignage comporte des zones d'ombre... Aurait t'elle tué sa fille ? Est ce elle qui l'a fait disparaître ?? A t'elle des complices ? Un amant ??
    Christophe Ferré nous emmène sur de fausses pistes...
    Un mois après la disparition de Gaela se déroule un truc de dingue, inimaginable.. Et à partir de ce fait, les choses s’enchaînent avec des surprises de plus en plus improbables au fur et à mesure que les pages se tournent...
    Il y a beaucoup de suspens dans ce roman, qui m'a scotché de la première à la dernière page. Seule petite chose qui m'a parfois un peu dérangée, c'est qu'il y a tellement d'idées différentes qu'à un moment je me suis un peu perdue. Heureusement qu'une journaliste fait des articles recoupant certains faits car parfois il y a presque trop d'actions pour ne pas décrocher !
    Toutefois, je suis très contente de cette lecture, qui m'a passionnée. Le dénouement est très réussit, et l'ensemble donne un bon roman avec des personnages qui ont beaucoup de zones d'ombre, on ne s'ennuie pas une minute avec tout ce petit monde. Je rajouterais que j'ai beaucoup apprécié l'épilogue.
    Et puis, surtout, je pense que ce qui m'a énormément plu dans ce roman, en plus de l'ambiance et de la complexité de l'histoire ; c'est le fait que ça se déroule en Bretagne. C'est une région que j'affectionne particulièrement et où je vais d'ailleurs me rendre lors de mes prochaines vacances. Il m'a été facile de plonger dans ces paysages que je connais.
    Pas tout à fait un coup de cœur, mais je mets quatre étoiles à La petite fille du phare .

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  • On dit souvent « la première idée est la bonne » … Lors de la Masse critique Littérature de septembre, j’avais décidé de passer mon tour afin de maximiser mes chances pour l’édition d’octobre consacrée aux Mauvais genres … mais j’ai finalement sélectionné La petite fille du phare, la couverture...
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    On dit souvent « la première idée est la bonne » … Lors de la Masse critique Littérature de septembre, j’avais décidé de passer mon tour afin de maximiser mes chances pour l’édition d’octobre consacrée aux Mauvais genres … mais j’ai finalement sélectionné La petite fille du phare, la couverture étant magnifique et le résumé fort prometteur. Et maintenant, je m’en mords les doigts : non seulement je n’ai pas apprécié plus que cela ce polar, mais en plus je n’ai effectivement pas été sélectionnée pour le titre que j’avais coché en octobre et que je voulais absolument ! Cela m’apprendra à ne pas tenir mes bonnes résolutions et à me laisser embobiner par une belle illustration de couverture ! Et surtout, cela me rappelle qu’il ne faut pas toujours se fier aux résumés : ils ne reflètent pas toujours l’histoire qui est réellement racontée dans le livre …

    Ce soir-là, Morgane et Elouan avait laissé leur petite Gaela sous la surveillance de son frère ainé afin de passer un moment en tête à tête au bar voisin. Mais à leur retour, le berceau est vide : Gaela semble s’être volatilisée, et le jeune Arthur n’a rien entendu. Pour Morgane, c’est le début d’une lente et douloureuse déchéance : dévastée par la disparition de son nourrisson, soupçonnée par les enquêteurs, la jeune femme ne sait plus à qui se fier. Qui a enlevé son bébé, et pourquoi ? Ce kidnapping serait-il lié aux nombreux secrets qu’elle tente coute que coute de protéger ? Lorsqu’un mois plus tard, la petite Gaela leur est rendue, Morgane aimerait croire que le cauchemar est enfin terminé … Mais tandis que l’enquête se poursuit, que l’étau se resserre autour d’elle qui ne parvint pas à prouver son innocence, le jeune Arthur affirme que ce bébé n’est pas sa petite sœur …

