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Une tour de mille étages où l'humanité est enfermée. Un homme s'y réveille, seul, amnésique, invisible, hanté par des images insoutenales de salles obscures, remplies de corps décharnés enchaînés les uns aux autres. Qui est-il? Quelle est sa mission?
Une société reconstituée dans tous ses excès, sous la tyrannie arbitraire et sadique du mystérieux Muller : tel est ce cauchemar dystopique incroyablement visionnaire écrit en 1929, qui pointe, avec une acuité douloureuse, toutes les dérives à venir: le contrôle des hommes et des cerveaux par les écrans, le culte de la personnalité poussé à son extrême, le délire de la surconsommation, l'exploitation des vices et des obsessions... Le tout traversé par des scènes qui évoqueront doulouresement les abonimations à venir: camp de concentration, chambres à gaz, utilisation massive des drogues, des bas instincts, de la violence et des femmes...
Un livre majeur, dont on ne ressort pas indemne.
Jass Weiss est tchèque, contemporain de Karel Capek et de Zamiatine. Sa maison aux mille étages évoque la puissance de Nous autres. Dans une langue fascinante, hantéee de visions oniriques teintées d'allégories, ce roman est aussi un incroyable exercice graphique utilisant toutes les possibilités de l'époque. Ici entièrement retraduit et réinventé sur un plan artistique, il est un premier pas vers la redécouverte de cet écrivain majeu célébré dans le monde entier.
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Malgré toutes les qualités du roman, je n'ai pas pris de plaisir à ma lecture. Pourquoi ? Eh bien, c'est simple : le surréalisme prend largement le pas sur la dystopie, or c'est un genre que je n'affectionne pas.
Ni l'intrigue, qui a clairement moins d'importance que le sous-texte, ni le style volontairement fouillis, mais rythmé, ne m'ont emportée. Bien sûr, j'ai vu la profondeur des messages cachés et l'intelligence de l'univers, toutefois cela n'a pas suffi.
Un homme se réveille sans souvenirs au cœur d’un escalier aux étages parfaitement identiques, sans portes, ni ouvertures et qui semblent s’enchaîner sans fin. Nous découvrons peu à peu un peuple vivant enfermé dans une tour et dominée par l’effrayante figure de Muller, homme omniscient sans visage connu.
C’est un livre labyrinthe, où le lecteur comme le personnage principal erre de tableau en tableau, dans un monde cruel. Les visions oniriques et horrifiques succédant aux descriptions d’une société totalitaire.
Le livre date de 1929, et si quelques passages peuvent sembler burlesques, d’autres sont terrifiants par leur aspect visionnaire. Si le livre avait été écrit après la Seconde Guerre mondiale, certains événements sembleraient directement inspirés des atrocités des camps de concentration.
Une dystopie étrange aux origines de la science-fiction.
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