80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Que le monde soit de plus en plus violent, c'est sans doute ce qu'ont répété, les uns après les autres, les hommes de tous les temps. Mais cela n'en est pas moins vrai de notre monde. Et la violence sanctionne toujours le même oubli, à moins qu'il ne faille dire le même déni : celui de la fragilité humaine. Fragilité de la vie humaine : fragilité du corps mais autant, sinon davantage, fragilité affective, car l'homme est corps et âme, et sa vie est celle d'une personne en devenir. Fragilité de l'humain en l'homme car celui-ci n'est pas un vivant comme les autres : il grandit avec l'histoire, le langage, le symbole, l'accueil du visage étranger. Fragilité enfin des institutions humaines et notamment des institutions démocratiques - les seules peut-être qui préservent l'humanité de l'homme. Or ces fragilités mêmes nous obligent : elles en appellent à la solidarité et à la responsabilité de tous. L'homme fragile, ainsi, suppose l'homme capable - bien différent pourtant de l'« homme augmenté » qu'exaltent les nouvelles utopies techniciennes. Le soin, la parole et l'action en témoignent dans les trois grands domaines explorés ici où la philosophie dialogue avec la médecine, l'anthropologie et la politique.
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