    Disons-le tout net : ce livre m’a déçue. Il n’est pas mauvais … juste très moyen. Il entre dans la catégorie des livres que j’appelle « sans âme » : l’intrigue est plate, creuse, vide, la narration est plate, creuse, vide, les personnages sont plats, creux, vides. Pas moyen de s’attacher aux personnages, de vibrer à l’unisson avec eux, de trembler ou de s’émouvoir pour eux : ils ne sont que des noms couchés sur le papier, des personnalités caricaturées à l’extrême et donc inexistantes, simples faire-valoir d’une histoire dont le potentiel est éclipsé par cette fadeur. Des rebondissements à n’en plus finir, des révélations retentissantes à chaque fin de chapitre, des secrets qui resurgissent … C’est sympathique au début, mais ça lasse vite : on a finalement le sentiment que l’auteur a voulu réunir en une seule enquête tous les dénouements possibles et inimaginables, ballottant le lecteur d’une hypothèse à une autre comme une balle de tennis passe d’un côté à l’autre du terrain. C’est un peu trop pour être crédible, cohérent, intéressant. De même, Morgane est d’une inconstance monstrueuse, d’une insensibilité effroyable et d’une paranoïa glaçante : on sent que l’auteur veut nous pousser à croire qu’elle est folle et coupable, et c’est tellement visible qu’on sait pertinemment bien que ce n’est pas elle, du coup.

    Quant au dénouement … A part si vous êtes amateur des deus ex machina, je pense que vous serez tout aussi agacé que moi : bien sûr, c’est surprenant et inattendu, mais c’est surtout totalement ahurissant et farfelu. Ça tombe de nulle part, comme un cheveu sur la soupe, c’est d’ailleurs totalement tiré par les cheveux, comme si l’auteur ne savait pas vraiment quoi inventer pour se dépêtrer de l’imbroglio dans lequel il a plongé lecteurs et personnages. Il fallait quelque chose de dingue, il a trouvé quelque chose de dingue, certes, mais cela ne suffit pas à assouvir la soif du lecteur ! A quoi bon ouvrir tant de portes si c’est pour au final ne pas les exploiter ? J’aime les intrigues complexes, mais uniquement si elles sont cohérentes : et ce n’est clairement pas le cas ici. C’est trop gros pour être vrai, trop gros pour faire vrai. On n’y croit pas. Et donc on n’accroche pas. Je m’attendais à une révélation surprenante mais vraisemblable, je me retrouve avec un final extravagant et improbable qui ne m’a fait ni chaud ni froid … C’est une fin tout aussi artificielle que tous les dialogues de ce roman !

    En bref, vous l’aurez bien compris, si je trouvais l’idée de départ intéressante, je n’ai clairement pas été convaincue par ce roman. Je n’ai rien ressenti en lisant ce roman, pas la moindre petite émotion. Je ne me suis attachée et donc inquiétée pour aucun personnage, ils sont tous aussi insipides les uns que les autres. Je n’ai pas apprécié l’avalanche de mystères et de retournements de situation, bien trop nombreux pour être intéressants. La narration était agréable lors des descriptions de paysages, mais totalement plate le reste du temps. Quel dommage de nous faire miroiter une histoire innovante centrée sur la certitude d’un grand frère pour finalement nous raconter l’histoire atrocement banale d’une mère accusée du meurtre de son nourrisson … Si encore l’intrigue était bien menée, j’aurai pu accorder mon pardon à ce résumé trompeur, mais comme ce n’est pas le cas, je me sent doublement trahie par ce roman à la couverture si magnifique !

    https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2019/02/la-petite-fille-du-phare-christophe.html

