Comme il se plaisait à le dire, Alexandre Karvovski, qui a vécu dans la banlieue de Moscou, mais dont la jeunesse s'est déroulée en France, est né et a vécu le cul entre deux chaises. Sa poésie, d'une grande sensibilité, n'est pas dépourvue non plus d'un certain humour désabusé. Alexandre Karvovski a trouvé la mort dans un accident de la route en 2004.
Les poèmes présentés ici sont pour la plupart extraits d'un recueil intitulé La forêt russe, à ce jour inédit. Alexandre Karvovski habite tout près du bois de Tchériomouchki (Les petits merisiers) dans la périphérie moscovite. On ne trouvera pas chez lui le lyrisme des grandes étendues et des paysages mythiques chers à l'imaginaire de l'immensité russe. Alexandre Karvovski habite tout près du bois de Tchériomouchki (Les petits merisiers) dans la périphérie moscovite. On ne trouvera pas chez lui le lyrisme des grandes étendues et des paysages mythiques chers à l'imaginaire de l'immensité russe. Les bois et sous bois dont il parle sont ceux d'une zone de loisirs : on s'y promène, fait du jogging, mène ses chiens : temps du repos quotidien dans le défilé des saisons ; temps de la méditation sur soi, sur l'autre, la vie. Parfois aussi un rossignol chante là ses amours, quand la diaspora du souvenir accourt cahin-caha.
Versions russe et française de l'auteur. Édition bilingue.
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