"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lorsque Harriet Westaway reçoit un courrier lui annonçant un héritage conséquent provenant de sa grand-mère, cela semble être la réponse inespérée à tous ses problèmes.
En effet, Harriet doit de l'argent, beaucoup d'argent, emprunté à un usurier sans scrupules, et cela risque fort de mettre sa vie en danger. Seul souci : ses grands-parents sont décédés vingt ans auparavant, et elle ne les a même jamais connus. La lettre a donc été adressée à la mauvaise personne.
Mais Harriet qui gagne sa vie en tirant les cartes pour prédire l'avenir n'est plus à une affabulation près.
Et ce coup du sort pourrait enfin tout résoudre sauf si le hasard en décide autrement...
Hal (Harriet) Westaway a un petit stand sur la jetée ouest de Brighton (hérité de sa mère) où elle dit « la bonne aventure » à des clients naïfs. Qui viennent la consulter depuis Londres parfois, ayant acquis une certaine réputation à l’étude des tarots. Réputation due surtout à son sens aigu de l’observation (Hal est une fine psychologue …) Ce qui ne l’empêche pas d’être bourrée de dettes, accumulées avec le temps ! … Car Hal a plutôt un « bon fond » et ne réclame que des sommes modestes …
Alors, quand elle reçoit une lettre providentielle, lui annonçant la mort de sa grand-mère Mrs Hester Westaway (qui semblait très riche) la jeune femme veut croire en sa chance ! Même si cette dernière est censée avoir quitté ce monde depuis une vingtaine d’années et ne se prénommait pas Hester, mais Marion …
Harriet Westaway va donc se rendre à l’enterrement de sa « grand-mère » à Trespassen (« La ferme des pies ») et rencontrer les membres de la famille. Une famille qui parait on ne peut plus perturbée et porteuse de lointains secrets …
Un thriller mystérieux, qui va conduire Hal sur les traces d’un passé trouble et, peu à peu, vers un épilogue inattendu. Pas de franc coup de coeur pour moi, malgré un style et une écriture agréables. Un bon moment de lecture-détente toutefois !
Depuis qu’elle a perdu sa mère à l’âge de 18 ans, la jeune Hal Westaway tire le diable par la queue. Elle gagne péniblement sa vie en tirant les cartes dans une cahute de la jetée de Brighton, vit dans un minuscule appartement sans chauffage et elle doit de l’argent à des usuriers qui deviennent de plus en plus menaçants. Lorsqu’elle trouve dans son courrier la lettre d’un notaire de Cornouailles qui l’informe qu’elle a perdu sa riche grand-mère et qu’elle est conviée à l’ouverture du testament, elle sait d’emblée qu’il y a erreur sur la personne. Mais sa situation est si précaire qu’elle met ses scrupules dans sa poche se rend dans cette famille qui n’est pas la sienne: quelques centaines de livres sterling la sortirait de l’impasse. Lorsque le testament révèle qu’elle hérite de tout, Hal panique : elle est allée trop loin dans la supercherie et les mensonges pour reculer, le notaire va tout éplucher et elle sera vite démasquée. Sa situation, dans cette grande maison, va devenir de plus en plus délicate.
C’est le troisième roman de Ruth Ware que je lis et je trouve qu’ils sont de plus en plus réussis. Le premier « Promenez-vous dans les bois » était moyen, peu crédible et vite oublié. Le deuxième « L’a disparue de la cabine n°10 » était déjà meilleur de ce point de vue, et plus percutant même si sur la fin, là encore, elle n’y allait pas de main morte ! Celui-ci se lit avec une facilité presque déconcertante et on tourne les pages avec l’envie de savoir ce qui se cache derrière cette histoire d’usurpation d’identité. Car quelque chose se trame dans cette grande maison un peu délabrée, les héritiers sont affables mais on sent qu’ils cachent quelque chose de leur passé commun, quelque chose d’a minima douloureux. La sœur disparue (dont Hal est censée être la fille) s’est évaporé du jour au lendemain sans laisser de trace, pourquoi ? Où est-elle et est-elle encore en vie ? La gouvernante est hostile, surtout avec Hal, a-t-elle deviné la supercherie et si oui, par quel miracle ? Quant à Hal, aussi sympathique soit-elle, elle commet quand même une petite escroquerie au départ et s’enferre dans une situation qui devient de plus en plus inconfortable. Le sentiment de malaise (et d'étouffement) grandit jusqu’au dénouement. Il est inattendu et pour et pour le coup totalement crédible. Comme dans tout bon thriller, on se croirait dans un film à la fin quand tout s’accélère dans la violence. J’ai beaucoup aimé ce roman noir alors que je n’y attendais pas : une histoire d’usurpation d’identité et de fraude à l’héritage, sur le papier ce n’est pas très glamour. Mais ce roman fonctionne et on se laisse porter par une héroïne un peu fragile et immédiatement attachante. Finalement, la seule chose qui m’a moins convaincu, ce sont les passages sur le tirage de tarot et la psychologie de fête foraine qui va avec. Mais à part ça, « La Mort de Mrs Westaway » est une bonne surprise, un roman noir réussi et la preuve que le style de Ruth Ware s’affine de roman en roman.
