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La langue des choses cachées

Couverture du livre « La langue des choses cachées » de Cecile Coulon aux éditions Saint-jean Editeur
Résumé:

Elle connaît la langue des choses cachées. On l'appelle dans la nuit, elle vient à la tombée du jour. Elle soigne, répare ce que la folie et la fureur des hommes ont abîmé, accompagne la mort et repart avant le lever du soleil. C'est son travail. Elle transmet son don jour après jour à son fils,... Voir plus

Elle connaît la langue des choses cachées. On l'appelle dans la nuit, elle vient à la tombée du jour. Elle soigne, répare ce que la folie et la fureur des hommes ont abîmé, accompagne la mort et repart avant le lever du soleil. C'est son travail. Elle transmet son don jour après jour à son fils, dans le silence.
Cette nuit-là, on appelle la mère dans le hameau du Fond du Puits, mais c'est le fils qui part. Pour la première fois, il est seul. Et comme toutes les premières fois, rien ne se passe comme prévu.
Sa mère lui a toujours dit : «Ne laisse jamais de traces de ton passage. » Il obéit toujours à sa mère. Sauf cette nuit-là
Un autre roman percutant de l'autrice d'Une bête au paradis dans lequel elle explore la force poétique de la nature et la noirceur des hommes.

Depuis son premier livre, Ce'cile Coulon ne cesse de surprendre en sondant, de sa manière unique, la ruralité, le corps, la sensualité et la brutalité. En quelques années, elle a publié sept romans dont plusieurs ont été récompensés, dont Une bête au paradis pour lequel elle a reçu le prix littéraire « Le Monde ».

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Avis (30)

  • Un jeune guérisseur est envoyé par sa mère dans un village reculé. Il a toujours suivi sa mère lors de ses visites mais il n’a encore jamais exercé seul.
    Entre poésie et fable, ce texte met en scène la médecine parallèle, celle des rebouteux, des voyants, des coupeurs de feu, des magnétiseurs....
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    Un jeune guérisseur est envoyé par sa mère dans un village reculé. Il a toujours suivi sa mère lors de ses visites mais il n’a encore jamais exercé seul.
    Entre poésie et fable, ce texte met en scène la médecine parallèle, celle des rebouteux, des voyants, des coupeurs de feu, des magnétiseurs.
    On se laisse complètement absorber par cette histoire qui navigue dans l’irrationnel, entre des faits passés et le présent. L’intrigue est basée sur des non-dits et des faits invisibles, sur de croyances et des légendes.
    J’ai été heureuse de retrouver cette atmosphère que sait si bien créer Cécile Coulon, dans une campagne isolée, dans une nature sombre, où les hommes donnent libre cours à leur noirceur.
    Et quel tour de force littéraire, de faire basculer l’ensemble de l’intrigue dans l’épilogue de trois pages, en vous glaçant littéralement le dos.
    Un excellent roman de cette rentrée où l’auteure nous envoute avec une écriture poétique intemporelle, de plus en plus belle.
    Encore un gros coup de cœur de cette rentrée.

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  • J’ai lu d’une traite et adoré .
    cOup au cOeur :
    LA LANGUE DES CHOSES CACHÉES
    de Cécile Coulon @cec.coulon
    135 pages flamboyantes @ed_iconoclaste

    >>
    [ A la tOmbée du jOur, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé . Sa mère lui a tOujOurs dit : « Ne laisse jamais de traces de...
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    J’ai lu d’une traite et adoré .
    cOup au cOeur :
    LA LANGUE DES CHOSES CACHÉES
    de Cécile Coulon @cec.coulon
    135 pages flamboyantes @ed_iconoclaste

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    [ A la tOmbée du jOur, un jeune guérisseur se rend dans un village reculé . Sa mère lui a tOujOurs dit : « Ne laisse jamais de traces de ton passage ». Il obéit toujours à sa mère . Sauf cette nuit là !.]

    Un hameau aux maisons gris nOir . Les vallées enfoncées, en solitude . Un village maudit où le malheur flOtte, où le drame rÔde, où les maisons chuchOtent, enserré par les mOntagnes et la viOlence enfouie des hOmmes .
    Et lui, le garçon, « le fils », qui part accOmplir « sa tâche », voir « les chOses cachées », cOmme « le fils de sa mère ». Comme sa mère avant lui, celle qui lui a tout appris et qui lui passe le flambeau. Prêt à soigner, à poser ses mains, rassurer, réparer . Prêt à travailler pour donner au mOnde équilibre et fOrce. Prêt à résister aux secOusses du temps . Prêt à s’abandonner à la dOuleur des hOmmes, se métamorphoser auprès des âmes fragiles . Mais les cris résonnent, ils montent, entre les cOllines, si fOrts, si puissants. Ils lui déchirent le cOeur……

