Comment sa vie a-t-elle pu lui échapper à ce point?? Devenue mère au foyer à la naissance de ses enfants, Megg fait face aujourd'hui à une ado en crise qu'elle ne reconnaît plus. Son mari ne se préoccupe guère des tâches quotidiennes. Et puis il y a eu le coup de grâce, cette saleté d'infarctus qui a fauché sa mère avant l'heure. Tandis qu'elle se résout à vider la maison de son enfance, Megg déniche une pellicule photo qui l'intrigue, et décide de la faire développer. Rien ne pouvait la préparer à la série de clichés qu'elle découvre alors... Une révélation qui bouleversera sa vie. Partie sur les traces d'un passé maternel dont elle ignore tout, Megg ne se doute pas que c'est son avenir qu'elle est en train de reprendre en main.
J'avais envie de lire un roman dont je savais que j'aimais l'auteur.
Cela commence fort et là toutes les mamans s'y reconnaîtront : laquelle n'a pas compté les temps de sommeil en moins, les lessives... ??
Ce livre montre parfaitement le rôle des femmes à la maison. J'ai eu l'impression de retourner dans les années 50, où l'homme travaillait et prenait les décisions seules.
Où la femme se devait d'être une bonne épouse, la meilleure maman, une cuisinière hors pair et une femme de ménage accomplie et ce, en s'oubliant.
Or une femme n'est pas un objet, un jouet qu'un homme peut manipuler à sa guise.
La femme a droit également d'avoir sa vie propre en tant que femme, a sa liberté de penser, de croire, de travailler...et ce sans une quelconque autorisation maritale ou paternelle.
Aujourd'hui, pour qu'un couple fonctionne (avec enfants ou sans), il faut du partage, du respect et de l'écoute.
Megg est engluée dans sa position de boniche et grâce à sa voisine, un peu déjantée, elle va s'offrir le droit de partir en voyage afin de trouver la réponse à une question très importante à ses yeux.
Mais la force de Carène est aussi de traiter avec justesse, pudeur et humour du handicap, des secrets de famille, du cancer, du mal-être des ados, du deuil...
Malgré ces sujets un peu lourds, j'ai beaucoup ri lors de ce chemin initiatique.
Les personnages sont presque réels tant on ressent leur densité, leurs émotions.
Un très belle lecture mais ce n'est pas celle que j'ai préféré de cette auteure.
Très belle histoire, malheureusement , ou heureusement pour certaine personnes qui vont lire ce livre l histoire sera réelle;
Un challenge de lectures qui m'impose de lire un livre étiqueté Romance.
Pas envie de lire une romance de Noël en pleine canicule !
Alors j'ai choisi un autre des romans de la lauréate du Prix Babelio Romance 2022, et j'ai plongé dans les aventures de Megg.
Femme au foyer d'un mari surbooké, d'une ado rebelle et d'un petit garçon très affectueux, Megg commence à craquer, au bord d'un burn-out ménager !
Heureusement sa voisine Romy est là pour lui changer les idées, l'emmener au restaurant et l'entraîner dans de drôles aventures comme un casting de jeu télévisé.
Suite au décès brutal de sa mère, Megg doit vider la maison de son enfance. Romy l'accompagne dans cette épreuve, et, au hasard d'un carton au grenier elles trouvent une pellicule photo non développée ...
La surprise sera totale quand Megg y découvrira sa mère dans les bras d'un autre homme que son père...
Et voilà les deux amies partant dans un road-trip imprévu, en compagnie de l'ado, sur les traces de l'amour perdu ...
Un roman gentillet, mais à l'écriture vive et rapide où on perçoit bien les atermoiements de Megg prise entre l'amour qu'elle porte à son époux et à ses enfants, et sa vie familiale un peu ennuyeuse, le regret de sa carrière avortée de photographe.
Bref, une belle surprise !
Un roman de Carène Ponte, c’est toujours l’assurance de passer un bon moment, le sourire aux lèvres et la gorge parfois un peu serrée. Après Un merci de trop, Vous faites quoi pour Noël ?, Et ton cœur qui bat et Vous faites quoi pour Noël ? On se marie !, j’ai eu le plaisir de lire La lumière était si parfaite paru en poche le mois dernier.
Les relations familiales, amicales et amoureuses sont les sujets centraux de ce roman qui fleure bon l’exotisme et l’abandon indispensable d’une vie routinière étouffante. Megg est en effet une mère de famille dévouée qui a fini par s’oublier, oublier ses désirs et ce qui l’anime profondément. Et le comble, c’est qu’elle a franchement l’impression que son mari ne la soutient pas, qu’il ne voit que son côté pratique (sympathique, n’est-ce-pas ?) et que sa fille adolescente lui en veut pour elle ne sait quelle raison. Sans oublier que l’absence de ses parents, et notamment de sa mère décédée brutalement il y a six mois, lui pèse terriblement. Le couvercle de la cocotte-minute est prêt à sauter !
Alors quand elle tombe sur une pellicule non développée dans le grenier de sa mère, elle ne s’imagine pas tout ce qui est sur le point de changer. Avec l’aide de son amie extravertie Romy, elle va entamer un périple qui bousculera ses certitudes et sa vie entière.
L’enquête suite à la découverte des anciens clichés de sa mère va apporter beaucoup plus qu’une découverte. Elle sera une réelle prise de conscience pour les membres de cette famille. Je ne veux pas en dévoiler davantage même s’il on ne peut pas considérer ce roman comme à suspense. Il est surtout une mise en lumière des sacrifices qu’une maman peut faire et a fortiori de l’importance de ne pas s’oublier pour autant.