J'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire qui m'apparaissait comme un simple roman, long et sans entrain, le suspense est arrivé vraiment très lentement mais une fois qu'il était présent, il était bien là.
Donc, je suis contente d'avoir lu ce livre jusqu'à la dernière page mais je reste convaincue que certains passages pourraient être supprimés pour alléger le texte et accélérer l'ambiance voulue.
Je crois que ce genre d'histoire pourrait très aisément être traduite par un film à suspense parce que la trame reste intéressante et étonnante même si cela s'est déjà vu ou lu.
Deuxième livre que je découvre de cet auteur. Un peu moins conquise que le premier mais le plaisir est toujours au rendez-vous !
Harriet Westaway, orpheline, reçoit un courrier d'un notaire lui annonçant qu'elle est la bénéficiaire d'un héritage, sa grand-mère venant de décéder. Ayant de graves problèmes d'argent, cela tombe à point nommé ! Hors il y a un hic ... sa grand-mère est morte depuis des années ..! Il s'agit donc d'une erreur, mais elle décide de tenter tout de même sa chance, en effet un usurier la menace et elle se retrouve au pied du mur.
Nous la voyons donc évoluer dans ce mensonge auprès de sa "nouvelle famille", dans ces apparences pour pouvoir y parvenir malgré sa conscience qui n'est pas tout à fait d'accord.
Sur place l'attend une ambiance remplie de secrets de famille bien gardés et des informations qui vont la faire remettre en question toute sa vie et sa propre histoire...
Harriet Westaway, 21 ans, vit à Brighton. Depuis la disparition brutale de sa mère, fauchée par une voiture il y a 3 ans, la jeune femme tente de survivre. Elle a repris le stand de cartomancienne que sa mère tenait sur la jetée mais les temps sont durs et elle ne voit pas comment s'en sortir
Jusqu'au jour où la lettre d'un notaire d'une petite ville de Cornouailles lui annonce qu'elle est l'héritière d'une certaine Mrs Westaway dont elle serait la petite-fille.
Si Harriet sait pertinemment que cette femme ne peut être sa grand-mère maternelle, elle décide de se rendre à la convocation dudit notaire dans l'espoir d'empocher quelques milliers de livres qui seraient pour elle une bouffée d'air salutaire.
Sauf que rien ne va se passer comme la jeune femme l'avait imaginé : l'héritage porte sur un domaine de plusieurs hectares comprenant une énorme bâtisse plutôt décrépie, elle hérite au détriment des autres membres de la famille, la vieille gouvernante aux allures d'oiseau de mauvaise augure semble lui en vouloir particulièrement.
Si Harriet découvre que sa mère était bel et bien apparentée à cette famille, est-elle pour autant la véritable destinataire du testament ?
Il faut attendre le dernier chapitre pour connaître enfin la vérité sur cette histoire qui nous tient en haleine, nous menant parfois sur une fausse piste, pour mieux nous stupéfier à la fin. Excellent moment de lecture.
Harriet/Hal, 21 ans, depuis le décès brutal de sa mère 3 ans auparavant, tire les cartes pour survivre. Elle est au bord du gouffre, ayant emprunté de l’argent à un usurier malhonnête, elle se retrouve criblée de dette et menacée.
Sa vie prend un nouveau tournant quand elle reçoit le courrier d’un notaire lui annonçant le décès de sa grand-mère et l’héritage que celle-ci lui laissait. Pour elle, il y a erreur, ses grands-parents sont morts depuis plus de 20 ans. Ayant un grand cœur, elle décide dans un premier temps d’ignorer ce courrier, mais très vite, acculée et craignant pour sa vie, elle décide de prendre le train pour aller “récupérer” son héritage.
Une fois sur place, rien ne se passe comme elle le pensait, elle découvre qu’elle a une famille, que sa mère avait des frères, et qu’elle s’est enfuie. Mais pourquoi ?
