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Quoi qu'en disent les adeptes du développement durable, les substituts aux énergies fossiles abondantes et bon marché n'existent pas. Aucune source d'énergie alternative ne pourra offrir un rendement aussi élevé que celui des énergies fossiles. Puisqu'ils refusent d'intégrer cette réalité, les modèles économiques dominants ne peuvent rendre compte de l'après-pétrole, et les habitants des sociétés industrielles sont incapables de se préparer aux profondes mutations qui les attendent. Au fond, l'ère industrielle tout entière, fondée sur les sources d'énergies concentrées et accessibles, aura peut-être représenté la plus grande bulle spéculative de l'histoire. Croisant les références historiques et scientifiques tout en restant loin des arides et obscurs traités d'économie ou de philosophie, J.M. Greer explique comment nous en sommes arrivés à l'aube de la fin de l'ordre industriel. Traçant du monde de demain un portrait qui évoque explicitement le tiers-monde, il plaide en faveur des technologies intermédiaires chères à E.F. Schumacher ('Small is beautiful'), de changements politiques propres à adoucir la transition' et d'une bonne dose de stoïcisme. John Michael Greer s'est imposé comme une figure incontournable dans le débat sur le pic pétrolier et ses conséquences pour notre civilisation. 'La fin de l'abondance' est son premier livre politique traduit en français.
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