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  • Arthur, un jeune ado est chargé de surveiller sa petite soeur le temps que les parents rentrent mais, à leur retour c'est la stupeur, le berceau de Gaela est vide.
    Aucunes portes et fenêtres n'ont été fracturées et Arthur, qui a pourtant le sommeil léger n'a rien entendu.
    Une alerte enlèvement...
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    Arthur, un jeune ado est chargé de surveiller sa petite soeur le temps que les parents rentrent mais, à leur retour c'est la stupeur, le berceau de Gaela est vide.
    Aucunes portes et fenêtres n'ont été fracturées et Arthur, qui a pourtant le sommeil léger n'a rien entendu.
    Une alerte enlèvement est lancée, la famille interrogée, la maison fouillée ........
    Pendant que les gendarmes font du porte à porte, le juge commence à soupçonner la mère car après vérification des ADN, il apparait que Elouan n'est pas le père biologique de l'enfant.
    Commence alors pour Morgane une descente aux enfers ..... qui a pu enlever Gaela et pourquoi ?
    Un mois plus tard, une joggeuse sonne à la porte de la maison d'Ys et dans ses bras, un bébé retrouvé sur la plage et tout semble corresponde aux photos diffusées dans la presse, chez les commerçants, c'est le soulagement ........
    En effet, Gaela est de retour mais son frère n'est pas convaincu pour autant car le bébé rendu a le dos parfait, lisse alors que Gaela avait des grains de beauté , photo à l'appui il essaie de convaincre la mère qui ne veut rien écouter, c'est sa fille .....
    Un roman où tout le monde a vu quelque chose, accuse sans savoir ...... un vrai plaisir de lecture et une intrigue dont on ne peut imaginer la fin !!!!!

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  • La petite fille du phare aurait pu être un excellent thriller tant la résolution finale de l’intrigue est surprenante et explique tous les détails troublants de cette histoire … Malheureusement malgré la qualité du dénouement, quoiqu’un peu abrupt, la construction de ce récit haché, décousu...
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    La petite fille du phare aurait pu être un excellent thriller tant la résolution finale de l’intrigue est surprenante et explique tous les détails troublants de cette histoire … Malheureusement malgré la qualité du dénouement, quoiqu’un peu abrupt, la construction de ce récit haché, décousu bourré d’incohérences, de pseudo-rebondissements étouffés dans l’œuf agace fortement. Et que dire de cette mère aux réactions improbables et tellement peu crédibles ou du juge d’instruction qui mène l’enquête sur le terrain….il y a eu trop de choses mises bout à bout pour créer artificiellement un suspense et certes je l’ai lu jusqu’au bout mais juste pour savoir comment ça allait finir…je n’ai ressenti aucune tension, aucune passion, aucune frénésie à tourner les pages pour arriver à la fin et c’est dommage.

    L’idée de base était pourtant bonne, une disparition de bébé, une maman sous les yeux suspicieux de la justice puis une réapparition mystérieuse et un frangin qui dit que le bébé rendu n’est pas sa petite sœur, tous les ingrédients étaient là pour avoir un bon thriller. Seulement à défaut de bien mélanger les ingrédients en les liant ensemble, la recette ne prend pas. Et c’est bien l’impression qui m’est restée en refermant ce roman.

    Cette lecture s’est révélée agaçante à plus d’un titre, enlevant toute crédibilité aux personnages et à l’intrigue en elle-même. Des chapitres courts voire ultra courts pour donner du rythme mais sans aucune utilité puisque le chapitre suivant reprend là où le précédent finissait, des rebondissements qui arrivent mais qu’on laisse de côté immédiatement pour passer à autre chose, autant de mises en scènes qui énervent. Certes ce sont les codes du genre qui permettent de donner du rythme au récit mais quand ils sont utilisés correctement.

    Le personnage de Morgane, la mère, est au centre de l’intrigue, elle en est l’héroïne mais au lieu de porter l’intrigue elle flingue toute l’histoire, elle est plate, sans consistance, transparente, elle prend les choses comme elles viennent, sans combattre, sans se défendre. Aucun aspect de sa psychologie n’est abordé et pourtant elle devrait être au cœur du récit. Et c’est hautement agaçant.