L’écriture est toujours aussi fluide, saupoudrée de touches d’humour et d’instants empreints d’émotion. Il permet au lecteur de passer un moment baigné d’humanité au cœur de sujets de société bien réels. Personnellement, j’aime beaucoup ce style de roman qui fait du bien et qui nous rappelle certaines composantes essentielles de notre vie.
Si vous souhaitez réchauffer votre cœur, je vous conseille vivement les romans de Carène Ponte !
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2022/05/09/lecture-la-lumiere-etait-si-parfaite-de-carene-ponte/
Lire un roman de Carène Ponte c’est s’assurer qu’on va passer un bon moment. Et celui-là ne fait pas exception.
Megg est la définition même de la mère parfaite. Elle a arrêté de travailler à la naissance de sa fille. Elle a ensuite eu un fils. Elle consacre l’ensemble de son temps à prendre soin de sa famille, à anticiper leurs moindres désirs. Megg est très proche de son fils mais sa fille est en pleine crise d’adolescence. Son mari est très fier de sa femme, surtout lorsqu’elle s’occupe de toute l’intendance du foyer, allant même jusqu’à aller chercher ses chemises à lui au pressing alors qu’elle avait prévu autre chose. La maman de Megg a été emportée par un infarctus. Après avoir laissé trainer un peu, Megg, sous l’influence de sa voisine et amie Romy, se décide enfin à vider la maison de sa mère. C’est là qu’elle découvre des photos de sa mère qui vont remettre en question toutes les certitudes de Megg sur son passé familial. Et c’est encore une fois, grâce à l’influence de son amie que Megg qu’elle décide de partir à la recherche de la vérité.
L’écriture de Carène Ponte est légère, tendre, drôle et juste. Elle sait parfaitement faire passer et nous transmettre les sentiments de ses personnages sans nous faire tomber en dépression…
Le duo de Megg et Romy fonctionne très bien. Elles sont aux antipodes l’une de l’autre. On se retrouve facilement dans le personnage de Megg (en partie seulement, hein ?) : la mère qui gère l’ado difficile, qui manque de temps pour elle, qui a l’impression que toute la gestion du quotidien lui incombe. Bref, encore une fois, c’est tendre, drôle et émouvant.
La lumière était si parfaite nous fait suivre le road trip personnage principal de Megg, mère au foyer qui gère sa maison d'une main de cheffe. Elle a abandonné son métier de photographe professionnelle pour se consacrer à l'éducation de ses enfants, pendant que son mari travaille. Pourtant depuis six mois, Megg s'enfonce dans la dépression. Entre la mort brutale et prématurée de sa mère, la crise d'adolescence de sa fille et l'ignorance de son mari à son égard, elle ne s'en sort plus. C'est en vidant le grenier de sa maison d'enfance, qu'elle découvre une vieille pellicule. Ce qu'elle contient va changer sa vision des choses. Elle décide alors de partir en road-trip avec sa seule amie, et sa fille de 16 ans.
Dans ce roman, l'autrice aborde avec justesse et sensibilité la pression des femmes aujourd’hui avec la charge mentale et la dépression qui peut en résulter. La lecture apporte un témoignage émouvant d’une femme d’aujourd’hui à travers les attentes contemporaines autour de la parentalité, du mariage, du besoin de la redécouverte de soi, de l’accompagnement actuel de l'adolescence, le tout mêlé au deuil d'un proche.
Ce roman très contemporain et ancré dans son temps devrait pouvoir être une belle leçon de vie pour tout lecteur sensible à ce que traverse l’héroïne
#netgalleyfrance #lalumiereetaitsiparfaite
" Je reste interdite pendant quelques secondes et je sens les larmes me monter aux yeux. C'est fréquent ces derniers temps. Hier, une publicité à la télévision m'a quasiment fait pleurer. Ça arrive à tout le monde bien sûr, sauf que c'était une publicité pour des tubes de colle… "
Megg, mère au foyer de quarante ans, s'interroge sur le sens de sa vie et l'image qu'elle renvoie d'elle-même. S'installe insidieusement une petite dépression. Une pellicule photo retrouvée dans le grenier de sa mère, décédée il y a quelques mois, va bouleverser le cours de sa vie, et l'entraîner jusqu'en Bulgarie en quête de réponses, accompagnée par son excentrique amie Romy et son ado de fille Lalie. Un grand coup de pied dans la fourmilière, au péril de son couple… !
Carène Ponte embarque le lecteur dans une aventure pleine d'émotions, de tendresse et de réflexions, et réussit le pari d'un nouveau bon roman feel good ! Une lecture douce et agréable !
Premier roman de Carène Ponte que je lis et certainement pas le dernier. La lecture de ce roman m'a particulièrement émue, touchée et même bouleversée. Je me suis vraiment sentie concernée par l'histoire de Megg, cette mère au foyer, habituée à tout gérer au sein de sa famille (le quotidien bien sûr mais aussi sa vie de couple, l'affection pour ses enfants, et notamment la relation tendue qui s'est instaurée insidieusement avec sa fille devenue adolescente).
Alors l'infarctus subi de sa mère est la goutte d'eau qui fait déborder ce vase déjà trop rempli. Et la pellicule non développée qu'elle trouve en triant les affaires de sa mère va encore aggraver ce débordement. En effet, pensant y retrouver quelques souvenirs d'enfance, Megg fait développer cette pellicule et ce qu'elle découvre sur les photos la sidère complètement.
C'est une rencontre avec sa mère, avec sa fille et surtout avec elle que nous compte Carène Ponte. Une rencontre qui nous fait voyager jusqu'en Bulgarie et nous invite à reconsidérer certaines priorités.
L'écriture de Carène Ponte est très agréable à suivre. A la fois légère et profonde, chargée d'authenticité et d'une grande sensibilité. Elle ne pouvait que me toucher. Elle l'a fait avec grand talent.
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