Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
«Je vis des arbres croître et changer comme des bouffées de vapeur ; tantôt roux, tantôt verts ; ils croissaient, s'étendaient, se brisaient et disparaissaient. Je vis d'immenses édifices s'élever, vagues et splendides, et passer comme des rêves. Toute la surface de la terre semblait changée - ondoyant et s'évanouissant sous mes yeux. Les petites aiguilles, sur les cadrans qui enregistraient ma vitesse, couraient de plus en plus vite. Bientôt je remarquai que le cercle lumineux du soleil montait et descendait, d'un solstice à l'autre, en moins d'une minute, et que par conséquent j'allais à une vitesse de plus d'une année par minute ; et de minute en minute la neige blanche apparaissait sur le monde et s'évanouissait pour être suivie par la verdure brillante et courte du printemps.»
Aussi loin que je me rappelle, cette histoire m'a toujours fascinée. Je crois en avoir vu deux adaptations à la télé, mais bizarrement je ne l'avais jamais lue.
J'aurais bien dû me douter que le style allait me paraître désuet. J'avais déjà eu cette sensation en lisant H.P Lovecraft. Des mots et tournures de phrases d'un autre temps et un style majoritairement narratif. En même temps le livre a été publié en 1875.
De longues pages de descriptions des années 800 000 ainsi que la comparaison avec l'époque du narrateur, tant sur le modèle de civilisation que sur l'humanité du futur m'ont parues interminables. Heureusement que c'est un roman court, 162 pages.
Finalement, environ à la moitié, Ô joie ! Adieu descriptions, bonjour action ! J'ai beaucoup aimé jusqu'à la fin parce qu'il se passait enfin quelque chose dans ce futur très lointain où l'humanité a pris une trajectoire inattendue.
Et je dois dire que la toute fin m'a laissée rêveuse.
Un savant dont on ne sera ni le nom ni l'aspect ni l'âge aurait inventer une machine à explorer le temps où il va nous emmener en l'an 802 701 - Il va découvrir beaucoup de choses qui va nous décrire.
Ce livre est ce qu'on appelle un roman d'anticipation, l'écriture est simple, cela se lit facilement de plus, il est relativement court.
Il va nous parler de deux peuples les Elois et les Morlocks, les riches et les pauvres, je l'ai ressenti comme des extraterrestres qui existe éventuellement quelque part.
C'est aussi ce qu'on appelle un "classique" de la littérature, mais généralement avec ce genre cela ne fonctionne pas avec moi, encore ici j'ai aimé cette promenade dans notre future, j'ai considéré cela réellement intéressant, mais l'histoire ne m'as pas bouleversé, emporté car l'auteur a choisi un ton froid, il délivre les faits avec un angle si détachée.
Et le fait de nous communiquer aucun détail sur son protagoniste principal nous pousse pas à m'attacher ou à m'identifier a lui.
Après je ne me suis pas ennuyée, ce n'est pas une déception, mais il a manqué ce petit quelque chose qui fait de cette lecture un livre qu’on n’oubliera pas.
Je m’attendais probablement un peu plus d'actions, l'auteur nous fait découvrir ses deux peuples, mais on ne conçoit pas toujours pourquoi il change de lieu, sans nous donner l'explication, je me suis vite perdu.
J'aurais apprécié un point de vue de l'auteur plus réflexive, à mon avis, il n’a pas développé assez le thème principal du livre : l'avenir de l'humanité, est ce que vraiment une autre espèce existe quelque part ? Un sujet tellement vaste, que ça aurait mériter un récit plus long, pour nous expliquer son ressenti.
Bon après cela reste une lecture sympathique ou on voyage qui dépayse, mais malheureusement qui ne m'as pas transporté plus que ça.
Je ne suis pas une adepte de science-fiction, encore moins lorsqu'il s'agit de "vieille" science-fiction - ce que certains appelleraient des classiques - car je trouve généralement que ce genre vieillit assez mal.
Nous voici à la toute fin du XIXème siècle, des personnes désignées principalement par leur profession ou une caractéristique qui leur est propre, se sont réunies; l'un d'eux explique avoir mis au point une machine à explorer le temps et se met à raconter son expérience. Réelle, rêvée, imaginaire, à chacun de se faire son opinion.
Personnellement, je n'ai pas été transportée par ce court roman que j'ai trouvé plutôt ennuyeux. J'aurais peut-être préféré une intrigue se déroulant dans le passé plutôt que dans ce futur si lointain (en 800 000 et quelque) même si je comprends le choix de l'auteur car le travail d'imagination ne pouvait qu'être productif. J'ai lu ici ou là que se roman se voulait une satire de l'époque victoriennes ainsi qu'une extrapolation du contexte social de l'époque, l'auteur désirant prévenir ses contemporains de ce qu'il pouvait advenir si on n'y prenait pas garde. Oui, certainement, mais pour ma part je l'ai plutôt lu comme un récit d'imagination que comme une critique ou avertissement même si je suis d'accord que toute oeuvre doit être replacée dans le contexte de son époque.
Je sais aussi que le roman a été écrit en 1895 et qu'il est facile de critiquer avec un oeil du XXIème siècle; cependant, j'ai trouvé le tout un peu passé et quelque peu naïf même si j'ai beaucoup aimé la toute fin.