    Le juge d’instruction chargé de l’enquête n’est guère plus crédible, se déplaçant chez sa suspecte principale pour mener ses investigations comme s’il venait lui rendre des visites de courtoisie… bref autant de situations plus abracadabrantesques les unes que les autres qui font de l’intrigue une succession d’évènements sans lien entre eux et donne un récit décousu et haché qui ne présente que peu d’intérêt.

    Et pourtant la résolution de cette énigme est bien surprenante, machiavélique elle te fait revoir tout le récit avec toutes les clefs et il était impossible de la voir venir. Cela aurait pu être la cerise sur le gâteau, sauf que sans tension ni suspense organisé, cette fin arrive comme un cheveu sur la soupe. J’ai eu l’impression que finalement l’auteur était parti de la résolution pour écrire son roman et avait cherché à disséminer les éléments de cette résolution au fil des pages en brodant autour pour construire son intrigue. Cela n’a pas été une réussite en ce qui me concerne et c’est vraiment dommage encore une fois parce que la résolution finale était vraiment bonne.

    Bref, un thriller qui n’aura pas su me convaincre.

    mllejavottebooks.wordpress.com/2019/02/17/la-petite-fille-du-phare-christophe-ferre/

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  • Attention, mise en garde : Suspens absolu !!!
    Lu dans le cadre d’un Comité lecture, » La petite fille du phare « de Christophe Ferré, est publié aux éditions de l’Archipel en 2018. Ce polar est d’une tension telle qu’il est impossible de lâcher ce livre, ne serait-ce qu’un instant !
    Morgane...
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    Attention, mise en garde : Suspens absolu !!!
    Lu dans le cadre d’un Comité lecture, » La petite fille du phare « de Christophe Ferré, est publié aux éditions de l’Archipel en 2018. Ce polar est d’une tension telle qu’il est impossible de lâcher ce livre, ne serait-ce qu’un instant !
    Morgane et Elouan Kergoat vivent à Ploumanac’h près de Perros-Guirec, sur la Côte de granit rose. Parents d’Arthur, un adolescent de treize ans, ils le sont également depuis peu d’une petite Gaela.
    Un soir, alors qu’elle rejoint son mari au bar du Castel Beau Site, Morgane semble essoufflée, ce qui ne manque pas d’intriguer Elouan. Après tout, leur villa n’est qu’à dix petites minutes à pied. Mais très vite il reprend sa discussion avec son ami Malo, pêcheur de homards. Morgane a laissé le nouveau-né sous la surveillance de son frère, et bien que le bar soit à seulement quelques minutes, les jeunes parents ne s’attardent pas et décident de rentrer. Arthur est réveillé, mais Morgane préfère s’assurer que Gaela dort toujours profondément avant de se coucher. Mais lorsqu’elle entre dans sa chambre, le berceau est vide.
    p. 36 : » – Capitaine Desbruyères, Perros-Guirec. Un bébé vient de disparaître. Cela ressemble à un enlèvement. «
    Que s’est-il passé ? Comment un bébé âgé de seulement quelques jours a-t-il pu disparaître ainsi ? Pourquoi Arthur n’a-t-il rien entendu ? Pour Morgane et Elouan, c’est le choc. La consternation.
    Très rapidement les autorités se rendent sur place, et les recherches s’organisent. Quelques heures après, sans résultat, le juge d’instruction Ornano lance l’alerte enlèvement sur l’ensemble du territoire national, sur les ordres du procureur de la République. Tous sont interrogés. Morgane, Elouan, Arthur, leur détestable voisin John Kent, leurs amis, bref tout est passé au peigne fin. Chaque minute compte pour retrouver saine et sauve la petite Gaela.
    p. 41 : » En l’absence de piste, la police soupçonne l’entourage. Le père, la mère, les frères, les sœurs, les cousins, toute la famille. Ils se retrouvent les premiers dans l’œil du cyclone. «
