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Fille d'un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération, Gabrielle Valoria doit écrire la première biographie de Sidonie Porel. Mais qui est vraiment Sidonie Porel ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ?
En plongeant dans le passé de cette femme qu'elle craint et qu'elle admire, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons : tous cachent un secret qui tue...
Dans Les Fidélités successives (Prix Cazes-Lipp), Nicolas d'Estienne d'Orves explorait les ambiguïtés de l'Occupation, avec La Gloire des maudits, il s'attaque aux mensonges de l'après-guerre. Ce tableau romanesque d'une France au lendemain du chaos, où l'on croise les grandes figures du Paris intellectuel et artistique des années 1950, montre que le passé nous rattrape toujours et que les guerres ne se terminent jamais.
Ce roman nous plonge dans l’immédiate après-guerre en plein Paris 1955 (cet hiver si terrible).
Gabrielle est la fille d’un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération. Depuis, elle tente de sauver les meubles pour son petit frère de 15 ans qui n’en fait qu’à sa tête.
Jusqu’au jour où son étrange locataire lui donne pour mission de percer à jour le personnage de l’écrivain publique Sidonie Porel.
Sous prétexte d’écrire sa biographie, Gabrielle se glisse dans l’intimité de l’auteure à succès au passé trouble.
J’ai aimé découvrir les coulisses de ce petit monde littéraire qui se déteste et tente d’influencer les jurys des Prix ; les éditeurs toujours à tenter de débaucher les auteurs à succès.
J’ai aimé découvrir les luttes d’influences politiques de ces années d’après-guerre où tout le monde tente de redorer son blason. Certains, pourtant, sont devenus des parias qui n’ont pas reniés leurs amitiés.
J’ai aimé ce grand patron de l’industrie française coupable d’essais masqués.
Un roman à l’écriture fluide avec de multiples rebondissements, et aux personnages attachants.
L’image que je retiendrai :
Celle d’un ami de Gabrielle qui croise une femme dans la rue qui lui reproche la mort de ses enfants. En France aussi, les bourreaux ont croisé leurs victimes en toute impunité.
http://alexmotamots.fr/la-gloire-des-maudits-nicolas-destienne-dorves/
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