"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Victimes et bourreaux témoignent de la double dégradation, anthropologique et morale, subie par la figure de l'homme à Auschwitz. Hannah Arendt et Emmanuel Lévinas, ont tenté de retrouver le sens de la dignité humaine après la Shoah. Partageant la même admiration embarrassée pour la pensée de Martin Heidegger, dont ils ont suivi l'enseignement, ils s'engagent dans des voies philosophiques très différentes. Alors qu'Arendt met en avant l'espace politique comme lieu d'expression de la pluralité et de reconnaissance publique des différences individuelles, Lévinas fait de l'éthique la «philosophie première» et situe le proprement humain dans la responsabilité infinie pour autrui. Là où Arendt insiste sur l'importance de la pensée et du jugement dans la recherche des normes morales, Lévinas soutient que la lutte contre le mal est indissociable de la réponse à l'appel du Bien. Cet ouvrage présente une comparaison argumentée des pensées arendtienne et lévinassienne.
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