    Les jours passent et les enquêteurs ne semblent avoir aucune piste sérieuse. Ornano fait irruption chez les Kergoat plusieurs fois par jours, accompagné des mêmes gendarmes. Après tout, tous se connaissent dans cette petite bourgade bretonne. L’étau se resserre et les parents deviennent rapidement des suspects potentiels, comme c’est souvent le cas lors d’une disparition d’enfant. Morgane est confuse dans son témoignage sur son emploi du temps les heures qui ont précédé la disparition de son enfant. De plus, elle est la dernière personne à l’avoir vu.
    p. 168 : » La mère de Gaela fut envahie d’une intuition subite : elle supputait qu’un fil invisible reliait les différents protagonistes de cette affaire. Ils se connaissaient, ils conspiraient contre elle, ils l’avaient attirée dans une nasse pour l’obliger à raconter une vérité qu’elle na’avait pas envie de révéler. «
    Tout bascule lorsqu’un matin, Morgane appelle le juge Ornano.
    p. 182 : » – Allô, c’est Morgane Kergoat.
    -Je sais, votre numéro s’est affiché. Que se passe-t-il ?
    -Mon bébé est revenu. «
    L’inattendu se produit. Gaela est donc restituée à sa mère par une joggeuse. Mais que s’est-il passé durant un mois ? Qui s’est occupé de l’enfant ? Et pourquoi la rendre maintenant ?
    p. 121 : » J’ai des choses à vous révéler. Ne parlez de moi à personne. Ne faites confiance qu’à vous-même ! «
    Bien que les parents soient soulagés de retrouver leur fille, l’enquête se poursuit, alors qu’ils n’aspirent qu’à retrouver un semblant de vie de famille. En creusant dans la vie de chaque suspect potentiel, les secrets des uns et des autres vont se retrouver étalés à la une des journaux, sans considération aucune.
    L’enquête rebondit une nouvelle fois lorsque le professionnalisme et l’efficacité du juge Ornano sont remis en cause…
    p. 287 : » – Depuis l’enlèvement de Gaela, il croit connaître la vérité. Il manipule tout le monde pour se prouver à lui-même qu’il est sur la bonne piste. Il n’est pas honnête, ni avec toi, ni avec moi, ni avec personne. Il ne cesse de mentir. «
    Christophe Ferré est un écrivain français, auteur de romans et de pièces de théâtre. Il est également la plume de plusieurs personnalités. Il obtient le Prix de la Nouvelle de l’Académie française en juin 2010 pour son livre La Photographe consacré au 11 septembre. Avec » La petite fille du phare « il met la barre très très haute dans la catégorie polar. Rarement je n’ai lu un roman avec une intrigue si bien menée ! Jusqu’au bout le lecteur est baladé d’un suspect à l’autre, au gré des révélations, sans pour autant acculer qui que ce soit aux aveux. Totalement déroutant, ce thriller psychologique est fluide dans son écriture et composé de courts chapitres, ce qui accentue un suspens déjà à son comble. Seul petit bémol pour ma part, la crédibilité de la situation de départ : une mère qui laisse son nouveau-né sous la responsabilité d’un jeune garçon de treize ans pour rejoindre son mari un soir dans un bar… d’autant plus que la maman allaite… Bref, pour ma part, peu probable. Mais cela n’enlève en rien le talent de l’auteur. Bravo !

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  • Une disparition ? Un infanticide ? Pour ce dernier roman de Christophe Ferré, l'intrigue se passe sur les terres bretonnes avec un cadre celtique idillique. On y trouve beaucoup de description des paysages, des îles, de la mer et des roches. Mais au cœur de tout cela, l'intrigue concernant la...
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    Une disparition ? Un infanticide ? Pour ce dernier roman de Christophe Ferré, l'intrigue se passe sur les terres bretonnes avec un cadre celtique idillique. On y trouve beaucoup de description des paysages, des îles, de la mer et des roches. Mais au cœur de tout cela, l'intrigue concernant la disparition de ce nouveau né. Avec une mère énigmatique, nous embarquons dans un meli mélo de soupsons autour de tout les personnages sans jamais savoir qui est le coupable... J'ai, malgré tout cela, mis un certain temps avant d'entrer dans l'intrigue (peut être un peut trop de descriptions à mon goût ?). Amateurs d'intrigues et de paysages bretons n'hésitez pas !