Même si cette histoire était intéressante, Hal très attachante, l’ambiance bien pesante, je n’ai pas adhéré à 100 %. Beaucoup de longueurs, on tourne constamment autour du pot, aucun des personnages n’ose s’affronter, et cela devient lassant à la longue.
Même si j’ai été jusqu’au bout de ma lecture, je n’en garderai pas un souvenir transcendant.
Ce roman qui regorge de suspense et surfe sur la psychologie des personnages est tout simplement excellent. J’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de la jeune Harriet ou Hal qui va de voir faire face à un cas de conscience. Doit-elle accepter l’héritage de sa grand-mère qui l’a couchée sur son testament ? Alors qu’elle sait pertinemment que ses grands parents sont décédés il y a longtemps et que cela ne peut être qu’une erreur. C’est très tentant, surtout pour une jeune femme que la vie n’a pas épargné. Hal tente de survivre en reprenant le petit stand de voyance de sa mère décédée il y a trois ans. Mais loin de générer des profits, elle accumule les dettes. L’auteur excelle à nous parler de cette jeune femme isolée socialement qui n’a ni famille ni véritable amie. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour elle et pour un peu j’aurai pu m’identifier à elle, car malgré les épreuves auxquelles elle est confrontée, elle arrive à faire face et à trouver la force en elle pour toujours rebondir. Cette solitude, le personnage la ressent d’autant plus fortement qu’elle va être amenée à côtoyer les enfants de feu Mrs. Westaway qui vont fort bien l’accueillir. La description des lieux était aussi captivante, du petit appartement miteux à l’impressionnant manoir défraichit en passant par la jetée de Brighton où se trouve le stand de voyance. Il y a eu de nombreuses explications au sujet des cartes de tarots utilisées par Hal et bien que je m’en défende, j’ai trouvé cela captivant et finement étudié. Il y a de nombreux personnages secondaires intéressants mais le scénario tourne autour de cette jeune femme et d’un jeu passé présent grâce à des chapitres en italiques. Elle possède de grande qualités et une résilience à toute épreuve. Un personnage féminin comme on aimerait en rencontrer plus souvent avec la tête sur les épaule, honnête et impulsive. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/11/06/37712145.html
Un thriller domestique typiquement britannique.
Avec « La Mort de Mrs Westaway », Ruth Ware nous propose une histoire de secrets de famille.
Harriet, la petite vingtaine, à repris le stand de lecture de tarots de sa mère après son décès brutal, et croule sous les dettes.
Mais la réception du courrier d’un notaire lui annonçant le décès de sa grand-mère et qu’elle fait partie des héritiers pourrait signifier la fin de ses soucis.
Sauf qu’il y a un petit couac : elle n’a jamais connu ses grands-parents, décédés avant sa naissance.
Alors que faire ? Maintenir l’erreur d’identité, ou renoncer à cette occasion de rembourser ce qu’elle doit ? Face à la peur des créanciers, son choix est rapidement arrêté.
Toutefois, dans cette grande et vieille demeure grinçante, entourée de ses trois « oncle », elle comprend très vite que le danger est partout.
Que cache cette famille ? Quels terribles secrets se camouflent derrière les sourires ? Et qui cherche à lui faire peur, quitte à la mettre en danger ?
À moins que ce ne soit son imagination qui s’emballe...
Avec ce roman, l’auteure nous offre donc un thriller domestique dans la pure tradition du genre : drames, secrets, mensonges, trahisons, sont quelques-uns des ressorts que l’on retrouve donc tout naturellement ici.
Les personnages sont un peu trop « froids » dans leurs actions et réactions pour être vraiment sympathiques, mais vu que nous doutons de tous jusqu’à la fin, ce n’est pas trop gênant.
J’ai particulièrement aimé deux choses dans ce titre :
- L’évolution sur deux temporalités, avec les chapitres qui dévoilent le journal intime de la mère de Harriet en 1994, et les autres qui mettent en place et déroulent les événements de nos jours.
- Et l’ambiance, très campagne anglaise, avec ce domaine qui fait froid dans le dos, la maison aux bruits inquiétants et autres recoins sombres, les pies et leur incessant piaillement...
Si l’histoire et son déroulement sont assez classiques dans le fond et la forme, les deux points précédemment cités en font une lecture agréable.
La fin (et plus surtout la teneur exacte du secret) m’a agréablement surprise.
Un roman à lire pour les amoureux de suspens domestique et d'ambiance marquée.
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