"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
14 avril 1912, 23 h 40.
Sur le plus luxueux paquebot du monde, la soirée s'achève. Les passagers du Titanic regagnent leur cabine. Dans la fastueuse salle à manger des première classe, jamais encore l'atmosphère n'avait été plus gaie, les femmes plus belles, les hommes plus élégants.
Peu à peu, les lumières s'éteignent dans le grand salon. Seuls quelques bridgeurs s'attardent au fumoir. Sur la passerelle, le premier officier Murdoch prend son quart.
La mer est d'huile, le ciel limpide. Sur le paquebot de la White Star, tout va pour le mieux... Quelques secondes plus tard, le Titanic heurte un iceberg. Avant l'aube, mille cinq cents personnes auront péri dans les flots glacés de l'Atlantique nord.
Pour reconstituer heure par heure, minute par minute, cette nuit d'épouvante, Walter Lord a réussi à retrouver et à interroger les survivants du drame, les parents des victimes, les sauveteurs, les employés des compagnies de navigation, tous ceux qui furent, à titres divers, mêlés au naufrage.
Remettant chaque fait, chaque geste, chaque mot à sa place, il est parvenu, au terme d'un véritable travail de détective, à remonter le temps : nous sommes sur le Titanic...
Quand Walter Lord eut dix ans (il est né à Baltimore en octobre 1917), il obtint de ses parents d'embarquer à bord de l'Olympic, transatlantique frère du Titanic, pour un voyage en Europe : il voulait connaître " de l'intérieur " le navire perdu.
Depuis, il n'a eu de cesse de reconstituer la tragédie du 15 avril 1912. La Nuit du Titanic a été traduit en dix langues et s'est vendu à deux millions d'exemplaires.
Le 14 avril 1912 peu avant minuit, le Titanic, paquebot transatlantique de la compagnie britannique White Star Line, voit un iceberg se dresser sur sa route. Il tente de l’éviter alors qu’il est lancé à pleine vitesse. C’est à l’époque le plus luxueux et le plus grand paquebot jamais construit. Sa coque est pourvue de seize compartiments étanches servant à protéger le navire en cas de voies d’eau ou d’avaries importantes, ce qui lui donne la réputation de paquebot « insubmersible ». Très confiant, son capitaine, le plus ancien et le plus chevronné de la compagnie, donne l’ordre de virer mais ne peut éviter une collision par tribord. L’eau pénètre partout. Il faut organiser un sauvetage des passagers des plus chaotiques et des plus injustes. Le paquebot géant coule le 15 avril 1912 à 2 h 20 au large de Terre-Neuve. Plus de 1500 personnes disparaissent, ce qui fait de cet événement l’une des plus grandes catastrophes maritimes survenues en temps de paix. Le drame met en évidence les faiblesses du navire, le nombre limité de canots de sauvetage et les carences dans les procédures d’évacuation d’urgence.
« La nuit du Titanic » est la reconstitution dramatique et très précise d’un événement historique bien connu qui a fait couler beaucoup d’encre et suscité bien des remous dans l’opinion publique. Le lecteur apprend beaucoup de chose dans cette narration basée sur une documentation importante. Par exemple que les canots de sauvetage étant en nombre insuffisant, les passagers des classes inférieures furent sacrifiés. Pour preuve : sur les 143 passagers de première, on ne compta que 4 victimes. En troisième classe, 81 femmes sur 179 trouvèrent la mort. Tous les enfants de première et deuxième classe sauf un survécurent alors que sur 76 enfants des classes inférieures seuls 23 trouvèrent la mort. Ouvrage très bien écrit, bien mis en scène et très intéressant pour qui s’intéresse à l’histoire.
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