Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
La Lettre écarlate, c'est la marque au fer rouge qui désigne la femme adultère dans l'Amérique au puritanisme obsessionnel de l'époque coloniale. Trois personnages : Hester qui vit avec une dignité admirable sa faute et sa solitude. Arthur Dimmesdale, le jeune passeur dont les élans mystiques soulèvent à Boston l'enthousiasme des fidèles mais qui, ensorcelé par Hester, ne parvient ni à dominer ni à vivre sa sensualité. Chillingworth, le mari, qui pendant des années tourmentera en silence le pasteur jusqu'à la folie et à la mort. Le premier des grands romans américains, la clef d'une sensibilité nationale toujours partagée entre la tentation du scandale et le démon de la culpabilité.
1642 à Boston (Massachusetts), la jeune Hester Prynne est exposée en place publique pour subir la vindicte populaire et être condamnée à porter sur sa poitrine la lettre A (A comme Adultère)
Elle est ainsi mise au ban de la communauté auquelle elle appartient.
Hester refuse de dévoiler le nom du père et élève seule sa fille Pearl, mi-elfe, mi-sorcière....
Arthur Dimmesdale est le pasteur de la communauté, respecté (adulé) par tous pour sa dévotion et son immense culture. Malheureusement, son corps l'abandonne, victime d'un "poison inconnu " .
Roger Chillingworth, vieux médecin aux thérapies contestables, souhaite ardemment se rapprocher du pasteur pour - dit-il - lui faire retrouver meilleure santé.
Un Classique de la littérature américaine qui mérite son aura.
Au delà de la simple histoire du mari trompé, de la femme adultère et du père rongé par la culpabilité, l'auteur brosse un portrait des plus acide de cette société corseté, hypocrite ou le puritanisme et l'intolérance sont lois.
Hester ¨Prynne incarne à merveille la volonté sans faille d'une femme qui assume son acte et transforme la honte en force.
De la grande littérature !
La communauté puritaine de Boston, au XVIIe siècle, qui ordonne dans sa sentence inexorable et inextinguible, l’obligation pour Hester Prynne à porter sur son corsage, la lettre A, cousue de fil d’or sur une étoffe écarlate, symbole de honte et d’infamie, pour être coupable d’adultère.
Celle-ci épouse d’un anglais qui retarde son départ d’Amsterdam pour Boston et l’autorise à partir avant lui. Or depuis 2 ans, aucune nouvelle de son époux ! Aussi Hester Prynne se trouve abandonnée à ses propres égarements – pour sûr une femme n’a pas de jugeote ! Qui donneront naissance à un bébé : Pearl, petit feu follet de lumière qui donnera à sa mère le courage de vivre en autarcie parmi leur communauté avide d’absolue, qui honnit de vivre dans le péché, au détriment du bien-être spirituel.
Une étude de mœurs sur les conventions, l’apparence, les codes sociaux de cette époque qui ne laissent guère place à l’individu, à son intégrité et son libre-arbitre face au contrôle social, qui tel un rouleau compresseur écrase toutes velléités de liberté : autres temps, autres mœurs ! Une histoire dont la conclusion s’inspire de la faiblesse humaine et de chagrin.
Une métaphore sans doute où l’on devine que ceux qui montrent avec ostentation leur respectabilité sont souvent les plus dépravés, alors que ceux qui semblent pécher peuvent être les plus vertueux.
Une description du totalitarisme religieux de l’époque, qui n’admet pas la contradiction, mais uniquement l’allégeance devant les magistrats en charge de l’autorité.
Une lecture facile et significative de l’époque - roman paru en 1850 – sur l’emprise de la religion et des conditions sociales de l’époque, tel -La foire aux vanités. Cependant il faut faire fi du style maniéré qui alourdit par moment, la compréhension du texte.
« La lettre écarlate » un roman qu’il faut apprécier, pour des sujets toujours d’actualités.
Nous sommes en 1642. Alors que son mari est porté disparu, Hesther est mise au pilori pour adultère et condamnée par la communauté puritaine de Boston, outre à la prison et à l’exil aux marges de la ville, à porter en permanence la marque infamante de sa faute, une grande lettre A rouge. De son crime naîtra une petite fille, Pearl, dont Hesther refusera obstinément de dénoncer le père. Secrètement rongé par la lâcheté et la culpabilité, celui-ci n’en continuera pas moins une existence de notable respecté, pourtant soumise à son insu à la vindicte soupçonneuse et vengeresse du mari d’Hesther, discrètement réapparu sous une nouvelle identité.
Un des premiers romans de la littérature américaine, ce virulent pamphlet contre l’hypocrisie du puritanisme fit grand bruit à sa parution en 1850. L’auteur y règle en quelque sorte un compte avec sa propre famille, ses ancêtres eux-mêmes puritains ayant pris part à la chasse aux sorcières de Salem en 1692. Le roman commence d’ailleurs par un prologue en partie auto-biographique, qui a pour effet de donner un vernis d’authenticité à l’histoire inventée qui va suivre.
L’intrigue s’avère assez transparente, l’amant étant très vite identifiable par le lecteur. Toute la finalité du récit réside dans la symbolique des personnages : Pearl, farfadet moqueur, insaisissable et maléfique, est l’image-même de la faute si réprouvée par la loi puritaine. Face à elle, Hesther, couverte d’opprobre, s’avère la plus chrétienne dans ses comportements et se rachète par sa charité envers les plus faibles, tandis que les membres de la communauté jugés les plus moralement dignes cachent des travers que personne ne sait voir.
Le style, souvent ampoulé, alourdi des commentaires de l’auteur sur les personnages et l’intrigue comme s’il craignait de ne pas être suffisamment compris, encombré de répétitions et de longueurs, est quand à lui extrêmement daté. L’insistance à illustrer toujours les mêmes traits des protagonistes finit d’ailleurs par en rendre certains parfaitement horripilants, tel le pasteur Arthur Dimmesdale dans son auto-flagellation lâche et complaisante.
La lecture reste néanmoins facile et agréable, et revêt une dimension historique et sociale qui n’a pas érigé pour rien cette œuvre au rang des classiques de la littérature. Si elle peut paraître surannée sur la forme, son fond est hélas toujours d’actualité, dans certains lieux et milieux où le dogme religieux sert toujours à couvrir de bien grandes hypocrisies morales.
Le grand-père de Nathaniel Hawthorne a participé au procès de Salem ..Nathaniel s'est toujours senti responsable et redevable.son œuvre est rongée par la culpabilité..ce roman traite de l'ostracisme, de l'honneur gardé quelqu'en soit les conséquences, des apparences trompeuses, d'un.puritanisme intransigeant...il nous rappelle la Metamorphose de Kafka et du rejet que l'on subit par la différence
Dans la société bostonienne puritaine du 17ème siècle, Hesther Prynne est condamnée par le tribunal de la moralité à porter, bien visible de tous, une broderie figurant la lettre A sur sa poitrine. Autrement dit, cette femme est vouée à l'indignité publique pour avoir commis le péché d'adultère. La Lettre écarlate est le roman emblématique sur le puritanisme américain. Ce roman est tout à la fois le roman de la dignité d'une femme qui accepte silencieusement son injuste fardeau, de l'hypocrisie religieuse puisque l'enfant adultérin est le fruit d'une relation entre Hester et le pasteur Dimmesdale, et d'un impossible pardon puisque Hester est condamnée à porter la marque de l'infamie pour toujours quand bien même sa pureté d'âme aurait été reconnu de tous.
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