    [ la suite à vOus de la décOuvrir… ]

    >>
    « C’est une longue histOire », qui nous empOrte au fOnd, « au fOnd du puits ». C’est un livre qu’on entend, qui résonne, nous happe, qu’on ressent, qui nous trouble, qui bouillonne de l’intérieur, douloureux . Les voix soufflent, nous ensorcèlent, nous hypnotisent . Comme un conte cruel entre cauchemars et lumières . Un beau roman noir et sombre, à l’atmosphère puissante, à l’allure fantastique, si mystérieux . C’était mon tout premier @cec.coulon et waouhhhh !… j’ai hâte de lire les autres, aussi vibrants j’espère .

    >>
    Laissez vous envoûter ….
    par la langue des ChOses cachées …
    Foncez ….
    Vous l’avez lu , On en parle ….
    Une belle découverte .

    >>
    #lalanguechosescachées #lalanguedeschosescachees #cécilecoulon

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  • En quelques mots, en quelques lignes, de son écriture puissante Cécile Coulon nous transporte dans ce village du bout du monde.
    Avec le fils nous entrons aux tréfonds de l'âme de celui qui sait, qui parle la langue cachée.

    Un roman sombre, qui nous parle de la résilience des femmes en but à...
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    En quelques mots, en quelques lignes, de son écriture puissante Cécile Coulon nous transporte dans ce village du bout du monde.
    Avec le fils nous entrons aux tréfonds de l'âme de celui qui sait, qui parle la langue cachée.

    Un roman sombre, qui nous parle de la résilience des femmes en but à la violence des hommes.

    Une lecture qui ne laisse pas indifférente et dont on se souviendra.

    C'est noir, violent, puissan

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  • Un jeune homme arrive à la tombée du jour dans le petit village reculé "Le fond du Puits", c'est sa mère qu'on avait appelé mais celle-ci trop vieille envoie son fils pour la première fois.

    Il est nommé "coupeur de feu", "guérisseur", "rebouteux", "sorcier", il porte le don transmis de mère...
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    Un jeune homme arrive à la tombée du jour dans le petit village reculé "Le fond du Puits", c'est sa mère qu'on avait appelé mais celle-ci trop vieille envoie son fils pour la première fois.

    Il est nommé "coupeur de feu", "guérisseur", "rebouteux", "sorcier", il porte le don transmis de mère en fils, celui d'entendre la langue cachée des choses et de rétablir l'équilibre des choses. Il est celui que l'on appelle lorsque les hommes ne savent pas trop où demander de l'aide.

    Jusque là, son rôle était d'observer sa mère, apprendre les gestes qui soignent, réparent ce que les hommes ont abîmé, accompagner la mort. On a appelé sa mère et c'est lui qui vient seul pour la première fois.

    Il sait qu'il ne doit pas laisser de trace de son passage, n'écouter qu'une demande à la fois mais comme à chaque première fois cela ne se passe pas comme on l'entend. Il va désobéir, transgresser la règle.

    C'est un jeune homme sortant de l'adolescence qui arrive sans expérience. Il repartira transformé, mûri, conscient de la violence des hommes et de la souffrance des femmes, de la notion de vengeance, mais aussi de l'équilibre fragile qui peut à tout moment se renverser.

    C'est un conte noir sur la nature et ses mystères, les héritages et leurs violences que nous propose Cécile Coulon. Un texte sublime, magnifique !

    Ce conte noir aux allures fantastiques va à l'essentiel, un récit intense qui parle de la nature humaine, de l'homme capable du meilleur comme du pire ! Il est question de la dualité de l'être , l'homme à la fois monstre et coeur tendre, rempli de noirceur et d'amour.

    Cécile Coulon va au coeur des choses avec des mots choisis d'une force et d'une poésie incroyables. Une écriture épurée, un texte magnifique resseré d'une puissance incroyable.

    C'est sublime.

    Un énorme coup de coeur ♥♥♥♥♥



    Les jolies phrases


    Nous voyons les choses cachées, il n'y a pas de mots pour cela.

    Comment un homme pareil peut-il donner un enfant sacré, comment d'un corps brutal peut naître une chose si fragile, comment, comment, comment, il n'en sait rien, ce père atroce, mais il ne peut pas perdre ce gamin, il ne peut pas le laisser mourir sans tout tenter, même appeler ce garçon, cet étranger, ce fils de la mère connue ici pour sauver les graves et les minables? Cet enfant est son salut, la lueur dans la boue, la couronne sur la crasse, cet ange, il ne le mérite pas, mais une douceur a percé sous les épaules rouges du père, un morceau d'amour qui tangue, qui grince. Le miracle de l'enfant, c'est d'avoir débusqué chez son père cette émotion qu'il ne connaît pas mais qui le ronge. Si l'enfant meurt, il sera moins qu'un homme, moins qu'une bête et cette brute aux épaules rouges a peur de ce qu'il y a sous les hommes et les bêtes : le vide.

