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Admirable. Ce que j’aime chez Clavel c’est son attachement à des lieux et aux hommes qui les habitent. Avec lui, j’ai voyagé et découvert une terre, une région et la foi possible en des valeurs humanistes. Il transmet dans ces ouvrages cet attachement, sa croyance en la capacité de l’homme à avancer quelques soient les difficultés qu’il rencontre.
La grande patience est une saga (à caractère autobiographique) en quatre tomes qui commence en 1937 et se poursuit jusqu’à la libération. Elle se déroule essentiellement en Franche Comté mais aussi dans le Sud Ouest. Ce que dit Clavel dans sa préface de La grande patience : « Lorsqu'on me demande d'évoquer le Jura, ce n'est jamais à un département que je pense, mais d'abord à une palette — ces monts d'un bleu inimitable sur quoi pèse un ciel souvent très dense, aux nuances d'une infinie richesse. Le Jura c'est cela. Cela, et puis les hommes. »
Dans La maison des autres, Clavel raconte l'histoire de Julien Dubois qui, à quatorze ans, quitte sa ville natale pour partir en apprentissage. Les lois sociales n’existent pas encore et la vie d’un apprenti est difficile mais Julien le plaisir du travail, la sensation d’une certaine liberté, la solidarité ouvrière.
à l'époque, j'ai été passionnée par cette histoire, la description juste et précise des années trente, les moeurs d'alors. L'apprentissage du héros est fort bien relaté. J'ai lu les volumes suivants avec autant de plaisir
J'ai lu la série La Grande Patience il y a plusieurs années mais j'en garde un très argréable souvenir, nous suivons le jeune Julien lors de son apprentissage de pâtissier à Dôle ...
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