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Victor, chef-jardinier dans un golf, est trouvé assassiné dans une cabane de chasse. Son chien Dakar, prunelle de ses yeux, est tout aussi mort que lui. La rumeur dit que Victor est riche, très riche. Preuve en est la superbe propriété qu'il possède, étrange, pour un jardinier... avec dessus, ce que tout le monde nomme la "maison des pendus". Cinq employés travaillent au golf, dont Marcus, un moine défroqué. Lucie, une superbe femme, tient l'accueil du golf. Elle ne pense qu'à repérer le prince charmant, surtout s'il est riche. Victor Senga, dit Tété, est noir. Et riche. Et mort.
C'est beaucoup pour cette vallée bourguignonne au fond de laquelle se niche le golf du Val des Sources.
Voici ma première déception de l’année. Ce qui aurait pu être un thriller haletant ou un roman noir prenant, est au final une histoire un peu bancal avec des personnages pour lesquels il est difficile d’avoir de la compassion. Si l’intrigue en soi est intéressante, j’ai trouvé que cela partait dans tous les sens et qu’au final beaucoup de questions restaient et restent encore en suspens.
Difficile de dire que l’on a pas aimé un livre. J’essaye au maximum de tirer du positif dans tous les livres que je lis. Mais ici c’est compliqué… parce que j’ai eu l’impression d’être dans un espèce de nanard où les personnages misent en scène sont plus antipathiques les uns que les autres et où je passe complètement à côté de l’intrigue. [...]
Ainsi l’histoire se compose en deux parties : avant la mort de Victor Senga et l’après. Si l’auteur prend le temps de poser sa première partie, j’ai trouvé que la deuxième était assez vite expédiée. Et pourtant niveau répartition on est sur du quasi 50/50. Pourquoi ce ressenti alors ? Car si l’on reste sur les mêmes points de vue qu’au début, vient s’ajouter celui du flic en charge de l’enquête et qui s’ennuie bien profond dans sa bourgade.
Ce nouveau point de vue redonne un rythme à l’histoire, et heureusement, mais il manque de détails, d’approfondissement. Moi qui aime quand c’est concis et précis, j’avoue que pour le coup je me suis sentie frustrée par le manque d’informations. Tout va beaucoup trop vite. Là où l’auteur peut parfois trop s’appesantir notamment sur le côté quelque peu graveleux des protagonistes, il va parfois trop vite sur des éléments qui entraînent des questions sans réponses. Ou alors il faut lire entre les lignes, chose que je n’ai pas su faire.
[...]
En bref,
Ca n’a pas fonctionné avec La maison des pendus et moi. J’ai trouvé l’intrigue bancal, pas forcément intéressante de par la manière dont c’est amené. Des personnages insipides, exaspérants et d’autres pas assez exploités. Là où cela aurait pu être un très bon roman noir de par les thèmes évoqués, je n’ai ressenti que lassitude et exaspération. Evidemment je vous laisse vous faire votre propre avis, si l’envie vous dit.
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