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  • Alors que j’avais été très tentée de lire ce livre au vu de la quatrième de couverture, de la bande-annonce qui en annonçait tant, d’une belle couverture, je ressors de sa lecture particulièrement déçue. Je m’en explique….

    Un soir, Morgane et Elouan, jeunes parents d’une petite fille de...
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    Alors que j’avais été très tentée de lire ce livre au vu de la quatrième de couverture, de la bande-annonce qui en annonçait tant, d’une belle couverture, je ressors de sa lecture particulièrement déçue. Je m’en explique….

    Un soir, Morgane et Elouan, jeunes parents d’une petite fille de seulement 10 jours décident de s’octroyer un moment rien qu’à eux et d’aller boire un verre pas loin de chez eux. Ils laissent leur bébé sous la surveillance de son grand frère, Arthur de 13 ans. Lorsqu’ils rentrent chez eux, c’est le drame… Le couffin est vide, la petite Gaela a disparu alors que son frère n’a rien entendu. Une enquête policière débute, sous la juridiction du juge d’instruction Ornano. Chaque membre de la famille devient suspect et les choses se compliquent lorsque le bébé réapparaît mystérieusement un mois plus tard.

    De par le pitch, on pourrait se croire dans une banale histoire de disparition d’enfants comme il en existe déjà beaucoup en littérature. Pourtant, ce n’est pas forcément rédhibitoire pour moi et je me plonge assez facilement dans ce genre de polars. C’est la même chose quant au fait qu’il puisse y avoir des invraisemblances dans le récit, je ne suis pas toujours terre-à-terre et je peux comprendre que l’auteur ait voulu un peu « pimenter » l’histoire. Mais ici, selon moi, le final est trop tiré par les cheveux, entachant toute crédibilité.

    Ainsi, cette lecture m’a laissé un goût mitigé et j’en éprouve une grosse déception à la fin. Un des gros points négatifs dans la narration, pour ma part, est que j’ai été gênée par la tenue des dialogues que j’ai trouvé très « guindés ». Je ne l’ai pas trouvé fluide et manquant de naturel. Autre point négatif, la teneur des personnages que j’ai trouvé agaçants et insipides de par leurs comportements. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux protagonistes, au contraire, Morgane ayant le don de m’irriter par son certain détachement alors que son bébé a disparu et une paranoïa à toute épreuve.

    Alors que j’aime découvrir de nouvelles destinations par mes lectures, c’était ici l’occasion de découvrir la Bretagne que je n’ai pas encore eu l'occasion de visiter. Pourtant, dans la première partie de l’histoire, je me suis sentie envahie par des descriptions beaucoup trop détaillées. J’ai envie de dire que trop de descriptions tuent la description car nous nous trouvons dans un thriller et non dans un guide touristique.

    Je pense que j’aurais été plus complaisante et plus indulgente dans le cadre d’un premier roman où la non-expérience de l’auteur aurait pu expliquer les défauts trouvés à ce livre. Or, l’auteur Christophe Ferré en est quand même déjà à son 9ème livre.

    Bien entendu, toutes ces constations ne sont que mon humble avis personnel. Je ne souhaite pas l’imposer aux autres lecteurs et c’est la raison pour laquelle je vous conseille de vous faire votre propre avis par la lecture de ce livre.

    Malgré tout, je remercie L’Archipel pour leur confiance (et plus particulièrement Mylène qui se reconnaîtra).

    Pour terminer, dans cette (hélas) chronique négative je citerai un proverbe breton (pour rester dans le sujet) : « Chacun son goût, c’est ainsi que nous sommes tous ».

    Chronique sur le blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/01/la-petite-fille-du-phare-de-christophe.html

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