L'écriture est quant à elle soignée et la traduction, qui est l'originale, m'a semblé à la hauteur. le fait que ce roman est souvent considéré comme un roman jeunesse, ou du moins pouvant être lu par de jeunes adolescents, m'interroge car je ne le trouve pas particulièrement aisé dans sa prise en main.
Un court roman, qui sublimera votre imagination. Entre fantastique réalité et réalité cruelle, cette histoire nous incite à réfléchir à notre rapport au temps, à notre aptitude à rêver. Une oeuvre à double lecture, une première, littéraire, qui apparaît comme une fenêtre pour s’évader, et une seconde, plus philosophique, qui brouillera votre perception du temps – et de l’espace. Une aventure singulière pour échapper à notre quotidien !
Ce roman, écrit à la fin du XIXème siècle, est un récit de science-fiction passionnant et complètement innovant, pour l'époque à laquelle il a été écrit, et même de nos jours, car il aurait très difficile de pouvoir faire mieux.
Un groupe d'amis est réunit autour d'un savant créatif qui prétend avoir créé une machine pouvant voyager dans le temps. Ce savant fait le récit de son voyage dans un avenir très lointain. Les descendants des hommes sont devenus des êtres sans doux et tendres, sans aucune agressivité, ni haine. Mais au fur et à mesure de son périple, il se rend compte que la vérité est différente.
Ce roman est d'une fluidité et d'une facilité déconcertante. Le savant démarre sur la théorie d'une quatrième dimension et d'un déplacement possible dans le Temps. Il a, déjà, quelques décennies d'avance sur des théories proposées par les plus grands cerveaux du XXème siècle.
Il y décrit aussi un monde où la race humaine est arrivée à son apogée et décline lentement. Les êtres doux sont sans crainte ni intelligence et sont la cible, la nuit, d'autres descendants nocturnes, dégénérés et cannibales. Les premiers, insouciants, ne font que prendre du plaisir et s'adonne toute la journée à des jeux enfantins. Les autres, travailleurs souterrains, sont violents, dans leur apparence et leurs intentions.
On imagine aisément comment tant d'écrivains et de cinéastes se seront inspirés de ce roman tellement il est finement travaillé et frôle la perfection.
Un récit de science-fiction comme rarement vous en lirez. A lire et à relire...
Très bon livre, très bien écrit. j'ai aimé les réflexions sur le temps et l'humanité!
Je le conseille vivement, une incontournable découverte.
J'ai bien aimé, l'imagination de l'auteur, surtout à l'époque ou il l'a écrit.
Surprenant!! L’auteur a une imagination extraordinaire, il nous emmène dans un univers créé de toutes pièces mais en profite pour nous amener à réfléchir sur la condition humaine et l’évolution de l’humanité. Ce bouquin a été écrit au 19ème siècle et l'auteur se projette allègrement 802007 ans plus tard. Ainsi il ne prend aucun risque d'être lu par des lecteurs vivants à l'époque qu'il aurait décrit. Wells ne donne pas de nom à ses personnages, ils sont leur fonction. L’Explorateur du Temps explique ainsi au Docteur, au Très Jeune Homme sa réflexion du moment. « (…) tout corps réel doit s’étendre dans quatre directions. Il doit avoir Longueur, Largeur, Epaisseur, et … Durée ». Il explique qu’il « y a en réalité quatre dimensions : trois que nous appelons les trois plans de l’Espace et une quatrième le Temps » et il montre à ses amis une maquette de machine à explorer le temps qu’il envoie dans le temps. D’aucuns sont sceptiques, interrogatifs mais il leur demande de réfléchir et leur donne rendez-vous la semaine suivante. Les ¾ du livre racontent alors cette seconde soirée où l’Explorateur du Temps raconte son expérience. Il a finit sa machine et l’a expérimenté. Il décrit ses sensations physiques lors du déplacement dans le temps, puis le lieu où il est arrivé 802007 ans plus tard. Il décrit un paysage totalement transformé, un pays très étrange où ne semble vivre qu’une population composée d’individus en tout point semblable (femmes, hommes, enfants) . Ces êtres sont vêtus de tuniques amples et très colorés en fin tissu. Ils passent leur journée à rire, s’amuser et manger des fruits, et vivent tous ensemble dans les mêmes lieux. La nature est extrêmement belle et douce et domine le paysage. Les bâtiments sont immenses, très travaillés mais délabrés. Personne ne travaille. Comme sa machine a mystérieusement disparu, l’Explorateur est contraint de rester jusqu’à ce qu’il la retrouve. Il s’aventure alentour, s’interroge et découvre d’étranges puits recouverts d’un toit. A la nuit tombée, les Eloïs semblent terrorisés, d’où l’idée de rentrer et rester ensemble dans les bâtiments. L’Explorateur découvre un autre peuple vivant sous terre, les Morlocks. Leurs conditions de vie les ont physiquement transformés. Ils font vivre les Eloïs certes mais ils en ont aussi besoin pour rester en vie. Wells nous entraîne dans une vision très sombre de l’avenir, où les riches et bienheureux s’installent tellement dans ce mode de vie qu’ils en oublient d’agir, de parler, de réfléchir et de gérer leurs besoins même primaires. Un futur où les exploités sont eux aussi installés dans leur fonctionnement, ne sont plus en mesure d’agir autrement mais où cependant ils finiront par devenir les vainqueurs parce qu’ils savent encore Faire.
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