    Sa mémoire, elle, est intacte : le drame, c'est de tout savoir, de se rendre compte que le temps défait le corps et que le corps défait est une barricade trouée où les souvenirs s'engouffrent.

    ...il était là pour apprendre à éteindre les grands feux furieux que ces moments, tous identiques, allumeraient dans le coeur pourri des hommes et le coeur brisé des femmes.

    https://nathavh49.blogspot.com/2024/01/la-langue-des-choses-cachees-cecile.html

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  • Une nuit, un jeune homme qui parle la langue des choses cachées est appelé au chevet d'un enfant malade dans un village complètement isolé entre deux collines et une rivière glaciale dans lequel le soleil ne se lève jamais.

    Le jeune homme n'a pas de prénom. Il est "le fils" dans cette...
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    Une nuit, un jeune homme qui parle la langue des choses cachées est appelé au chevet d'un enfant malade dans un village complètement isolé entre deux collines et une rivière glaciale dans lequel le soleil ne se lève jamais.

    Le jeune homme n'a pas de prénom. Il est "le fils" dans cette histoire, il est celui qui va prendre la relève de sa mère. C'est elle au départ que le curé du village a appelée mais il est l'heure de passer le flambeau. Car la mère comme le fils à travers la langue des choses cachées peuvent lire entre les lignes, lire et voir l'invisible pour le commun des mortels, ressentir les souffrances, les destins, la tristesse, la violence des personnes et des lieux. Mais le drame rôde dans ce village, un drame dont la mère fait partie..

    Même si l'histoire en elle-même ne m'a pas transcendé, la plume, les mots, le langage, les images, l'atmosphère du texte de Cécile Coulon est d'une puissance incroyable. C'est intense, à la limite du fantastique, terrible, hors du temps, mélancolique, poétique, mystérieux.. C'est un récit unique, fort, renversant, aux messages extrêmement importants.

    Happé par l'ambiance du récit, les pages et l'histoire de ce village coule aussi vite que la rivière du Font du Puit. "La langue des choses cachées" s'est un peu de chacun de nous, de l'humanité, de nos forces et faiblesses, de l'écoute des autres, des violences faites aux femmes et des non-dits.

    Récit enrobé d'un prologue et d'un épilogue complètement sublime et ultra puissant. Tout au long du récit, entre la noirceur des lignes, il est bien question des violences masculines et de leurs conséquences, en particulier ici, dans ce minuscule village. Bref, c'est noir, c'est beau, c'est fort, c'est absolument envoûtant !

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  • Voilà que le fils reprend le flambeau de la mère. Il va par monts et par vaux pour parler la langue des choses cachées. Quelque part, on l’appelle. Alors il traverse les montagnes et toujours arrive là où on l’attend. Sorcier pour certains, guérisseur ou brûleur de feu pour d’autres, le voilà...
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    Voilà que le fils reprend le flambeau de la mère. Il va par monts et par vaux pour parler la langue des choses cachées. Quelque part, on l’appelle. Alors il traverse les montagnes et toujours arrive là où on l’attend. Sorcier pour certains, guérisseur ou brûleur de feu pour d’autres, le voilà qui arrive dans ce village reculé appelé Le Fond du Puits, là où « des sorciers insolents ont fait […] de grands feux pour attraper le soleil et le soleil les a punis : plus jamais il ne vient. » Le fils est attendu, il doit aider un garçon. Son père est une brute épaisse, un violent. Un agresseur. Il prend, il arrache, il viole. Mais le fils est là pour venir en aide au garçon. Si frêle dans son lit. Ce garçon que son père veille et pleure. Et puis, la nuit venue, alors qu’il rentre se coucher au cœur du Fond du Puits, il est alpagué par un enfant qui le somme de le rejoindre. Et le fils le suit. Pourtant, il y a une règle à suivre, celle de ne jamais s’occuper de plus d’une âme à la fois…

    Merveille de conte à la croisée des mondes fantastiques, gothiques et poétiques, "La langue des choses cachées" nous parle de la noirceur que nous portons en chacun de nous, de nos batailles et de nos forces. Entre ses lignes, il y a la force de la nature, la violence des hommes, les cris trop longtemps étouffés et le besoin de vengeance de celles incessamment muselées.

    Et vous, oserez-vous parler la langue des choses cachées ?

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